En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La police fédérale et la police criminelle restent deux piliers de la police du pays », affirme le nouveau ministre de l'Intérieur allemand, Hans-Peter Friedrich (AEF Sécurité globale n°246825), à l'occasion du 60e anniversaire de la police fédérale, mardi 15 mars 2011. Il n'est donc « plus question d'une fusion entre la police criminelle et la police fédérale », indique le quotidien « Die Welt », en rappelant qu'il s'agissait du « projet phare » de l'ancien ministre Thomas de Maizière, devenu ministre de la Défense le 2 mars 2011 (AEF Sécurité globale n°252569) . Hans-Peter Friedrich précise cependant que les deux institutions « seront dans l'avenir plus étroitement liées », précise le journal. « Nous allons améliorer la coopération entre les deux organisations. Sous quelle forme et avec quelle intensité, c'est ce que je vais décider dans les prochaines semaines », souligne le ministre.
« Assurer la sécurité dans le cyberespace nécessite un fort engagement de l'État. Nous enregistrons statistiquement toutes les deux secondes une attaque sur l'internet allemand », affirme le ministre de l'Intérieur allemand, Thomas de Maizière, lors de la présentation en conseil des ministres de la nouvelle stratégie de cybersécurité, mercredi 23 février 2011. « Chaque semaine, une attaque réussie est comptabilisée contre une autorité fédérale et nous subissons quasiment quotidiennement des attaques lancées de pays étrangers », poursuit-il. La nouvelle stratégie vise à « assurer la cybersécurité à un niveau élevé en Allemagne, sans pour cela réduire les possibilités et les avantages du cyberespace », explique-t-il, en présentant la stratégie, ses « conséquences sur l'industrie et l'économie allemande », ainsi que le « centre national de défense », qui permettra sa coordination entre les différents ministères.
Le ministre de l'Intérieur allemand veut « une réforme rapide : la police criminelle et la police fédérale doivent fusionner en une seule direction de plus de 45 000 employés », indique le quotidien « Die Welt », le 9 décembre 2010. Thomas de Maizière souhaite ainsi suivre les recommandations d'un rapport évaluant les forces de sécurité du pays, qui lui a été remis à cette date par une commission d'experts. Cette fusion de la police criminelle, qui combat principalement le crime organisé et le terrorisme, et de la police fédérale, chargée notamment de la sécurité des matchs de football, des gares ou encore récemment de convois de déchets nucléaires, doit « apporter un gain de sécurité et d'efficacité », indique « Der Spiegel ». Une seule autorité réunirait donc ces deux polices, dirigée « soit par un super-chef » soit par une « direction du ministère de l'Intérieur ». Les premières décisions devraient être prises « au printemps 2011 pour une mise en oeuvre avant la fin de la période législative, en 2013 », précise-t-il.
« La sécurité intérieure est sur le point de s'effondrer », affirme Konrad Freiberg, président national du syndicat de la police Gdp (Gewerkschaft der Polizei), qui rassemble 170 000 membres, lundi 11 octobre 2010 à Berlin (Allemagne). Les missions de sécurisation des matchs de football, des manifestations ou d'« 'événements importants' » ont fortement augmenté, au détriment de la lutte quotidienne contre la criminalité et de la sécurité routière, explique-t-il. « La protection du citoyen au quotidien est défavorisée. La police manque de plus en plus de personnels, d'équipements et des lois nécessaires pour continuer à assurer la sécurité du pays », souligne-t-il, en demandant « davantage de considération de la part de la classe politique ».
Le nombre d'actes de violence contre des policiers allemands ayant entraîné des interruptions de travail de un à six jours est passé de 397 en 2005 à 768 en 2009, soit une évolution de 93,5 % en cinq ans, affirme l'institut de recherche en criminologie (KFN) de Basse-Saxe dans une étude (en allemand) intitulée « La violence contre les fonctionnaires de police » et publiée mercredi 26 mai 2010. Cette étude a été réalisée auprès de 22 579 policiers allemands par le directeur de l'institut, Christian Pfeiffer et les chercheurs Karoline Ellrich et Dirk Baier. Les ministres de l'Intérieur des Länder allemands, réunis vendredi 28 mai 2010 lors de leur rencontre annuelle, ont annoncé le renforcement des peines sanctionnant des actes de violence contre la police : ces actes devraient bientôt être passibles de trois ans de prison, contre deux ans à l'heure actuelle, selon le quotidien « Frankfurter Allgemeine Zeitung ».