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« Nous avons obtenu, lundi 14 mars, l'ouverture d'une procédure de sauvegarde (voir encadré) pour trois entreprises du groupe Neo sécurité. Cette procédure consiste à protéger une société qui génère des profits mais qui est dans une situation financière tendue en raison de dettes provenant du passé », annonce le P-DG du groupe Neo sécurité, Jean-Michel Houry, mardi 15 mars 2011. Le plan de sauvegarde implique « un gel des dettes préalables » à sa mise en oeuvre, c'est donc « une très bonne nouvelle », se réjouit le dirigeant. Il annonce à nouveau la création, dans les semaines à venir, d'une organisation professionnelle rassemblant des entrepreneurs de la sécurité privée (AEF Sécurité globale n°260295). « Notre priorité sera de mettre en place des conventions avec les ministères du Travail et de l'Économie, afin que ces derniers mobilisent des inspecteurs pour effectuer des contrôles des entreprises de sécurité privée sans attendre le Cnaps », détaille Jean-Michel Houry. Neo sécurité compte près de 8 000 salariés.
« Les résultats de notre société marquent une nette progression et ceci dans tous les domaines », déclare Jean-Michel Houry, P-DG du groupe Neo sécurité, dans la lettre d'actualités de mars 2011 de l'entreprise. « La valeur de portefeuille annuel de notre chiffre d'affaires de décembre, principalement 'boosté' par des prises de marché significatives dans l'activité guarding [surveillance humaine, NDLR], a dépassé le niveau des 240 millions d'euros annuels », affirme Jean-Michel Houry. Le résultat net du groupe pour le mois de décembre est « positif », ajoute-t-il.
« Neo sécurité a perdu des parts de marché en 2009 : son chiffre d'affaires est en recul de 7,1 % » et s'établit à 162 millions d'euros. « Au premier trimestre 2010, la situation continue de se dégrader et devient alarmante ». Tels sont les principaux enseignements de l'analyse de la situation des comptes du groupe de surveillance humaine Neo sécurité réalisée par le cabinet Secafi pour le compte du comité d'entreprise. Ce document, dont AEF Sécurité globale s'est procuré une copie, est daté du 6 juillet 2010 et porte sur l'année 2009 et le premier trimestre 2010. Il indique que « cette évolution résulte des effets de la crise, de l'impact des pertes massives de contrats intervenues dans le courant de l'année 2008, mais aussi d'une contre-performance commerciale de Neo par rapport à ses concurrents directs ». Néanmoins, la situation financière de l'entreprise « demeure satisfaisante, mais principalement grâce à des éléments non structurels (augmentation de capital et recours massif à l'affacturage) (1) », pointe l'audit.