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« L'Essor se sent investi d'une mission de défense des gendarmes et de la gendarmerie afin qu'elle conserve son statut militaire », affirme à AEF Sécurité globale le rédacteur en chef du mensuel, Jean-Claude Seguin. Pour lui, « L'Essor » est « la seule publication corporative » dans un monde « où l'on a l'impression que l'on ne se préoccupe que des policiers ». Interrogé sur le rôle du CFMG (Conseil de la fonction militaire de la gendarmerie), Jean-Claude Seguin indique que cette instance de consultation « essaie tant bien que mal de faire progresser la communication dans la gendarmerie, communication qui n'a pas suivi l'évolution des mentalités et des techniques ». En matière de liberté d'expression et de communication, il souligne que « la direction semble dans l'incapacité d'aller de l'avant. On peut regretter le temps où un magistrat placé à la tête de la DGGN était plus libre de faire avancer les choses ». Concernant le courrier que lui a adressé le directeur général de la gendarmerie en février dernier pour dénoncer la vision « tronquée » du dernier numéro de « L'Essor », Jean-Claude Seguin indique avoir « déjà eu des incidents similaires avec les précédents DGGN » et estime qu'il ne s'agit pas d'un « événement majeur » (AEF Sécurité globale n°245736).
« J'ai récemment pris connaissance du numéro 433 de 'L'Essor'. Dans plusieurs articles, j'observe que vous présentez une vision systématiquement tronquée, partiale, voir caricaturale des questions abordées », écrit le directeur général de la gendarmerie dans un courrier adressé le 25 février 2011 au rédacteur en chef de « L'Essor de la gendarmerie nationale », Jean-Claude Seguin (AEF Sécurité globale n°247320). Dans ce courrier, publié mercredi 16 mars 2011 par l'Adefdromil (Association de défense des droits des militaires), le général Jacques Mignaux conteste notamment la teneur de deux articles intitulés « CRS/Mobiles, la parité bafouée » et « Cérémonie aux Invalides, un hommage au rabais ». Selon lui, le premier est « délibérément partisan et contraire à la réalité », tandis que « la tonalité du second est indécente et irrespectueuse au regard du caractère particulièrement solennel de l'hommage rendu aux personnels de la gendarmerie morts ou blessés gravement dans l'accomplissement de leur devoir ».
« CRS/Mobiles, la parité bafouée », titre « L'Essor de la gendarmerie nationale » dans son numéro de mars 2011. Le mensuel publié par l'UNPRG (Union national du personnel en retraite de la gendarmerie) revient sur la décision du ministère de l'Intérieur de ne supprimer aucune compagnie républicaine de sécurité et la met en perspective avec la dissolution de quinze escadrons de gendarmerie mobile (AEF Sécurité globale n°249418). « Cette victoire des CRS est le symbole d'une disparité totale », affirme le rédacteur en chef, Jean-Claude Seguin, dans le dossier du mois. Il évoque un « traitement discriminatoire et injuste » et affirme que les gendarmes « n'ont pu compter ni sur le CFMG (Conseil de la fonction militaire de la gendarmerie), ni sur les 'nouvelles' instances de concertation pour intervenir et défendre leur point de vue dans le débat public ». Il rappelle que « L'Essor » et l'UNPRG ont demandé un moratoire des suppressions d'escadrons (AEF Sécurité globale n°249361).
L'UNPRG (Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie) et le journal « L'Essor de la gendarmerie nationale » demandent un « moratoire sur la suppression de tout escadron de gendarmerie mobile » après la décision du ministère de l'Intérieur de maintenir deux compagnies de CRS, mardi 1er février 2011 (AEF Sécurité globale n°249418). L'UNPRG et « L'Essor » rappellent que « depuis le 1er septembre 2010 huit escadrons de gendarmerie mobile ont été supprimés à Besançon, Dijon, Strasbourg, Toulouse, Mont-de-Marsan, Saint-Malo, Satory et Melun » et indiquent que ces suppressions, « ainsi que celles de brigades territoriales, se sont effectuées dans un silence assourdissant ». Ils précisent également que « la disparition de l'escadron de Narbonne est en cours » et affirment que « six autres sont programmés pour être rayés des effectifs en 2011 », dont ceux de Nantes et Rennes (AEF Sécurité globale n°249488) .
« Intérieur/Justice. La guerre ouverte », titre « L'Essor de la gendarmerie nationale » dans son numéro de janvier 2011. Le mensuel publié par l'Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie revient sur la condamnation, par le tribunal de grande instance de Bobigny, de sept policiers à des peines de six mois à un an de prison ferme pour avoir accusé un homme à tort. « La manifestation de policiers de Seine-Saint-Denis en soutien à leurs collègues condamnés pour des faits graves est la résultante d'un jeu dangereux », estime « L'Essor », qui souligne que « le fait de dénoncer l'action des magistrats permet surtout de faire oublier que la pression du résultat, qui doit de nos jours être rapide, chiffrable et médiatique, peut entraîner ce genre de dérive ». Le mensuel, qui précise ne pas porter « d'appréciation sur les peines prononcées », note cependant que « cette affaire a été jugée devant un tribunal correctionnel, alors que les faits peuvent relever de la cour d'assises ».