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« Il n'est pas question que les entrepreneurs paient la totalité du Cnaps, d'autant plus que l'État sera majoritaire en nombre de sièges », déclare Michel Ferrero, président du Snes (Syndicat national des entreprises de sécurité), dans un entretien à AEF Sécurité globale. Alors que la Loppsi, qui prévoit la création de ce conseil, vient d'être promulguée (AEF Sécurité globale n°245890), Michel Ferrero se félicite des engagements pris par le ministère de l'Intérieur sur la présence des représentants des organisations patronales au sein du Cnaps. « Ce serait un désaveu s'ils n'étaient pas respectés », affirme-t-il. Candidat à un second mandat à la tête du Snes (AEF Sécurité globale n°251410), son président milite pour une « ouverture » du syndicat : « Je demande à tous ceux qui nous ont quitté lors de la scission du Snes et de l'USP (Union des entreprises de sécurité privée) de nous rejoindre afin de construire ensemble l'avenir de la profession. » L'assemblée générale du Snes aura lieu le 5 avril 2011 à Paris.
« Nous restons, au Snes (Syndicat national des entreprises de sécurité), indéfectiblement attachés au fait que ce soient les organisations patronales représentatives qui représentent la profession au Cnaps (Conseil national des activités privées de sécurité) et non des 'personnes issues de la profession' », rappelle son président, Michel Ferrero, jeudi 6 janvier 2011. Il s'exprime dans un communiqué fixant les priorités de son organisation pour 2011 et à la veille de l'examen du projet de Loppsi en deuxième lecture au Sénat, après que l'Assemblée nationale a écarté, en décembre 2010, deux amendements adoptés par la commissions des Lois prévoyant que les représentants des organisations syndicales et patronales figurent explicitement parmi les membres du collège chargé d'administrer le Cnaps (AEF Sécurité globale n°252844 et n°259387). Le Snes avait revendiqué la paternité de ces amendements (AEF Sécurité globale n°257334). « Nous ne comprenons d'ailleurs pas pourquoi nous avons été la seule organisation patronale à faire entendre la légitimité patronale », s'étonne Michel Ferrero.