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L'AFC (Association française de criminologie), présidée par Alain Blanc, président de chambre à la Cour d'appel de Douai, indique dans un communiqué daté du 14 mars 2011 qu'elle refuse de ramener la criminologie « dans un ensemble plus vaste intitulé 'criminologie, diplomatie, polémologie et stratégie' », puisque cette discipline n'a « rien à voir avec la stratégie ou la science de la guerre ». L'association s'oppose à un rapport d'étape publié par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui avait également lancé une consultation des universitaires sur les formations et la recherche en criminologie (AEF Sécurité globale n°246915).
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche lance un « débat sur les études, les recherches et les formations en criminologie à l'ensemble de la communauté universitaire », sur son site internet le 25 février 2011. Cette initiative fait suite à une série de rapports, dont le premier est la mission exploratoire sur « la formation et la recherche stratégique », remise au ministère en mars 2008 et animée par Alain Bauer, criminologue et professeur au Cnam (1). Suite à ce rapport, Valérie Pécresse a missionné, en septembre 2009, une conférence nationale de criminologie composée de huit membres et dirigée par Loïck Villerbu, professeur de psychologie à l'université de Rennes-I, afin de mener une enquête « sur la faisabilité, la mise en place et le développement des études, recherches et formations en criminologie », remise à la ministre en juin 2010. Enfin, un rapport d'étape du comité de suivi pour la mise en oeuvre du rapport Villerbu, dirigé par Christian Vallar, doyen de la faculté de droit et science politique de l'université de Nice a été installé fin 2010. Ce texte proposait notamment d'organiser « un vaste débat » afin « d'expliquer et d'expliciter les enjeux et les perspectives » en matière d'études, de formation et de recherche en criminologie.
L'université Toulouse-I Capitole propose dès la prochaine rentrée universitaire un nouveau diplôme d'université intitulé « Criminologie renforcée : psychologie criminelle et profilage », en formation ouverte à distance. Ce diplôme s'adresse à « tous ceux qui exercent ou se destinent à une carrière qui côtoie ou combat le phénomène criminel : étudiants, magistrats, avocats, éducateurs, personnels pénitentiaires… », énumère l'université. « L'équipe pédagogique internationale est composée de praticiens : psychologues, médecins, criminologues, sociologues, libéraux et universitaires, consultants et experts judiciaires », précise-t-elle.