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La GRI (Global report initiative) note une « augmentation de 12 % du reporting extra-financier dans le secteur des mines et des métaux », le nombre de rapports passant de 103 à 115 de 2009 à 2010, indique-t-elle mercredi 23 mars 2011. « Plus de la moitié (62) de ces rapports suivent désormais les lignes directrices spécifiques au secteur. » Aujourd'hui, précise la GRI, « le secteur des mines arrive en 5e position » des secteurs qui produisent le plus de rapports.
La GRI (Global report initiative) publie la nouvelle version de ses lignes directrices « G3.1 », annonce-t-elle mercredi 23 mars 2011. Il s'agit d'un « complément » et d'une « mise à jour » des lignes directrices publiées en 2006 (« G3 »), qui se focalise sur « les questions critiques de la société actuelle : les droits de l'homme, l'égalité des sexes et l'impact sur les communautés locales ». Les lignes directrices de la GRI ont été publiées pour la première fois en juin 2000. Elles constituent, à l'échelle internationale, un cadre commun pour l'élaboration des rapports de développement durable. Une refonte plus profonde de la GRI pour des lignes directrices de nouvelles génération (« G4 ») est prévue pour 2013 et sera l'unique version valable en 2015.
« La responsabilité des entreprises, c'est la transparence, mais c'est aussi de payer le prix juste. Ce n'est pas faire des petits cadeaux comme la construction d'une école », affirme Brice Mackosso, co-coordinateur de l'ONG Publish what you pay au Congo-Brazzaville, membre exécutif de l'Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) au Congo. Il a assisté à la cinquième conférence de l'Itie, « La transparence compte », à l'OCDE à Paris, les 2 et 3 mars 2011 (L'AEF n°246690). Dans un interview à AEF, il fait le point sur ce que l'Itie a changé dans son pays et les problèmes qui se posent encore, comme « la crédibilité des chiffres ». Le Congo-Brazzaville est candidat à l'Itie, mais n'a pas encore été désigné « conforme ».
« Une nouvelle législation prétend promouvoir plus de transparence. Il ne faut pas chercher la transparence comme une fin en soi : c'est sans grand intérêt et parfois contre-productif. L'aspect volontaire est essentiel. Il faut respecter la souveraineté des États qui accueillent nos industries », déclare Yves-Louis Darricarrère, directeur général de la branche exploration-production de Total. Il s'exprime lors de la 5e conférence de l'Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives), « La transparence compte », à l'OCDE à Paris, les 2 et 3 mars 2011 (L'AEF n°246816)(1). La loi Dodd-Franck, votée au États-Unis en juillet 2010 et qui oblige les entreprises du secteur extractif cotées à la Bourse de New York à déclarer les versements qu'elles effectuent aux gouvernements des pays dans lesquels elles opèrent (L'AEF n°263445) a été au coeur des débats.
Six pays de plus sont « conformes aux normes de transparence » de l'Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) : la République Centrafricaine, la République Kirghize, le Niger, le Nigeria, la Norvège et le Yémen, annonce l'initiative mercredi 2 mars 2011, lors de sa cinquième conférence, « La transparence compte », à l'OCDE à Paris (L'AEF n°246952). Il s'agit d'une « norme mondiale visant à ce que les entreprises des secteurs pétrolier, gazier et minier publient ce qu'elles versent et les gouvernements ce qu'ils perçoivent pour une meilleure transparence ». Le nombre total de pays « conformes à l'Itie » s'élève désormais à onze (1).
La conférence annuelle de l'Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) sera « le moment idéal pour faire un bilan des actions effectuées et pour discuter de ce qui peut éventuellement être fait dans le but de promouvoir la transparence dans les industries extractives », estime l'ONG One (1). La conférence de l'Itie se déroulera les 2 et 3 Mars 2011, à l'OCDE à Paris. Ouverte aux gouvernements, aux entreprises et à la société civile, elle vise à faire le bilan, pays par pays, des initiatives en matière de transparence des industries extractives. One organise, avec les ONG Global watch et Publish what you pay, une conférence la veille, le 1er mars, sur la transparence et la régulation des industries extractives.