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Le médecin et député Bernard Debré et le président de l'Institut Necker Philippe Even recommandent une révision globale du système de santé dans leur rapport sur « la refonte du système français de contrôle de l'efficacité et de la sécurité des médicaments » remis le mercredi 16 mars 2011 après-midi à Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand. Réorganisation de l'Afssaps en deux entités autonomes, l'une chargée de l'évaluation médico-économique des médicaments, l'autre de la pharmacovigilance des produits une fois commercialisés ; mise en place d'un corps resserré de vingt à quarante experts, dont l'indépendance serait contrôlée, pour assurer cette évaluation ; révision du système de SMR des médicaments au profit de l'ASMR pour déterminer leur taux de remboursement, telles sont les principales propositions contenues dans le document d'une centaine de pages, que viendra compléter le second rapport de l'Igas attendu pour juin prochain.
La FNMF contribue au débat sur la politique du médicament avec son « Plan pour le médicament » qui contient dix propositions publiées le jeudi 10 mars 2011. « L'accent doit être notamment mis sur la nécessité de faire de la réévaluation des médicaments mis sur le marché une étape obligatoire tous les cinq ans et basée sur des données post-AMM nationales », explique à AEF Laure Lechertier, responsable du département « Politique du médicament » de la Mutualité Française. Cette étape permettra de s'assurer de l'efficacité et de la balance bénéfices/risques des médicaments. La Mutualité française propose également la création d'une structure post-AMM financée par les pouvoirs publics. Rattachée à l'InVS, elle comprendrait un dispositif de pharmacovigilance, chargé de surveiller les risques d'effets indésirables, et un centre de pharmaco-épidémiologie.
La commission d'AMM de l'Afssaps s'est réunie, jeudi 3 mars 2011. À cette occasion, le nouveau directeur de l'agence, Dominique Maraninchi, est intervenu pour « pour exposer les différentes étapes devant conduire à plus de transparence des débats, des avis et des recommandations des experts de la commission, dans un contexte de valorisation de l'expertise collective ». De même, une « attention stricte » sera désormais « portée à la gestion des conflits d'intérêts des experts et des parties prenantes », assure l'Afssaps. L'ordre du jour de cette séance a ainsi été publié sur internet. Si les conflits d'intérêt étaient auparavant signalés en début de séance, cette fois la déclaration publique d'intérêts actualisée de chaque participant « a été communiquée à l'ensemble des membres de la commission, de même que le tableau de cotation des intérêts déclarés en conflits d'intérêts élevés ou faibles ».
Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, lance, jeudi 17 février 2011, une concertation sur la refonte du système de sécurité sanitaire des produits de santé incluant les dispositifs médicaux. Cette concertation, qui prend la forme d'Assises du médicament (AEF n°248020), vise à déboucher sur la construction d'une « vision stratégique nationale de la politique des produits de santé, qui sera ensuite portée au niveau européen ». Six groupes de travail ont été constitués. Ils rassembleront des prescripteurs de produits de santé, des dispensateurs, des utilisateurs, des régulateurs, des chercheurs, fournisseurs et des personnalités qualifées. La coordination des Assises sera assurée par un comité composé des présidents, vice-présidents, des rapporteurs et placé sous la responsabilité d'Édouard Couty, rapporteur général. Édouard Couty est ancien directeur des hôpitaux au ministère de la Santé et actuel président du Haut conseil des professions paramédicales depuis juillet 2008. Le rôle du comité sera de veiller au bon déroulement des travaux et à leur cohérence globale. « Il garantira l'indépendance des débats et la libre expression de chacun », précise le ministère de la Santé.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".