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Le Snes-FSU et le Snuipp-FSU « demandent au ministère des Affaires étrangères [et européennes] qu'il considère légitime le droit de retrait exercé par certains personnels devant un danger grave et imminent », relaye le Snuipp-FSU vendredi 1er avril. Alors que le lycée français de Tokyo doit rouvrir lundi 4 avril 2011 (AEF n°244521), les deux syndicats estiment que « les raisons qui avaient conduit à la fermeture de l'établissement et au départ d'une grande partie des élèves et des personnels [vers le sud du pays] demeurent », en voulant pour preuve que « le Japon a été contraint de demander l'aide des experts français du nucléaire. »
« L'annonce d'une réouverture du lycée français de Tokyo le 4 avril prochain inquiète [les personnels en poste dans ce lycée] à juste titre. La situation à la centrale de Fukushima s'oriente chaque jour un peu plus vers une catastrophe nucléaire majeure dont les répercussions sur l'environnement et la santé humaine sont porteuses de risques difficilement mesurables aujourd'hui », écrivent Patrick Gonthier, secrétaire général de l'Unsa-Éducation, Jean-Yves Rocca, secrétaire général d'A&I-Unsa et Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa, dans une lettre commune adressée à Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, mercredi 30 mars 2011. La lettre est envoyée en copie à Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative et à Anne-Marie Descôtes, directrice de l'AEFE.