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Au moment de leur entrée en formation d'ingénieur en alternance dispensée par le Cesi, les candidats ont en moyenne 10,5 années d'expérience professionnelle, selon les premiers résultats d'une enquête menée en partenariat par l'organisme de formation et l'Apec (Agence pour l'emploi des cadres) rendus publics vendredi 1er avril 2011 à l'occasion des 50 ans de l'AIcesi (association des ingénieurs du Cesi). Pour rappel, l'entrée dans cette formation d'ingénieur est ouverte aux salariés titulaires d'un Bac +2 et ayant au moins trois ans d'expérience professionnelle. L'école d'ingénieurs du Cesi forme un millier d'ingénieurs par an par les voies de l'alternance ou de la formation continue. Les résultats globaux de cette étude, réalisée début 2011 auprès de 778 ingénieurs diplômés par l'école, devraient être connus courant mai 2011.
« Le Cesi va lancer une Fondation Cesi destinée à soutenir des actions ou des personnes méritantes dans leur accès à la formation », annonce Hilaire de Chergé, directeur général du Cesi, à l'occasion des 50 ans de l'AIcesi (association des ingénieurs du Cesi) qui s'est déroulé vendredi 1er avril 2011 à Paris. « Depuis 50 ans, le Cesi se rend compte que les besoins sont plus larges que ceux auxquels il peut répondre au travers de son activité commerciale. » La fondation permettra à l'organisme de formation de « démultiplier son action et d'être plus proche de son objectif de service public ». Le lancement de cette fondation, en 2012, est un des « trois engagements forts » annoncés par le directeur général du Cesi avec l'ouverture d'un campus numérique pour tous ses étudiants et stagiaires et le « renforcement » de ses liens avec ses anciens diplômés.
Le conseil régional de Poitou-Charentes, le rectorat de Poitiers et l'organisme de formation Cesi vont « mettre en place, par la voie de l'apprentissage, des cursus métiers qui permettent d'accompagner l'intégration de bacheliers en formation d'ingénieur ». Signée le 26 janvier 2011, cette convention doit concerner 48 apprentis en 2011, indique l'organisme de formation dans un communiqué diffusé lundi 21 mars 2011. Dans le cadre de cette convention, quatre « parcours métiers orientés vers le BTP, l'Informatique, la qualité-sécurité-environnement, la performance industrielle » vont être proposés intégralement par apprentissage dès la rentrée de septembre prochain. Pour Philippe Donatien, directeur du CFA académique du rectorat de Poitiers, « ces ouvertures sont innovantes car elles concernent l'ouverture de formations sur titre RNCP [Répertoire national des certifications professionnelles] combinées à une préparation intégrée à l'école d'ingénieurs du Cesi ».
La subvention que le Cesi perçoit au titre de ses formations d'ingénieur par la formation continue (1) est amenée à disparaître en 2012 comme le prévoit le PLF (projet de loi de finances) pour 2011. « Il est proprement scandaleux de s'attaquer à un outil de promotion sociale qui prouve chaque année son efficacité », dénonce le directeur général du Cesi, Jacques Bahry. Il indique à l'AEF que le taux de reclassement à l'issue de ces formations avoisine les « 95 % », six mois après leur terme. En 1996, le Cesi percevait une subvention de 4,6 millions d'euros pour former 200 ingénieurs dans le cadre de cette formation généraliste. En 2006, la subvention de l'État à l'organisme a été réduite à 3,3 millions d'euros, puis à 2,35 millions d'euros en 2009 et 1,674 million d'euros en 2010. Le PLF pour 2011 confirme cette baisse puisque la subvention de l'État s'établira à 1,451 million d'euro en 2011 ainsi que sa suppression à compter de 2012.
Hilaire de Chergé, qui vient de rejoindre le Cesi au début du mois de juin 2010, prendra la direction générale de l'organisme de formation, au plus tard le 1er janvier 2011. Il remplacera dans cette fonction Jacques Bahry, qui assure la fonction de directeur général du Cesi depuis 28 ans, souligne le communiqué diffusé par l'organisme de formation mercredi 16 juin 2010. Jacques Bahry, qui prend sa retraite à la fin de l'année 2010, restera toutefois impliqué au sein du Cesi au travers d'un rôle de délégué général qui lui permettra d'assurer des « missions extérieures de représentation » de l'organisme de formation indique-t-il à l'AEF. Dans le même temps, une fonction de directeur général adjoint du groupe Cesi est créée et sera occupée, à compter du 1er janvier 2011, par Vincent Cohas, actuel directeur de Cesi SAS, l'entité du groupe qui couvre les deux marques, « Cesi Entreprises » et « Exia.Cesi », dédiées au marché privé de la formation et à la clientèle des entreprises en France.
Les ingénieurs ayant été formés par le Cesi dans le cadre de la formation d'ingénieur par l'apprentissage gardent un sentiment très positif vis-à-vis de leur formation. Près de 90 % d'entre eux recommanderaient ainsi l'apprentissage à un jeune pour poursuivre ses études comme l'indique l'étude sur « les ingénieurs Cesi formés par l'apprentissage depuis 20 ans » réalisée par l'EI.Cesi (l'école d'ingénieur de l'organisme de formation) en collaboration avec le Cefi (Comité d'études sur les formations d'ingénieurs) et présentée jeudi 6 mai 2010 à Paris. Sur près de 4 200 ingénieurs ayant été formés par la voie de l'apprentissage par le Cesi, 923 ont répondu à l'étude. Ils déclarent principalement avoir choisi la voie de l'apprentissage en raison de l'alternance école-entreprise (85 %) et dans l'espoir de s'insérer plus facilement (80 %). En revanche, le « rejet des voies traditionnelles d'études » et le fait que l'apprentissage représentait la « seule possibilité pour poursuivre [leurs] études (peu ou pas de financement de la famille) » sont les sources de motivations les moins citées par les ingénieurs interrogés (respectivement 25 % et 32 %).