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« Dans le futur, il n'est pas exclu que la maternelle devienne obligatoire », déclare Jean-Michel Blanquer, Dgesco, lors de la clôture du colloque de l'Association française des Administrateurs de l'Éducation, dimanche 3 avril 2011, à Tours, Indre-et-Loire (1). « Pour ma part, je n'y vois que des avantages, et cela consacrerait ce qui est une réalité pour 99 % des élèves. C'est une idée à suivre, mais il faut en voir toutes les conséquences », renchérit le Dgesco.
La ville de Grenoble travaille avec les établissements et l'inspection pédagogique afin d'assurer à la rentrée 2011 la continuité entre les programmes d'apprentissage de la lecture et du langage « PARLER Bambin » et « PARLER » dans les quartiers Zus, affirme Olivier Noblecourt, adjoint à l'action sociale et familiale de la ville de Grenoble (PS), vice-président du CCAS, dans un entretien à AEF, le 9 février 2011. L'adjoint à l'action sociale et familiale de Grenoble souhaite que ces programmes soient « intégrés dans le fonctionnement normal, quotidien, de certaines écoles, et qu'ils deviennent une politique publique ».
« J'ai voulu la masterisation de la formation des enseignants. Mais passer de l'IUFM à l'université et d'un niveau licence à un niveau master ne suffit pas. Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de reconnaître qu'il faut améliorer notre système », déclare Nicolas Sarkozy, lors de ses vœux au « monde de la connaissance et de la culture », mercredi 19 janvier 2011, au Grand Palais à Paris. « Mon souci c'est de mettre devant les enfants des professeurs mieux formés », insiste le Président de la République. « Je voudrais dire aux organisations syndicales qui sont là et à celles qui ne sont pas là, et ce qui est parfaitement leur droit, que nous devons réfléchir autrement qu'en quantité, mais en qualité. » La FSU, l'Unsa-Éducation, le Sgen-CFDT et la CGT ont décliné l'invitation du président de la République. « La réponse ne peut pas être uniquement dans le nombre des effectifs mais dans la qualité de la formation et de la rémunération ». « Nous avons mis depuis 2007, un milliard d'euros de plus dans la rémunération des enseignants. C'est le chantier de l'avenir ».
« Je ne supporte plus l'argument lancé contre toute politique publique selon lequel 'ce n'est pas avec ça que vous allez résoudre le problème de l'école'. C'est pour moi le degré zéro de la réflexion », déclare Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, venu parler des internats d'excellence au congrès interacadémique de l'AFAE qui se tenait samedi 8 janvier 2011 au lycée Henri-IV à Paris. Le Dgesco s'exprimait sur le thème « L'excellence aujourd'hui ou la refondation du mérite » devant une centaine d'inspecteurs, chefs d'établissement, enseignants et personnels d'éducation.
« Des masters en alternance seront proposés dans certains endroits à la rentrée prochaine », annonce Luc Chatel mercredi 1er décembre 2010. Le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative dresse devant la presse un « point d'étape sur l'année scolaire 2010-2011 », notamment sur la mise en place de la masterisation. Le master en alternance n'est « pas encore prêt », ajoute-t-il. « Le rôle d'un ministre est de regarder comment on peut s'améliorer. Avec mon nouveau conseiller social Serge Fuster [qui remplace Erik Roser, nommé doyen de l'Inspection générale] nous rencontrons les principaux responsables des organisations syndicales. J'attends de leur part un bilan sur la masterisation que nous confronterons avec le nôtre. »