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« La responsabilité des entreprises, c'est la transparence, mais c'est aussi de payer le prix juste. Ce n'est pas faire des petits cadeaux comme la construction d'une école », affirme Brice Mackosso, co-coordinateur de l'ONG Publish what you pay au Congo-Brazzaville, membre exécutif de l'Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) au Congo. Il a assisté à la cinquième conférence de l'Itie, « La transparence compte », à l'OCDE à Paris, les 2 et 3 mars 2011 (L'AEF n°246690). Dans un interview à AEF, il fait le point sur ce que l'Itie a changé dans son pays et les problèmes qui se posent encore, comme « la crédibilité des chiffres ». Le Congo-Brazzaville est candidat à l'Itie, mais n'a pas encore été désigné « conforme ».
« Une nouvelle législation prétend promouvoir plus de transparence. Il ne faut pas chercher la transparence comme une fin en soi : c'est sans grand intérêt et parfois contre-productif. L'aspect volontaire est essentiel. Il faut respecter la souveraineté des États qui accueillent nos industries », déclare Yves-Louis Darricarrère, directeur général de la branche exploration-production de Total. Il s'exprime lors de la 5e conférence de l'Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives), « La transparence compte », à l'OCDE à Paris, les 2 et 3 mars 2011 (L'AEF n°246816)(1). La loi Dodd-Franck, votée au États-Unis en juillet 2010 et qui oblige les entreprises du secteur extractif cotées à la Bourse de New York à déclarer les versements qu'elles effectuent aux gouvernements des pays dans lesquels elles opèrent (L'AEF n°263445) a été au coeur des débats.
Six pays de plus sont « conformes aux normes de transparence » de l'Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) : la République Centrafricaine, la République Kirghize, le Niger, le Nigeria, la Norvège et le Yémen, annonce l'initiative mercredi 2 mars 2011, lors de sa cinquième conférence, « La transparence compte », à l'OCDE à Paris (L'AEF n°246952). Il s'agit d'une « norme mondiale visant à ce que les entreprises des secteurs pétrolier, gazier et minier publient ce qu'elles versent et les gouvernements ce qu'ils perçoivent pour une meilleure transparence ». Le nombre total de pays « conformes à l'Itie » s'élève désormais à onze (1).
La conférence annuelle de l'Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) sera « le moment idéal pour faire un bilan des actions effectuées et pour discuter de ce qui peut éventuellement être fait dans le but de promouvoir la transparence dans les industries extractives », estime l'ONG One (1). La conférence de l'Itie se déroulera les 2 et 3 Mars 2011, à l'OCDE à Paris. Ouverte aux gouvernements, aux entreprises et à la société civile, elle vise à faire le bilan, pays par pays, des initiatives en matière de transparence des industries extractives. One organise, avec les ONG Global watch et Publish what you pay, une conférence la veille, le 1er mars, sur la transparence et la régulation des industries extractives.
La question de la transparence financière de l'industrie extractive reçoit « une appréciation positive au niveau européen », indique à AEF Michel Roy, mardi 1er février 2011. Michel Roy est chargé de plaidoyer international au sein du Secours catholique, coordinateur de la plateforme française d'ONG « Publish what you pay » (« Publiez ce que vous payez »), dont font partie notamment Sherpa, Amnesty international, les Amis de la Terre et Transparency International France, et membre du conseil d'administration de l'Itie au titre de la société civile. L'Itie est une initiative volontaire pour accroître la transparence des revenus des industries extractives et des gouvernements des pays riches en ressources pétrolières, gazières et minières (1).