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« Un statut pour l'école ? Pourquoi vouloir casser quelque chose qui marche ? » interroge Pierre-Yves Jardel, président du groupe de travail éducation de l'AMF, à l'occasion d'une table ronde organisée par la mission commune d'information sur l'organisation territoriale du système scolaire et sur l'évaluation des expérimentations locales en matière d'éducation sur les leviers d'évolution du système scolaire, tenue mardi 5 avril 2011 au Sénat (AEF n°243910). « Pourquoi vouloir inventer un système avec un directeur, et quatre élus [locaux] dans un CA de treize personnes pour obéir aux injonctions de payer ? On va casser le lien entre les communes et l'école », prévient Pierre-Yves Jardel. Cette table ronde a pour thème « élus et parents, partenaires des équipes éducatives locales », et pose la question de l'association des élus locaux et des parents d'élèves « aux expérimentations menées au sein des établissements scolaires » et celle de l'opportunité « de faire évoluer le statut juridique, le degré d'autonomie et les modes de fonctionnement des écoles et des EPLE ». Voici les échos de cette table ronde :
« La réduction du nombre d'enseignants en zone de montagne aboutit à des regroupements d'écoles et à des transferts de charges pour les conseils généraux », déclare Renée Nicoux, sénatrice socialiste de la Creuse (Limousin) et membre du bureau et du comité directeur de l'Anem lors d'une audition d'élus locaux et de représentants de fédérations de parents d'élèves (1) au Sénat mardi 5 avril 2011, réalisée par la mission commune d'information sur l'organisation territoriale du système scolaire et sur l'évaluation des expérimentations en matière d'éducation. Cette mission est présidée par Serge Lagauche (Val-de-Marne, Soc) et son rapporteur est Jean-Claude Carle (Haute-Savoie, UMP). Cette audition, deuxième réalisée au Sénat (AEF n°246292), posait la question : « Vers une éducation plus décentralisée ? »
« Les inspecteurs n'ont plus les moyens d'effectuer leurs missions : 3 000 euros par an [de frais de déplacement] pour circuler dans des académies aussi grandes que la Belgique, c'est travailler sur le terrain deux mois dans l'année seulement », déclare Jean-François Le Borgne, président sortant du SNPI-IPR, lors de l'audition d'une dizaine de syndicalistes par la mission commune d'information du Sénat sur l'organisation territoriale du système scolaire et sur l'évaluation des expérimentations locales en matière d'éducation, mardi 8 mars 2011. Jean-François Le Borgne poursuit : « Les IA-IPR IADSDEN sont en grande difficulté lorsqu'ils découvrent que les enseignants rencontrent des problèmes : ils n'ont aucun moyen pour pouvoir effectuer efficacement une remédiation, et notamment parce qu'ils ne peuvent pas se déplacer », déplore Jean-François Le Borgne. Lors de cette audition, la mission évoque avec les syndicats deux thématiques : les leviers d'évolution du système et les ressources humaines de l'établissement scolaire. Le rapport de la mission doit être rendu « fin juin », précise Jean-Claude Carle (UMP-Haute-Savoie), rapporteur de la mission. Un point d'étape doit être organisé « le 4 mai au matin » au Sénat.
« Le ministre de l'Éducation nationale […] et le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives ont prévu d'étendre 'la mallette des parents' à 1 300 collèges à la rentrée scolaire prochaine, soit un quart environ des collèges publics », annonce le Bulletin officiel n° 29 du 22 juillet 2010 (AEF n°263429). Le dispositif est expérimenté depuis 2008 dans l'académie de Créteil (AEF n°308780). Marc-Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, notait en mai « une baisse de 25 % du décrochage scolaire » dans cette académie (AEF n°268333). L'extension du dispositif « à toutes les académies » avait été annoncée en conseil des ministres le 5 mai 2010 (AEF n°269602). Selon le BO, la « mallette des parents » « contribue […] à la prévention de l'absentéisme et de la violence à l'école ».