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« Les exécutifs 'resserrés' des regroupements d'établissements candidats aux idex (PRES-EPCS, FCS…) ont organisé le détournement, à l'échelle du pays, de plusieurs dizaines de millions d'euros qui auraient dû être dévolus aux missions d'enseignement et de recherche du service public », écrit le Snesup-FSU dans un communiqué lundi 21 mars 2011, faisant référence à la rémunération des cabinets de conseil recrutés pour la rédaction des projets dans le cadre des investissements d'avenir ou du plan campus. Le syndicat, qui dénonce un « gaspillage indécent », « exige que soit fait le détail analytique des coûts engagés par chacun des établissements concernés, et que celui-ci fasse l'objet d'une présentation détaillée dans les conseils d'administration, pour éviter qu'ils soient dépossédés de leur rôle d'élaboration et de contrôle démocratique des budgets ».
« Nous ne voyons pas trop ce que nous aurions envie de faire avec Paris-VIII », déclare Jean-Claude Colliard, président du PRES Hesam et président de Paris-I Panthéon-Sorbonne, à l'occasion d'une conférence de presse jeudi 3 mars 2011, pour présenter l'idex « Novi Mundi » déposée par Hesam (AEF n°251489). Interrogé sur une éventuelle possibilité d'intégrer Paris-VIII dans le PRES afin de rapprocher les structures d'Hesam (1) et du campus Condorcet (2), Jean-Claude Colliard affirme : « Il me semble que nous avons déjà répondu à cette question et que la réponse a été claire. » Il rappelle par ailleurs que Paris-VIII va occuper 2 000 m² des 170 000 m² de Condorcet. « Et scientifiquement, on ne sait toujours pas ce que compte faire cette université dans ces 2 000 m², ni quelles équipes vont s'y installer », poursuit François Weil, président de l'EHESS. Jean-Claude Waquet, président de l'EPHE, poursuit : « Il y a plusieurs PRES sur le territoire du Quartier latin, il y aura plusieurs PRES sur celui de Condorcet. Il me semble qu'il n'y a pas de question. »
« Je voudrais vous alerter sur le fait que les voyants sont en train de passer au rouge », déclare Philippe-Henri Dutheil, avocat associé chez Ernst & Young et bâtonnier de l'ordre des avocats des Hauts de Seine, à l'occasion d'une conférence sur la recherche de fonds privés dans le cadre de l'autonomie des universités, organisée mercredi 8 décembre 2010 par le cabinet de conseil à La Défense. « Vous arrivez tous sur un marché qui n'est pas extensible et vos projets sont bien souvent compliqués à comprendre pour les donateurs. Sans oublier qu'un grand opérateur va très bientôt vous concurrencer de manière frontale : les hôpitaux. En effet la loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires) ouvre la possibilité de créer des fondations hospitalières qui arrivent donc sur le même marché de la collecte. Enfin, ajoutez à cela la possible suppression de l'avantage permis par la loi Tepa (jusqu'à 50 000 euros déductibles de l'ISF) si le gouvernement supprime l'ISF (impôt sur la fortune) : cet avantage a permis de récolter l'an passé 66 millions d'euros. À l'échelle de vos établissements, cela peut paraître beaucoup, mais pour l'État ce n'est que l'épaisseur du trait », détaille l'avocat qui intervenait devant une dizaine de cadres universitaires.