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« Comment l'humanisation des centres d'hébergement est un outil à part entière de la politique du 'logement d'abord' ? » C'est la question posée par Alain Régnier, préfet délégué interministériel pour l'hébergement et l'accès au logement des personnes sans abri ou mal logées, jeudi 7 avril 2011, lors d'un atelier organisé par la Dihal (délégation interministérielle à l'hébergement et l'accès au logement). Rappelant que la rénovation des centres d'hébergement est une mission de l'Anah depuis l'entrée en vigueur de la loi Molle du 25 mars 2009, qu'elle partage avec le ministère du Logement, Alain Régnier se félicite du mouvement enclenché : 170 millions d'euros de subventions attribués sur trois ans pour financer 500 projets et la rénovation de 15 000 places (AEF Habitat et Urbanisme n°278379).
Coordination des différents chantiers à venir, développement de transports urbains adaptés dans le cadre du Grand Paris et humanisation d'un site accueillant 180 000 salariés et 1 500 sièges sociaux. Tels sont les défis que doit relever La Defense (Hauts-de-Seine) ces prochaines années et qui ont été abordés au cours d'un débat début décembre 2010 lors du Simi (Salon de l'immobilier d'entreprises) (1). « La crise économique ne s'est pas vue à La Défense puisque les projets sont au rendez-vous », indique en introduction Philippe Chaix, le directeur général de l'Epadesa (Établissement public d'aménagement de La Défense Seine Arche) et animateur des échanges. Le site, qui affiche un taux d'occupation de 92,3 %, a été choisi pour l'implantation de sept nouvelles tours (en chantier ou en projet) représentant 560 000 m2 de bureaux. « Il nous faut maintenant avec l'ensemble des acteurs concernés développer « l'esprit de la place », qui est le nom du club de réflexion que nous avons créé à ce sujet », lance Philippe Chaix.
« Le plan de modernisation des centres d'hébergement, financé à hauteur de 60 millions d'euros témoigne des efforts importants réalisés par l'État pour améliorer l'accueil et l'hébergement des sans abris. » C'est ce qu'indique un communiqué diffusé le 7 janvier 2010 à l'issue de la visite de Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de Relance et de Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme, au « Foyer Falret », un centre d'hébergement situé dans le 15e arrondissement de Paris qui accueille des « femmes en difficultés avec un parcours en psychiatrie ». Ce centre, géré par l'association Oeuvre Falret a fait l'objet d'importants travaux, pour un montant de 2 millions d'euros. Au-delà, rappelle le communiqué, 500 projets de rénovation de centres d'hébergement portant sur 15 000 places, soit 25 % des capacités d'accueil, ont été identifiés dans le cadre de la mise en oeuvre d'un effort de modernisation financé par le plan de relance.
Créer un service public de l'hébergement et de l'accès au logement, et privilégier l'accès au logement ordinaire de droit commun y compris pour les personnes les plus vulnérables : tels sont les deux principes qui guident la stratégie d'ensemble du gouvernement pour la prise en charge des personnes sans-abri ou mal logées, présentée devant la presse mardi 10 novembre 2009 par Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme. Cette stratégie qui fait également l'objet d'une communication en conseil des ministres, ce mardi, repose sur « 20 propositions », élaborées en partenariat avec les associations, sous le pilotage d'Alain Régnier, préfet délégué à la coordination de l'hébergement et de l'accès au logement des personnes sans abri ou mal logées et nouvellement nommé secrétaire général du comité interministériel pour le développement de l'offre de logement.