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« Pour muscler la compétitivité de la France, nous créerons une Banque publique d'investissement, qui investira dans la recherche et l'innovation, soutiendra les PME-PMI, prendra des participations dans les activités stratégiques et les filières industrielles d'avenir, et dont les moyens seront mobilisés sous la forme de fonds régionaux en co-pilotage avec les régions. » Telle est l'une des « propositions » qui composent le « projet » du Parti socialiste, rendu public mardi 5 avril 2011. Cette banque « regroupera autour de la Caisse des dépôts des outils existants pour les rendre plus performants – Oséo, l'emprunt national, le Fonds stratégique d'investissement, les structures d'accompagnement des entreprises de la Banque de France et de la Banque postale, ainsi que les structures régionales de capital-investissement ». Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS à l'enseignement supérieur et à la recherche, indique à AEF qu'un « forum des idées » sur l'enseignement supérieur et la recherche devrait se tenir à Toulouse le 18 mai 2011.
« Nous augmenterons significativement l'effort de la nation pour la recherche et l'enseignement supérieur afin d'atteindre les 3 % du PIB d'ici la fin de la législature », écrit le Parti socialiste dans son projet pour 2012, rendu public mardi 5 avril 2011, rappelant que « la France se situe en dessous de la moyenne des pays de l'OCDE pour la dépense par étudiant ». « Un plan pluriannuel de création d'emplois scientifiques sera voté. Les carrières des chercheurs et des enseignants-chercheurs seront revalorisées », annonce le PS. S'il compte augmenter la « part publique » du financement, il précise qu'il « sera également nécessaire de développer les ressources propres des universités, en encourageant notamment la création de fondations ». Bertrand Monthubert, secrétaire national à l'enseignement supérieur et à la recherche pour le Parti socialiste, précise par ailleurs à AEF qu'un « forum des idées sur l'enseignement supérieur et la recherche » se tiendra à Toulouse le 18 mai 2011.
« Les choix effectués par le jury ont tracé une ligne de démarcation entre les lauréats et les recalés, allant jusqu'à diviser des équipes au sein d'un même laboratoire », affirme le Snesup vendredi 25 mars 2011, en réaction à l'annonce, le même jour, des 100 labex lauréats de la première vague de l'appel à projets des laboratoires d'excellence du programme d'investissements d'avenir (AEF n°244929). « La mise en conformité des projets avec les orientations de la SNRI [stratégie nationale de recherche et d'innovation] et les reculs démocratiques imposés aux groupements d'établissements (universités fusionnées, PRES-EPCS, FCS) ont constitué les critères affichés de sélection. Mais la sélection effective a également laissé la place à l'arbitraire voire à des règlements de comptes, sans grand rapport avec des critères objectifs et scientifiques », poursuit le syndicat.
« Au mépris du bon sens et de l'efficacité, Nicolas Sarkozy assume – revendique même – le dévoiement de ce dispositif devenu extrêmement coûteux (4,2 milliards d'euros) au profit des grandes entreprises. Pourtant, c'est bien lorsqu'il s'adresse au PME indépendantes que le CIR est le plus utile et le plus rentable », écrit Bertrand Monthubert, secrétaire national à la recherche et à l'enseignement supérieur et à la recherche du Parti socialiste, dans un tribune publiée sur son blog, vendredi 18 mars 2011. Il répond ainsi aux propos du président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a déclaré, mercredi 16 mars 2011 devant les chefs d'entreprises d'Oséo Excellence, que le CIR devait « également profiter aux grandes entreprises » (AEF n°245652).
« Après des décennies de sous-investissement et d'indifférence […], la France est de retour dans la bataille mondiale de l'intelligence », écrit Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans une tribune intitulée « Budget de l'enseignement supérieur et de la recherche : la réalité qui dérange », publiée sur le site du « Monde », jeudi 24 février 2011. Elle ajoute que « depuis 2007, les hausses de budget atteignent 22 % pour les universités, 21 % pour l'Inserm ou bien encore 14 % pour le CNRS ». « En cinq années à peine, l'université et la recherche françaises auront rattrapé leur retard avec neuf milliards d'euros supplémentaires », poursuit Valérie Pécresse.
« Via le grand emprunt et le plan Campus, le gouvernement affirme avoir débloqué plus de 20 milliards d'euros pour l'enseignement Supérieur et la recherche. Cependant, il ne dit pas que cette somme n'est pas une vraie dotation mais qu'elle est, pour l'essentiel, 'placée' auprès de la CDC, ce qui signifie que les universités et les laboratoires ne recevront que les intérêts. » C'est ce qu'indique Bertrand Monthubert, secrétaire national du Parti socialiste à l'enseignement supérieur et à la recherche, dans le premier numéro de la « Lettre de l'enseignement supérieur et de la recherche » publiée par le PS, datée de septembre 2010 et diffusée lundi 27 septembre 2010. Et d'ajouter : « Le gouvernement joue sur les chiffres en présentant en une seule fois les fonds qui seront débloqués non pas cette année, mais pendant les prochaines années. Effet d'annonce garanti. »
« La France a besoin de retrouver l'efficacité économique », déclare Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, lors de son discours de clôture de l'université d'été du parti à La Rochelle (Charente-Maritime), dimanche 29 août 2010. « Nous ferons le choix de l'innovation », promet-elle, soulignant que « le soutien de la recherche et de l'université n'est pas une priorité de l'actuel gouvernement, alors qu'il faut fixer en France les 'pépites' de la croissance du futur ». La dirigeante socialiste ajoute : « Nous soutiendrons le développement des entreprises innovantes, notamment dans le secteur des bio, nano, green, technologies de l'information dont les déclinaisons concernent toute l'économie. » Le projet socialiste sera présenté au printemps 2011 « dans sa globalité et sa cohérence », annonce Martine Aubry.