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Le collectif « stagiaire impossible » appelle les organisations syndicales à « tenir une intersyndicale pour organiser une journée de grève » et « dénoncer les conditions » des enseignants stagiaires. Le collectif a tenu samedi 12 mars 2011 une coordination nationale. Une « quarantaine » de fonctionnaires stagiaires des académies de Créteil, Versailles, Paris, Bordeaux, Montpellier et Rouen s'est réunie, indique à AEF Romain, porte-parole du collectif, lundi 14 mars 2011. Le Snes-FSU, FO, SUD et le Sgen-CFDT ont participé à cette coordination nationale.
« Encore une fois, la langue de bois a prévalu. Le ministère refuse de reconnaître que sa réforme est mauvaise. Tout au plus parle-t-il de 'difficultés ponctuelles' rencontrées par des stagiaires », regrette Jeanne (1), porte-parole du collectif « stagiaire impossible », au sortir d'une rencontre avec Thérèse Filippi, chef du service des personnels enseignants à la DGRH des ministères de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 15 février 2011. Quatre représentants syndicaux (SUD, CGT et Snes-FSU) et deux délégués de SUD-Éducation ont accompagné deux enseignants stagiaires du collectif lors de cet entretien, d'une durée d'une heure et demie. « Insatisfait », le collectif envisage de demander audience « au cabinet ou au ministre Luc Chatel ».
« Nous sommes de nombreux enseignants stagiaires à avoir pris notre poste en cette rentrée 2010. Les conditions d'enseignement et de bonne tenue des cours nous paraissent gravement compromises par la réforme concernant notre formation », écrit le collectif « Stagiaire impossible » dans une lettre adressée aux parents d'élèves jeudi 2 décembre 2010. « Nous œuvrons ensemble pour le présent et le futur de vos enfants, il nous semble donc essentiel de vous informer le plus honnêtement possible sur la détérioration de nos conditions de travail. » Ce collectif est essentiellement constitué d'enseignants stagiaires de l'académie de Créteil (AEF n°255327). Il doit rencontrer le recteur William Marois jeudi 2 décembre.
« La situation est à l'urgence et nous voulons des mesures immédiates. Halte aux mépris des enseignants stagiaires et des élèves : rendez nous nos 6-8 heures devant élève et faites en sorte que nous recevions une formation de qualité », s'exclame le collectif « stagiaire impossible » dans un communiqué mercredi 17 novembre 2010. Soutenue par douze syndicats (1), une délégation d'enseignants stagiaires de l'académie de Créteil a été reçue par la direction des ressources humaines du rectorat ce mercredi. « Nous voulions présenter au recteur les revendications votées lors de l'assemblée des stagiaires tenue le 20 octobre à la Bourse du Travail de Paris (AEF n°257248), mais nous avons appris hier [mardi 16 novembre] à 23 heures que le recteur refusait de nous recevoir et a reporté cette audience à une date ultérieure ». Une entrevue est fixée au 2 décembre à 18 heures selon le collectif.
Le collectif « stagiaire impossible » appelle à « une manifestation nationale » devant le ministère de l'Éducation nationale le 17 novembre 2010 : c'est l'une des résolutions adoptées par « près de 200 enseignants stagiaires » des académies d'Amiens, Créteil, Paris et Versailles, réunis en assemblée générale le 20 octobre à la Bourse du travail à Paris. « Nous remettrons symboliquement au ministre le DVD 'Tenue de classe' qu'il nous a offert pour faire office de formation au métier d'enseignant » (AEF n°261772), indique à AEF Jeanne (1), stagiaire en langue dans l'académie de Créteil, porte-parole du collectif.