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Le Snics-FSU et la Snies-Unsa appellent à la mobilisation les infirmières de l'Éducation nationale mardi 29 mars 2011 à Paris, annoncent-ils jeudi 24 mars 2011. Les deux syndicats exigent « l'application immédiate du reclassement en catégorie A des infirmières ». « L'annonce à plusieurs reprises par le ministère de l'Éducation nationale de la création d'un corps d'accueil en catégorie A, est sans cesse différée. Les retards de carrière injustifiés et inacceptables pour nos collègues s'accumulent par rapport à leurs homologues de la fonction publique hospitalière », expliquent-elles. Interrogé en février par la député Catherine Génisson (SRC, Pas-de-Calais), à l'Assemblée nationale, Luc Chatel a indiqué avoir « demandé » à François Baroin, ministre du Budget et de la Fonction publique, « d'élaborer les textes créant un corps de catégorie A au sein de la fonction publique d'État dans le courant du premier semestre 2011 » (AEF n°249011).
« Je veux rappeler que, dans le cadre de la création de la catégorie A pour les infirmières de la fonction publique hospitalière - dont certaines sont détachées et exercent dans des établissements scolaires -, il est tout à fait légitime que les infirmières de l'Éducation nationale revendiquent la création d'un corps équivalent dans la fonction publique d'État. J'ai d'ailleurs déjà demandé à mon collègue François Baroin, ministre du Budget et de la Fonction publique, d'élaborer les textes créant un corps de catégorie A au sein de la fonction publique d'État dans le courant du premier semestre 2011 », indique Luc Chatel le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, mardi 1er février 2011. Le ministre est interrogé par la député Catherine Génisson (SRC, Pas-de-Calais), à l'Assemblée nationale. Le Snies-Unsa pointait en décembre 2010 l'absence de « calendrier sur ces éventuelles négociations, mais surtout les modalités du passage en catégorie A » (AEF n°253383).
« Nous avons eu lecture d'une lettre de Luc Chatel [ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative], datée du 8 décembre 2010 et envoyée au ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la réforme de l'État, dans laquelle il demande l'ouverture de négociations sur le passage en catégorie A des infirmières de l'Éducation nationale », indique à AEF, vendredi 10 décembre 2010, Brigitte Accart, secrétaire générale du Snies-Unsa. Le Snies et le Snics-FSU étaient reçus à ce sujet au ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative jeudi 9 décembre 2010 (AEF n°254339).
Le 9 décembre 2010 « est une journée d'action des infirmières de l'Éducation nationale » à l'appel du Snics-FSU et du Snies-Unsa, qui ont tous deux déposé un préavis de grève. « Notre profession […] est porteuse d'une revendication légitime qui demeure aujourd'hui sans réponse malgré les engagements pris par le ministre de l'Éducation nationale […] d'une application sans retard, par rapport à la fonction publique hospitalière du passage en catégorie A des infirmières de l'Éducation nationale », indiquent les deux organisations syndicales dans un communiqué commun, mardi 30 novembre 2010.
Une monographie des infirmières et infirmiers de l'Éducation nationale, dont AEF a eu copie, fait apparaître « un déficit structurel de vivier de candidats au concours ». Selon le Snics-FSU, « les conséquences sont redoutables puisque pour cette année sur 8 091 postes infirmiers, seuls 6 673 équivalents temps plein sont utilisés. Au total le corps des infirmier(e)s perd 1 418 emplois soit une perte de 17,52 % du nombre global d'emplois infirmiers », s'inquiète-t-il dans un communiqué jeudi 7 octobre 2010.
« Le ministère dit reconnaître le rôle majeur des médecins de l'Éducation nationale comme pilotes et experts. En fait, sa préoccupation semble surtout de trouver des 'opérateurs' externes à l'institution pour répondre à son futur plan [de santé pour les élèves], plutôt que de donner enfin des moyens nécessaires à un service qui se montre indispensable et compétent face à des besoins de santé publique reconnus par tous », estiment dans un communiqué daté du mardi 14 septembre 2010 trois syndicats de médecins scolaires : le SNMSU-Unsa Éducation, le Snamspen-UCMSF et le Smeden-FO. « Le ministère a-t-il conscience d'organiser, au mépris de la loi et des besoins de santé des jeunes, la suppression d'un service de médecins spécifiquement dédié aux enfants et adolescents à l'école et à leur famille ? », interrogent les trois syndicats.