En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Quatre organisations syndicales françaises (CFDT, CGT, FO et Unsa) ainsi que la DGB, confédération des syndicats allemands, critiquent les mesures prévues par le « pacte de compétivité européen », s'inquiétant de leurs conséquences sociales, notamment sur les salaires, indiquent-elles à l'occasion d'une conférence de presse commune à Paris, mardi 22 mars 2011. Syndicats français et allemands estiment que les propositions contenues dans ce pacte « remettent en cause les droits des salariés et l'autonomie des partenaires sociaux dans le champ de la négociation collective ». Le « pacte de compétitivité européen », élaboré sur une initiative des gouvernements français et allemands et adopté par les dirigeants de la zone euro le 11 mars, doit être examiné par le Conseil européen les 24 et 25 mars 2011. Il prévoit une série de mesures afin de « renforcer la compétitivité européenne » et de réduire le niveau d'endettement des pays de l'Union européenne.
« Au niveau sectoriel, la récession semble avoir accéléré la tendance actuelle à la tertiairisation de l'emploi au détriment du primaire et des industries manufacturières […]. Dans les secteurs primaires et manufacturiers, les pertes d'emploi dues à la récession ont été plus nombreuses que prévu et le déclin de l'emploi se poursuit malgré la reprise de la demande de produits de ces secteurs. » C'est ce qu'indique une étude du Cedefop (Centre européen pour le développement de la formation professionnelle) consacrée à l'évolution des compétences sur le marché du travail européen qui vient d'être rendue publique. « Le principal message est que l'Europe doit s'attendre à court terme à une baisse importante de l'emploi. Il est trop tôt pour déterminer si l'impact de la récession sur les marchés du travail est enfin terminé ou pour établir quels seront les effets des mesures d'austérité que les pouvoirs publics commencent à mettre en oeuvre. »
Le Conseil de l'UE (Union européenne), réuni lundi 7 mars 2011, « invite les États membres, lorsqu'ils présenteront leurs programmes nationaux de réforme pour la mi-avril 2011, à concevoir des mesures appropriées, en fonction de la position de départ et des conditions qui sont les leurs ainsi qu'en respectant le rôle des partenaires sociaux nationaux, pour mettre en œuvre les lignes directrices pour l'emploi » de l'Union européenne, dans le cadre de sa stratégie Europe 2020 pour l'emploi et la croissance (AEF n°266103). Au total, les ministres en charge de l'Emploi, de la Politique sociale, de la Santé et des Consommateurs mettent en avant un certain nombre d'axes pour élaborer les politiques nationales.
« Il importe non de dépenser plus mais de dépenser mieux. Le budget européen doit être soumis à une discipline de maîtrise des dépenses s'inspirant de celle qui s'applique au budget national », affirme François Baroin, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, porte-parole du gouvernement, dans un point thématique sur les perspectives financières européennes pour la période 2014-2020 présenté lors du Conseil des ministres du mercredi 16 février 2011.
« Nous adoptons 'Europe 2020', notre nouvelle stratégie pour l'emploi et une croissance intelligente, durable et inclusive. Il s'agit d'un cadre cohérent qui permet à l'Union de tirer parti de l'ensemble de ses instruments et politiques, et aux États membres de coordonner davantage leur action », indique le Conseil européen dans ses conclusions, à la suite de la réunion des chefs d'État et de gouvernement de l'UE, à Bruxelles, jeudi 17 juin 2010. Cette stratégie « pour une croissance intelligente, durable et inclusive » prend la suite de la « Stratégie de Lisbonne » qui portait sur la période 2000-2010. Cette nouvelle stratégie compte cinq grands axes : « porter à 75 % le taux d'emploi » des personnes âgées de 20 à 64 ans, réduire de 20 millions le nombre de personnes pauvres, porter à 3 % du PIB les efforts de recherche et développement, améliorer les niveaux d'éducation et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La CES (Confédération européenne des syndicats) et les 82 organisations qui la composent ont adopté la « déclaration de Paris », jeudi 28 mai 2009, à l'occasion de leur assemblée générale de mi-mandat. « Le double objectif de cette déclaration est le suivant : combattre la crise et gagner demain. (…) Le syndicalisme européen doit saisir [l'occasion de la crise] pour aboutir à une meilleure société, plus équitable, et à une Europe sociale plus forte et plus intégrée », peut-on lire dans ce texte, sur lequel l'ensemble des organisations affiliées « s'engagent à se mobiliser ». Côté français, la CFDT, la CFTC, la CGT, FO et l'Unsa sont affiliées à la CES .