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« Le fossé entre policiers et gendarmes continue de se creuser avec les nouvelles grilles indiciaires », indique « L'Essor de la gendarmerie nationale » dans son numéro d'avril 2011. Le mensuel publié par l'UNPRG (Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie) établit un tableau comparatif des grilles indiciaires. Il précise que la grille de la gendarmerie « n'a fait l'objet d'aucune concertation préalable, puisque le CFMG (Conseil de la fonction militaire de la gendarmerie) n'a pu en prendre connaissance qu'après sa validation interministérielle, et n'a donc été chargé que de la présenter sous un jour favorable aux militaires de la gendarmerie ». Le rédacteur en chef de « L'Essor », Jean-Claude Seguin, souligne que « la lecture comparée des deux grilles à l'horizon 2015 (après un cadencement progressif d'ici là) fait apparaître, en dehors de la parité entre gendarmes et gardiens de la paix, des différences à la fois dans la progression des échelons, plus rapide pour la police, et dans les indices associés, plus importants pour la police » (AEF Sécurité globale n°254230) .
« CRS/Mobiles, la parité bafouée », titre « L'Essor de la gendarmerie nationale » dans son numéro de mars 2011. Le mensuel publié par l'UNPRG (Union national du personnel en retraite de la gendarmerie) revient sur la décision du ministère de l'Intérieur de ne supprimer aucune compagnie républicaine de sécurité et la met en perspective avec la dissolution de quinze escadrons de gendarmerie mobile (AEF Sécurité globale n°249418). « Cette victoire des CRS est le symbole d'une disparité totale », affirme le rédacteur en chef, Jean-Claude Seguin, dans le dossier du mois. Il évoque un « traitement discriminatoire et injuste » et affirme que les gendarmes « n'ont pu compter ni sur le CFMG (Conseil de la fonction militaire de la gendarmerie), ni sur les 'nouvelles' instances de concertation pour intervenir et défendre leur point de vue dans le débat public ». Il rappelle que « L'Essor » et l'UNPRG ont demandé un moratoire des suppressions d'escadrons (AEF Sécurité globale n°249361).
« Intérieur/Justice. La guerre ouverte », titre « L'Essor de la gendarmerie nationale » dans son numéro de janvier 2011. Le mensuel publié par l'Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie revient sur la condamnation, par le tribunal de grande instance de Bobigny, de sept policiers à des peines de six mois à un an de prison ferme pour avoir accusé un homme à tort. « La manifestation de policiers de Seine-Saint-Denis en soutien à leurs collègues condamnés pour des faits graves est la résultante d'un jeu dangereux », estime « L'Essor », qui souligne que « le fait de dénoncer l'action des magistrats permet surtout de faire oublier que la pression du résultat, qui doit de nos jours être rapide, chiffrable et médiatique, peut entraîner ce genre de dérive ». Le mensuel, qui précise ne pas porter « d'appréciation sur les peines prononcées », note cependant que « cette affaire a été jugée devant un tribunal correctionnel, alors que les faits peuvent relever de la cour d'assises ».