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« Les progrès en matière de sûreté doivent être permanents et nous devons prendre en compte le retour d'expérience des accidents. Les enseignements de l'accident de Fukushima (Japon) seront tirés, à travers une revue complète des systèmes de sûreté de nos centrales nucléaires. Ce travail sera rendu public ». C'est ce qu'affirme Nicolas Sarkozy dans une déclaration en conseil des ministres, mercredi 16 mars 2011. Revenant sur « l'accident nucléaire d'une extrême gravité qui affecte les réacteurs de la centrale de Fukushima », il souligne que « les services chargés de la sûreté nucléaire et de la radioprotection se sont mis rapidement en situation de suivre les développements de cet accident et d'en anticiper les conséquences ». Le territoire métropolitain et les territoires d'outre-mer « font l'objet d'un suivi radiologique renforcé, dont les résultats sont mis à disposition du public en temps réel par l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) », précise le président de la République.
La crise en cours au Japon doit marquer « une nouvelle donne dans l'organisation des secours » car « cette triple crise -tremblement de terre, tsunami et risque nucléaire- n'a aucune antériorité ». C'est ce qu'explique Laurent Vibert, consultant en communication de crise et ancien lieutenant-colonel de la BSPP (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris) lors d'un « talk vidéo » organisé par le HCFDC, mardi 15 mars 2011. En effet, les secours sont habitués à gérer une seule crise à la fois, que ce soit un séisme ou un tsunami, or, dans le cas du Japon, ils sont confrontés également à des incendies, des fuites de gaz, des coupures d'électricité dans tout le pays, et à des déplacements massifs de population. « Sans compter que les températures, basses, vont rendre la survie difficile » pour les rescapés.
Denis Flory, directeur des affaires internationales de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) depuis septembre 2009, est retenu pour le poste de directeur général adjoint de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), où il aura en charge le département de sûreté et de sécurité nucléaire, annonce l'IRSN mercredi 9 juin 2010. L'institut souligne que « c'est la première fois depuis la création en 1957 de cette agence des Nations Unies qu'un Français occupera ce poste ».
L'Enstti (European Nuclear Safety Training and Tutoring Institute ou Institut européen de formation et de tutorat en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection), est lancé mercredi 9 mars 2010 par quatre TSO (organismes techniques de sûreté) européens : l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) français, le GRS allemand, l'UJV tchèque et le LEI lituanien. « L'Enstti offrira des formations courtes appliquées et des stages longs de tutorat pour enseigner les savoir-faire européens de recherche et d'expertise en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection », indique l'IRSN. La création de cet Institut a été annoncée le 8 mars 2010 par Nicolas Sarkozy, lors de son discours sur le nucléaire civil, à l'OCDE (AEF Sécurité globale n°273942).
« Le rôle des États sera absolument crucial parce que pour aller vers le nucléaire (…) il faut un engagement de sûreté et de sécurité, car nous sommes responsables devant nos peuples de la sûreté et de la sécurité », déclare Nicolas Sarkozy en ouvrant la conférence internationale sur l'accès au nucléaire civil, qui se tient à l'OCDE (Paris), lundi 8 mars 2010. Les représentants de 65 pays sont réunis, à l'initiative de la France, sur le thème de la « renaissance » du nucléaire civil dans le monde. Le président de la République propose de « faire de la sûreté une priorité collective ». Selon lui, « la sûreté nucléaire n'est pas un enjeu national, c'est une préoccupation collective ». Pour cela, « il est nécessaire de confier la supervision à une Autorité de sûreté indépendante ».
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".