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Les partenaires sociaux ont abouti jeudi 7 avril 2011 à la mise au point d'un projet d'accord national interprofessionnel sur « l'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi dans leur accès à l'emploi », au terme de plus de quatre heures de discussions au siège du Medef. Le texte négocié lors de cette cinquième réunion paritaire sur l'emploi des jeunes devrait être signé par l'ensemble des organisations patronales et syndicales, sauf la CGT. Il prévoit la mise en oeuvre de dispositifs à destination de 65 000 jeunes au total en 2011, pour un coût de 80 millions d'euros : 20 000 jeunes « décrocheurs » sortis du système éducatif sans aucune qualification professionnelle ou diplôme, dont l'accompagnement sera financé par le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) à hauteur de 30 millions d'euros ; 20 000 jeunes de niveau bac ou infra-bac « ayant une qualification reconnue mais rencontrant des difficultés récurrentes pour accéder à un emploi durable », pour un coût de 30 millions d'euros également financés par le FPSPP ; et 25 000 jeunes « ayant intégré un cursus dans l'enseignement supérieur » (ayant obtenu un diplôme ou non), pour un coût de 20 millions d'euros puisés sur les réserves financières de l'Apec. L'accompagnement des jeunes sera piloté respectivement par les missions locales, Pôle emploi et l'Apec, selon des cahiers des charges « élaborés paritairement ».
« On est revenus en arrière, après beaucoup d'allers et retours, c'est une négociation compliquée », juge Gabrielle Simon (CFTC), à l'issue de la quatrième séance de négociation entre partenaires sociaux sur l'emploi des jeunes, mardi 29 mars 2011 au siège du Medef. « C'est long, ça traîne, même s'il y a une volonté partagée d'aboutir », commente Laurent Berger (CFDT). Pour Marie-Françoise Leflon (CFE-CGC) « cette négociation est en train de se détériorer et de déraper ». Contrairement à ce qu'ils envisageaient, les partenaires sociaux ne sont pas parvenus à s'entendre sur les questions financières et ont, finalement, rediscuté des dispositifs envisagés pour aider les jeunes ayant des difficultés d'accès à l'emploi, ainsi que des publics visés. Les débats se sont concentrés sur le document patronal, transmis la veille aux organisations syndicales (AEF n°245775). « Il était nécessaire qu'on remette un peu les choses à plat, mais c'est en reculant qu'on avance », estime Stéphane Lardy (FO).
Financer une partie des mesures d'accompagnement des jeunes ayant des difficultés d'accès à l'emploi en réaffectant une partie des quelque 100 millions d'euros de réserve de trésorerie de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres) : C'est ce que propose la délégation patronale dans un document transmis lundi 28 mars 2011, en fin de journée, aux organisations syndicales dans le cadre de la négociation sur l'emploi des jeunes. Cette proposition sera débattue par les partenaires sociaux qui se réunissent dans l'après-midi du mardi 29 mars pour une quatrième séance de négociation sur le sujet. Celle-ci doit être consacrée au financement des mesures d'accompagnement des jeunes vers l'emploi, listées lors de la dernière rencontre, le 15 mars (AEF n°245775). Le patronat propose de recourir aux réserves de l'Apec à hauteur de 51,5 millions d'euros, au total, pour financer les dispositifs évoqués par les partenaires sociaux.
« Tant qu'on aura pas parlé de financement, on en restera au stade des bonnes intentions », indique Gabrielle Simon (CFTC) à l'issue de la troisième séance de négociation entre partenaires sociaux sur l'emploi des jeunes, mardi 15 mars 2011. Pour Benoît Roger-Vasselin, chef de file (Medef) de la délégation patronale, également si la séance de travail a été « ouverte, c'est quand on entrera dans les questions de financement, que l'on déterminera les limites de ce que l'on fera ou pas ». Pour l'heure donc, les partenaires sociaux n'ont pas commencé à aborder cette question du financement, la renvoyant à la prochaine séance de négociation du 29 mars prochain. Cette troisième réunion a été l'occasion d'examiner un document patronal sur « l'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi dans leur accès à l'emploi », qui intègre pour partie des contributions syndicales, principalement celles de la CFDT et de FO.
« Accompagnement renforcé », création d'un « CD2I formation », mise en place d'un Cesu pour l'emploi des jeunes, « allocation jeune salarié », développement du tutorat : les confédérations syndicales viennent de communiquer, leurs premières propositions en matière d'accès à l'emploi des jeunes, à la délégation patronale. La troisième séance de négociation sur l'emploi des jeunes, programmée mardi 15 mars 2011, pourrait être l'occasion d' « énoncer de premières mesures concrètes » en la matière, pour reprendre les termes de Benoît Roger-Vasselin, chef de file de la délégation patronale, le 3 mars dernier. Voici le détail des diverses propositions en matière d'accès à l'emploi des jeunes avancées par la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT et Force ouvrière.
« L'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi, y compris les décrocheurs » : ainsi est résumé, par Benoît Roger-Vasselin, le chef de file de la délégation patronale, l'ordre du jour de la deuxième séance de négociation sur l'emploi des jeunes, jeudi 3 mars 2011. En pratique, les partenaires sociaux ont commencé à travailler sur les publics concernés et les mesures susceptibles d'être mises en oeuvre par les partenaires sociaux pour faciliter l'accès à l'emploi des jeunes. Un état des lieux des dispositifs existants a été produit par la délégation patronale. La majorité des organisations préfère vouloir s'appuyer sur des dispositifs aujourd'hui en vigueur et gérés paritairement plutôt que créer de nouveaux dispositifs. D'ici la prochaine séance de négociation programmée le 15 mars, les organisations syndicales et patronales devraient formaliser par écrit leurs positions respectives pour tenter d'en faire une synthèse. « J'espère que le 15, nous arriverons à énoncer de premières mesures concrètes », avance Benoît Roger-Vasselin.
Les partenaires sociaux, réunis mardi 8 février 2011 au siège du Medef pour débuter la négociation interprofessionnelle sur l'emploi des jeunes, ont arrêté les thèmes qu'ils envisagent d'aborder et un calendrier de travail pour le premier semestre 2011. Deux grands axes ont été décidés par les syndicats et le patronat au cours de cette première réunion, avec l'objectif d'aboutir à « des mesures très concrètes » en faveur des jeunes : l'accès à l'emploi (accompagnement des demandeurs d'emploi, alternance, formation, stages, recrutement) et le maintien dans l'emploi (tutorat, lien intergénérationnel, rémunérations). Ces deux sujets seront complétés par des « thèmes transversaux », portant sur les freins matériels d'accès à l'emploi tels que le logement, la restauration ou l'hébergement. La rencontre a été jugée « constructive » par l'ensemble des partenaires sociaux. « Nous avons évité l'écueil qui consistait soit à nous orienter uniquement vers des mesures concrètes, qui auraient été perçues comme des mesurettes mais dont l'effet aurait été immédiat, soit à faire l'inverse, c'est à dire à travailler à des questions de fonds, mais qui auraient été plus éloignées des problèmes actuels. Au lieu de cela, nous allons mener les deux de front », estime Benoît Roger-Vasselin, chef de file (Medef) de la délégation patronale.