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« Très mitigé » : c'est en ces termes que le SNPDEN juge le « panorama du 'profil' des académies dans leur gestion de la rentrée 2011 » et « de la gouvernance du système éducatif dans son ensemble », s'appuyant sur les résultats d'une enquête (1) menée auprès de ses secrétaires académiques du 9 au 16 février 2011. Ainsi, « onze académies préparent la rentrée dans des conditions plutôt positives malgré les circonstances » ; « onze sont dans une situation médiocre ou incertaine, pêchant le plus souvent par le manque de dialogue » et « huit sont dans une situation mauvaise à tous points de vue ». Lors de l'enquête, deux problématiques étaient proposées aux secrétaires académiques : « Les textes de référence sont-ils respectés dans le calcul des dotations ? » et « comment s'organise le dialogue entre autorités académiques et établissements ? ». Au regard de ces deux items, « si les académies étaient notées sur 20 en préparation de rentrée 2011, elles auraient en moyenne 7,9 en 'respect des textes' et 10,9 en 'dialogue' », juge le SNPDEN.
« Les inspecteurs n'ont plus les moyens d'effectuer leurs missions : 3 000 euros par an [de frais de déplacement] pour circuler dans des académies aussi grandes que la Belgique, c'est travailler sur le terrain deux mois dans l'année seulement », déclare Jean-François Le Borgne, président sortant du SNPI-IPR, lors de l'audition d'une dizaine de syndicalistes par la mission commune d'information du Sénat sur l'organisation territoriale du système scolaire et sur l'évaluation des expérimentations locales en matière d'éducation, mardi 8 mars 2011. Jean-François Le Borgne poursuit : « Les IA-IPR IADSDEN sont en grande difficulté lorsqu'ils découvrent que les enseignants rencontrent des problèmes : ils n'ont aucun moyen pour pouvoir effectuer efficacement une remédiation, et notamment parce qu'ils ne peuvent pas se déplacer », déplore Jean-François Le Borgne. Lors de cette audition, la mission évoque avec les syndicats deux thématiques : les leviers d'évolution du système et les ressources humaines de l'établissement scolaire. Le rapport de la mission doit être rendu « fin juin », précise Jean-Claude Carle (UMP-Haute-Savoie), rapporteur de la mission. Un point d'étape doit être organisé « le 4 mai au matin » au Sénat.
« Nous avons décidé d'une journée nationale d'action dans chaque académie, qui prendra la forme de 30 manifestations pour l'école le 19 mars prochain », indique à AEF Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp-FSU, mercredi 2 février 2011. Le collectif « Un pays, une école, notre avenir » (1) se réunissait mardi 1er février afin de définir le mode d'action de cette journée de mobilisation (AEF n°249988). « Ce rendez-vous constitue une double suite », explique-t-il. « À la fois une suite à la journée du 22 janvier (AEF n°250161), lors de laquelle des initiatives multiformes se sont déroulées dans les départements, et une suite à la journée de grève du 10 février, à laquelle la FSU appelle », fait valoir Sébastien Sihr. Pour lui, « le 19 mars ne constituera pas une étape finale, le collectif a encore des choses à dire et à porter par rapport au budget 2011, mais aussi par rapport au budget 2012 qui se prépare. On ne veut pas de ce plan triennal tel qu'il est annoncé et prévu ».
« Pour faire mieux, les académies sont obligées de regarder l'ensemble de leur fonctionnement, d'observer où on peut améliorer un certain nombre de dispositifs sans mettre en cause l'efficacité du système », déclare Bernard Lejeune, secrétaire général de l'académie de Lyon, lors de la table ronde « Gestion déconcentrée : les académies à la manœuvre. 'Partir des besoins du terrain' : une nouvelle méthode d'élaboration du budget », à l'occasion des deuxièmes « Rendez-vous de l'éducation » d'AEF, organisés au lycée Louis-le-Grand, à Paris, mercredi 26 janvier 2011. Le thème de cette deuxième édition est « Peut-on faire mieux avec moins ? Quelles conséquences sur la qualité du système éducatif ? » Participent également à ce débat Michel Dellacasagrande, ancien directeur des affaires financières du MEN, Jean-Michel Alfandari, secrétaire général de l'académie de Créteil et Jean-Yves Rocca, secrétaire général du syndicat A&I-Unsa.
5 000 personnes selon la FSU, 2 600 selon la préfecture de police de Paris ont défilé samedi 22 janvier du jardin du Luxembourg à la rue de Grenelle, pour protester contre le budget 2011 de l'Éducation nationale. Une journée nationale de mobilisation était organisée ce samedi à l'initiative du collectif « Un pays, une école, notre avenir » (1) regroupant des organisations syndicales, la FCPE et des mouvements associatifs et pédagogiques (AEF n°255626). Les membres du collectif doivent se rencontrer lundi 24 janvier 2011 en fin de journée afin de décider des suites à donner au mouvement.