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L'Anah (Agence nationale de l'habitat) a distribué 556 millions d'euros de subventions en 2010 dont 488 millions aux propriétaires pour le financement de leurs travaux, indique la structure dans ses « Chiffres clés 2010 », qu'elle vient de publier. En complément, l'Agence a accordé 36,5 millions d'euros pour « l'humanisation des centres d'hébergement », 21,9 millions d'euros pour l'ingénierie (conception, études, etc.), - soit une croissance de 27 % par rapport à 2009 -, et 9,9 millions d'euros aux RHI (opérations de résorption de l'habitat insalubre). Ces aides ont généré un volume global de travaux éligibles de 1,4 milliard d'euros. Elles ont permis de traiter 107 328 logements, dont 86 844 via les aides directes aux propriétaires et 20 484 logements au travers de 480 syndicats de copropriétaires.
Deux millions de ménages auraient besoin d'une adaptation de leurs logements au cours des prochaines années pour un coût total de travaux estimé à 24 milliards d'euros. C'est ce qui ressort d'une note de l'Anah (Agence nationale de l'habitat), intitulée « Dépendance et logement : les enjeux d'aujourd'hui ». Datée du 10 mars 2011, le document dévoilé lundi par « Le Figaro » ne comporte pas de diagnostics de logements, précise l'Agence interrogée par AEF Habitat et Urbanisme. C'est une « estimation globale » fondée sur la situation des personnes (en fonction de son âge, son statut - propriétaire occupant ou non -, etc.) à partir d'une étude de la Drees (direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) en 2008 sur la fréquence des problèmes de dépendance chez les personnes âgées. « Une politique incitative serait nécessaire » pour encourager les ménages concernés à faire les travaux, souligne l'Anah qui plaide pour une aide en faveur des plus modestes. Estimant à 830 000 le nombre de ménages éligibles aux aides de l'Agence, elle juge qu' « une intervention significative sur ce champ pourrait viser environ 400 000 logements sur dix ans », pour un coût annuel de 200 millions d'euros.
Améliorer « la prévention pour mieux identifier les copropriétés fragiles » et réviser « ses conditions d'aides aux travaux » : telles sont les deux chantiers que s'est fixée l'Anah (Agence nationale pour l'habitat) en 2011 afin d'optimiser « à enveloppe constante » l'efficacité des aides versées aux syndicats de copropriétaires, explique à AEF Habitat et Urbanisme sa directrice, Isabelle Rougier. « Complexe », ce pan d'aide avait pour l'instant échappé à la refonte du régime d'aides de l'Agence conduite en 2010 s'accompagnant notamment d'un recentrage en direction de l'habitat dégradé et des propriétaires occupants modestes (AEF Habitat et Urbanisme n°249810). L'Agence qui « est encore à l'état de réflexion » se donne jusqu'à la fin de l'année pour mener à bien ce réaménagement.
Organiser une meilleure articulation des actions en matière de prévention de la perte d'autonomie et de lutte contre la précarité énergétique des personnes retraitées. C'est l'objectif de la convention signée mi-janvier 2011 entre l'Anah (Agence nationale pour l'habitat) et la Cnav (Caisse nationale d'assurance vieillesse) (1) dans le cadre du programme « Habiter mieux ». Géré par l'Anah, dans le cadre des investissements d'avenir, ce programme vise la réhabilitation de 300 000 logements appartenant à des propriétaires occupants modestes sur la période 2010-2017 pour un montant de 1,25 milliard d'euros (AEF Habitat et Urbanisme n°263624). Les signataires de la convention s'accordent pour une durée de sept ans à développer un meilleur accompagnement des retraités dans leurs démarches d'amélioration de leur logement, à assurer une plus grande solvabilisation des retraités pour la réalisation des travaux nécessaires et à harmoniser les instruments et les conditions financières de mise en œuvre.
« L'année qui vient de s'écouler a entériné une profonde mutation de notre Agence » avec la réforme du régime d'aides (1), déclare Dominique Braye, président de l'Anah (Agence nationale de l'habitat), à l'occasion de la présentation de ses voeux, mercredi 26 janvier 2011 (AEF Habitat et Urbanisme n°256673). « L'année 2011 sera donc une année charnière puisque nous rentrons maintenant dans une phase opérationnelle de cette réforme », ajoute-t-il. « Il y a un an à la cérémonie de voeux, nous avions engagé un processus, et très objectivement, ce n'est pas tous les jours qu'à la cérémonie de voeux suivante, le processus est abouti, concrétisé », se félicite le secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu, saluant « une vraie capacité d'adaptation ». Des succès qui, selon Dominique Braye, ne sauraient masquer les inquiétudes qui pèsent sur l'avenir concernant le financement et le déménagement de l'Agence.
« Offrir au particulier, ou au professionnel qui l'accompagne, des points de repères sur les travaux prioritaires (prix des travaux, économies d'énergie escomptées, temps de retour sur investissement) et les solutions techniques à mettre en oeuvre au moindre coût. » Tel est l'objectif du guide pratique que vient de publier l'Anah (Agence nationale de l'habitat) sur « les travaux de rénovation thermique les plus efficaces ». « Coût des travaux, temps de retour sur investissement, amélioration technique et gain sur la facture énergétique après travaux… Tout a été ici évalué et chiffré pour faciliter la compréhension et la mise en oeuvre rapide d'une réhabilitation nécessaire et efficace », indique l'avant-propos. L'aide aux ménages afin d'améliorer la performance énergétique des logements privés « énergivores » fait partie des nouvelles missions de l'Anah dans le cadre du programme « Habiter mieux » du « grand emprunt ».
« Le prélèvement de péréquation de 340 millions d'euros sur les fonds des organismes HLM servira, dès 2011, à abonder le budget des aides à la pierre à hauteur de 80 millions d'euros tandis que le reste ira financer des opérations de l'Anru [Agence nationale pour la rénovation urbaine] et de l'Anah [Agence nationale de l'habitat] », explique à AEF Habitat et Urbanisme le cabinet de Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement, mardi 27 juillet 2010, en marge de la signature d'un accord cadre avec le groupe ICF, à Ermont (Val d'Oise). L'entourage du ministre précise que ce prélèvement « viendra en plus des aides à la pierre et non pas à leur place » comme l'a expliqué l'USH (Union sociale de l'habitat) (AEF Habitat et Urbanisme n°263212). Ainsi, Benoist Apparu assure que les aides à la pierre s'élèveront, en crédits de paiement, « à 450 millions pour 2011, 360 millions pour 2012 et 280 millions pour 2013, sans compter les montants issus de la contribution de péréquation demandée aux organismes HLM ».