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Le conseil régional d'île-de-France a voté, en séance plénière, vendredi 8 avril 2011, en faveur d'un nouvel appel à projet « réhabilitation durable » de logements collectifs privés en copropriété et de bâtiments tertiaires qui sera lancé dans le courant du mois d'avril avec le concours de l'Ademe. « Les projets doivent être audacieux, avec la volonté d'atteindre une consommation finale, après réhabilitation, inférieure au niveau du label BBC rénovation, un chiffre qui dépasse donc les objectifs fixés par les lois Grenelle », précise la région. Cet appel à projet contiendra un critère social complémentaire, le montant des économies générées par l'aide aux travaux d'efficacité énergétique devant être répercuté sur les charges. Les participants auront deux mois pour déposer leur candidature.
« Une fois qu'un bailleur social a mobilisé ses fonds propres, sa capacité d'emprunt et les différentes subventions pour réhabiliter le parc social, il peut demander plus d'aides à l'État et aux collectivités, ou augmenter les loyers. Mais dans la situation actuelle, ces deux options sont délicates. Il faut donc s'orienter vers des financements innovants. » C'est ce qu'explique Paul Delmas, consultant spécialiste du financement du logement social, mardi 15 juin 2010, lors de la table ronde « Quelle ingénierie financière pour quel maître d'ouvrage ? » organisée par le Puca (Plan urbanisme construction architecture) (1). Le consultant se penche sur l'équilibre financier des opérations de réhabilitation énergétique, à rapporter au coût des opérations de réhabilitation classique, et appelle pour y faire face à utiliser au mieux l'éco-prêt logement social de la CDC (Caisse des dépots et consignations), la contribution du locataire aux économies de charges et l'expérimentation de la cession d'une partie du parc réhabilité.
« Au moment où la phase opérationnelle du projet de rénovation urbaine de la cité de l'Étoile de Bobigny (Seine-Saint-Denis) allait débuter, le sous-préfet nous a appris que le ministère de la Culture gelait les travaux le temps d'étudier le dossier de demande de classement au patrimoine historique », indique à AEF Habitat et Urbanisme, Josiane Teyssier du service « Atelier projet urbain » de la mairie de Bobigny. « Une équipe d'experts, composée d'un architecte urbaniste, d'un historien et d'un économiste, va être nommée par le ministère de la Culture, avant l'été », ajoute-t-elle. Ils doivent rendre un avis en septembre 2010, sur la préservation de l'oeuvre de Candilis par le projet urbain de rénovation défini en 2007, ajoute Nelly Lordemus, directrice générale d'Emmaüs Habitat. La cité de l'Étoile, un quartier d'habitat social de plus de 3 000 habitants, est en effet l'une des premières cités d'urgence, construite par l'architecte Georges Candilis entre 1956 et 1960 pour Emmaüs Habitat.
Le projet de rénovation du quartier de Château rouge dans le 18e arrondissement de Paris entre dans ses dernières opérations, avec le lancement de trois nouveaux programmes portant sur 17 logements sociaux, indique à AEF Habitat et Urbanisme Violaine Desjonqueres, chargée d'opération sur le projet à la RIVP (régie immobilière de la ville de Paris), jeudi 29 avril 2010. À terme, le programme de rénovation urbaine du quartier de Château Rouge, commencé en 2002 et dont l'un des objectifs est de supprimer l'habitat insalubre, doit permettre la démolition et construction ou la réhabilitation de 53 immeubles et de 300 logements sociaux dont 57 logements étudiants, situés dans un périmètre de 11,5 hectares, encadré par les rues Doudeauville, Stephenson, Cavé et le boulevard Barbès. La Semavip (Société d'économie mixte de la ville de Paris) y effectue un travail immeuble par immeuble. Sur les 25 programmes que comptent le projet, huit sont achevés, six sont en cours - sans compter les trois projets qui se lancent -, et sept restent encore à réaliser.
La commission permanente du Conseil général des Hauts-de-Seine a voté, lundi 12 avril 2010, l'octroi de 4,89 millions d'euros à l'acquisition, la réhabilitation et la construction de 486 logements sociaux. Par ailleurs, 711 993 euros vont être consacrés à la rénovation urbaine dans le département qui attribue notamment 233 600 euros à France Habitation pour la réhabilitation de 181 logements sociaux à Asnières. D'autres subventions sont distribuées à Ville d'Avray (1,5 million d'euros pour l'acquisition-amélioration de 78 logements sociaux), Boulogne-Billancourt (423 700 euros pour l'acquisition-amélioration de 19 logements sociaux), Clamart (1,15 millions d'euros pour la construction de 71 logements sociaux), Levallois-Perret (1,1 million d'euros pour l'acquisition-amélioration de 73 logements sociaux et 125 000 euros pour la construction de 10 logements sociaux), Rueil-Malmaison (165 500 euros pour l'acquisition de 10 logements) et Sèvres (197 912 euros pour l'acquisition de 44 logements sociaux).
La région Île-de-France et la direction régionale de l'Ademe (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) ont lancé, le 2 mars 2010, un appel à projets pour la réhabilitation, notamment énergétique, des logements collectifs et des bâtiments tertiaires publics et privés franciliens. Les projets présentés devront intégrer « la maîtrise des consommations d'énergie », « l'intégration d'énergies renouvelables » et « la diminution des émissions de gaz à effet de serre ». L'organisme indique que d'autres aspects environnementaux seront pris en compte, ainsi que « la qualité d'usage, les impacts sociaux économiques et l'adaptabilité des démarches de réhabilitation du projet ». Le but de cet appel à projets est notamment de créer « une dynamique régionale sur la problématique de la réhabilitation des bâtiments existants ». Les professionnels du bâtiment ont jusqu'au 30 mai 2010 pour déposer leurs dossiers.