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« Lors de mon élection à la présidence de la République, je me suis rapidement rendu compte que la France manquait d'innovation. C'est pourquoi j'ai choisi de réformer le crédit impôt recherche en 2008 », déclare le président de la République Nicolas Sarkozy à l'occasion de la première réunion nationale des membres de la communauté Oséo excellence (1), réunie au Grand Palais à Paris mercredi 16 mars 2011. « Nous avons triplé le montant du crédit impôt recherche, désormais ce sont 8 000 PME qui en profitent », poursuit-il. « Pourtant, quelques mois plus tard, certains ministères sont venus me voir pour me dire qu'il fallait absolument supprimer ce dispositif, beaucoup trop coûteux. Je me suis refusé à cette idée, il ne faut pas supprimer un dispositif qui fonctionne », pointe Nicolas Sarkozy. Le président de la République ajoute : « Je ne suis pas décidé à laisser se casser le crédit impôt recherche, dispositif envié par le monde entier. »
« Le crédit impôt recherche est devenu un instrument incontournable dans la vie des entreprises puisque 86 % des entreprises sondées considèrent le CIR comme un dispositif vertueux. » C'est le principal enseignement du sixième « baromètre du financement de l'innovation », publié en décembre 2010 par Alma consulting group (1). L'étude indique par ailleurs que « 55 % des entreprises interrogées (2) estiment que le CIR a eu un impact positif et mesurable sur le maintien de l'emploi » et 45 % d'entre elles « constatent que le CIR eu un effet sur l'augmentation des embauches en R&D ». Ainsi, 69 % des entreprises déclarent que l'innovation « est la priorité stratégique pour sortir de la crise, devant le développement à l'international (39 %) et la réduction des coûts (36 %) ».
« Le pôle de compétitivité Route des lasers est exemplaire de la démarche que nous voulons mettre en oeuvre en France. Cette politique, nous allons la développer et la renforcer. Le pays ne peut pas faire l'économie d'une profonde mutation de ses universités, de ses organismes de recherche et de sa fiscalité (…). Mais aux parlementaires présents ici, je tiens à dire que je tiens beaucoup à ce que l'on ne touche pas au crédit impôt recherche dans le cadre de la discussion budgétaire », déclare Nicolas Sarkozy jeudi 14 octobre 2010 au centre d'études scientifiques et techniques du CEA au Barp (Gironde), à l'issue de sa visite du laser Mégajoule et de l'Institut lasers et plasmas. L'État a déjà mobilisé quatre milliards d'euros pour le crédit impôt recherche, au lieu des deux milliards envisagés au départ, indique le président de la République. Pour Nicolas Sarkozy, derrière ce succès, il ne faut pas voir le coût pour les finances publiques mais l'investissement des entreprises. « Je souhaite que cela nous coûte plus cher encore », lance le chef de l'État.
« Au sein du gouvernement, j'ai bon espoir que le travail de conviction sur l'importance du crédit impôt recherche soit terminé », déclare Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, jeudi 16 septembre 2010, lors de sa visite des laboratoires de recherche d'Alcatel-Lucent, à Villarceaux (Essonne). « Le président de la République, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre François Fillon ont dit vouloir maintenir le dispositif », ajoute la ministre. Et de poursuivre : « Certes, le CIR figure en haut de la liste des dépenses les plus coûteuses de l'État et nous sommes dans un contexte difficile qui nous oblige à réduire le déficit public. Néanmoins, ce dispositif fait partie des outils les plus évolués et des plus documentés et il serait tout à fait dommageable de s'y attaquer. »