En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Jérôme Bédier, le président de l'UESL (Union des entreprises et des salariés pour le logement), la structure faîtière d'Action logement (ex 1 % logement) s'apprête à quitter l'organisme paritaire. Ce départ pourrait avoir lieu « dès le prochain conseil de surveillance, mercredi 23 mars 2011 », selon « Les Échos » de ce jour. Le quotidien économique indique que Jean-Pierre Guillon, président du Medef Nord Pas-de-Calais, pourrait lui succéder. « Jean-Pierre Guillon fait partie des candidats sérieux pour lui succéder », confirment, de fait, à AEF Habitat et Urbanisme plusieurs bons connaisseurs du dossier. « Jean-Pierre Guillon gère un CIL [collecteur du 1 % logement] important dans le Nord. Il connaît en outre bien Action logement puisqu'il siège au conseil d'administration », précise un des experts. Dans ce cas, Michel Guilbaud, directeur général du Medef, pourrait entrer au conseil d'administration de l'organisme paritaire.
Jérôme Bédier quitte la présidence de la FCD (Fédération des entreprises du commerce et de la distribution), qu'il occupait depuis quinze ans, pour rejoindre le groupe de conseil Capgemini, annonce la fédération jeudi 3 février 2011 sans plus de précision sur ses nouvelles fonctions. À ce jour Jérôme Bédier est également président de la commission « Europe » ainsi que président du comité « logement » du Medef, et siège au conseil exécutif. Son avenir à ces postes après son départ de la FCD n'a pas encore été décidé par l'organisation patronale. Jérôme Bédier devrait toutefois conserver son mandat de président d'« Action logement » (ex 1 % Logement), indique l'organisation paritaire, jointe par AEF Habitat et Urbanisme.
« Le modèle [d'Action Logement] sera cassé si le décret d'emplois actuel est renouvelé à l'identique (…) Si on rééquilibre des choses sur le futur décret d'emploi, les choses ne tombent pas », déclare le secrétaire d'État chargé du Logement mercredi 26 janvier 2011, en marge des voeux de l'Anah (Agence nationale de l'habitat) (AEF Habitat et Urbanisme n°249810). Benoist Apparu précise que les discussions sur les emplois du 1 % logement pour la période triennale 2012-2014 qui doivent s'ouvrir prochainement porteront à la fois sur les montants alloués, y compris sous forme de subventions, et sur les modalités d'utilisation. « Avec Nathalie Kosciusko-Morizet, nous voulons boucler cette négociation au premier semestre 2011 pour donner de la visibilité à Action Logement et par conséquent à l'Anah, et à l'Anru. »
« Notre pays a plus que jamais besoin d'un ministère du Logement puissant. Je suis convaincu que si l'on a une réflexion efficace avec l'ensemble des partenaires, on devrait, sans augmenter l'effort global de la nation, disposer d'un système qui soit plus efficace, plus performant et surtout plus durable », affirme Jérôme Bédier, président (Medef) de l'Action Logement dans un entretien publié dans « La Tribune » (p. 35) du 8 novembre 2010 . Ce « n'est pas à Bercy de gérer la politique du logement de la France », estime-t-il, dénonçant de nouveau « une ponction [sur le 1 % logement de 1,3 milliard d'euros par an jusqu'en 2011] qui met en cause l'avenir du mouvement ». Cet entretien intervient alors qu'Action Logement entend renégocier avec le gouvernement dès la fin 2010 les emplois du 1 % logement pour la prochaine période triennale 2012-2014 (AEF Habitat et Urbanisme n°258085).
« Si, en notre âme et conscience, nous avons le sentiment que les discussions avec le gouvernement sur les emplois du 1 % logement pour la prochaine période triennale [2012-2014], ne permettent pas un maintien durable du mouvement, nous en tirerons toutes les conséquences », assure Jérôme Bédier, président (Medef) d'Action Logement. Les partenaires sociaux pourraient alors décider de se retirer du mouvement, ou de gérer « un plan de mise en extinction du système » lui-même, poursuit-il à l'occasion d'une rencontre avec la presse, mercredi 13 octobre 2010. Pour l'heure, le président d'Action Logement et son vice-président (CFDT), Jean-Luc Berho se veulent optimistes, considérant qu'après « une période d'affrontement liée à des décisions purement budgétaires », les discussions devraient maintenant se concentrer davantage sur le fond, à savoir le logement. « L'État s'est rendu compte de la situation de fragilité de certains des CIL [Collecteurs interprofessionnels du logement] », abonde Antoine Dubout, président du directoire de l'UESL (Union des entreprises et des salariés pour le logement, l'instance de gouvernance d'Action Logement).
« Établir un diagnostic, sur l'ensemble des territoires, des besoins – actuels et futurs – en matière de logement pour les jeunes travailleurs » pour mettre en exergue les zones connaissant des déséquilibres entre offre et demande, et « orienter une partie des fonds d'Action logement vers les jeunes en alternance ». Telles sont deux des préconisations du rapport issu des travaux des ateliers de l'apprentissage et de l'alternance (1), publié mercredi 5 mai 2010 sur le site gouvernemental dédié. « Chaque année, beaucoup trop de jeunes renoncent […] à un parcours en alternance, en raison notamment de difficultés à accéder à des solutions de logement adaptées », souligne en effet le document, dans sa « fiche action » consacrée au logement.
« Fin 2011 Action logement [ex 1 % logement] sera en cessation de paiement », réaffirment ses membres réunis pour la convention refondatrice du mouvement, mardi 30 mars 2010 à Roubaix ; ville où est né le dispositif qui allait devenir le 1 % logement au début des années 60. « Pour retrouver une capacité à remplir leur triple mission : produire, sécuriser et rénover pour le logement des salariés », les partenaires sociaux et les entreprises « proposent aux pouvoirs publics d'entreprendre comme ils l'ont déjà expérimenté dans le cadre de la GRL (garantie des risques locatifs), des partenariats public-privé à moyen et long terme permettant de soutenir de manière pérenne la politique du logement ». Pour faire vivre ce projet, les partenaires sociaux formulent cinq ensembles de propositions dans le livre blanc, « le logement des salariés au service de l'emploi : qui va répondre demain aux besoins ? » élaboré en vue de la convention refondatrice. Ils appellent également à une « amplification de la négociation paritaire nationale interprofessionnelle ».