En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Concernant le couple éco-PTZ et CIDD (crédit d'impôt dédié au développement durable), vous m'avez demandé de ne pas changer les choses. Mais nous nous posons la question de savoir s'il ne faut pas simplifier les choses en ne faisant qu'un seul produit », déclare Benoist Apparu, vendredi 8 avril 2011, lors de la clôture des Journées de la construction organisées par la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment) à Lyon. « Depuis que le cumul des deux dispositifs n'est plus possible, l'éco-PTZ marche moins bien parce que ce produit est beaucoup trop compliqué, poursuit le secrétaire d'État au Logement. C'est pourquoi avec Nathalie Kosciusko-Morizet [ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement] nous avons demandé à Philippe Pelletier [président du Plan bâtiment Grenelle] de nous proposer une ou plusieurs solutions pour simplifier le dispositif, ce qu'il doit faire très prochainement . »
Faut-il supprimer le seuil des 170 m2 en dessous duquel un particulier n'est pas obligé d'avoir recours à un architecte lors d'une demande de permis de construire ? Pour le collectif DPA (Défense de la profession des architectes) - qui fait état, vendredi 4 mars 2011, d'une pétition en ce sens rassemblant 1 150 architectes - la réponse est clairement « oui ». En revanche, Bernard Mauplot, le président de l'Ordre des architectes d'Île-de-France, contacté par AEF Habitat et Urbanisme et auteur d'une tribune sur le sujet, plaide plutôt pour mettre en place des compensations - fiscales ou autre - pour inciter les particuliers à recourir aux architectes en dessous de 170 m2. « Nous préférons être désirés qu'être imposés aux particuliers », résume-t-il avant de rappeler que « ce seuil constitue une exception prévue par la loi sur l'architecture de 1977. Il permet aux particuliers de ne pas recourir aux architectes mais ne l'interdit pas pour autant ».
« Les logements sociaux affichent une consommation énergétique inférieure de 30 % en moyenne à celle du secteur résidentiel national », la consommation moyenne d'énergie primaire (1) étant de 170 kWhep/m2/an dans le premier contre 240 kWhep/m2/an dans le second. C'est ce qu'indique l'USH (Union sociale pour l'habitat), vendredi 25 février 2011, après la publication en début de semaine d'une étude d'UFC-Que choisir sur les DPE (diagnostics de performance énergétique) (AEF Habitat et Urbanisme n°247651) et peu avant la semaine du développement durable, qui aura lieu du 1er au 7 avril prochains. En faisant le bilan des performances énergétiques du parc locatif social, l'Union explique vouloir « contrer l'idée reçue consistant à dire que le monde HLM ne produit pas d'innovation en terme de développement durable ». Dans ce cadre, elle met en avant quelques exemples de projets phares réalisés par ses organismes membres.
« L'artisanat du bâtiment entre dans une période de transition économique », indique mercredi 12 janvier 2011 la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment) qui publie son enquête de conjoncture sur le dernier trimestre 2010 et ses prévisions pour 2011. « Au quatrième trimestre 2010, deux ans après son entrée dans la crise, l'artisanat du bâtiment entrevoit les premiers signes de reprise avec la stabilisation à 0 de son volume d'activité », indique ainsi la Capeb qui, sur l'ensemble de l'année, enregistre une baisse de 2,5 % de l'activité des artisans. Dans le détail, le marché du neuf « renoue avec la croissance » avec une hausse de 0,5 % au 4e trimestre et « des carnets de commande qui se remplissent à nouveau pour l'ensemble des entreprises ». Concernant le segment de l'entretien-amélioration, « qui avait été moins durement impacté », son chiffre d'affaires affiche encore un léger repli (- 0,5 %).
Seuls « 150 000 éco-PTZ (prêt à taux zéro) » ont été distribués fin 2010, alors que l'objectif affiché du gouvernement était de 200 000, indique Jérôme Gatier, directeur du Plan bâtiment Grenelle, jeudi 6 janvier 2011 (AEF Habitat et Urbanisme n°270746). Il s'exprime lors d'une table-ronde organisée à la suite de la présentation de l'étude « habitat facteur 4 » réalisée par l'entreprise Énergies demain, le LTMU (laboratoire de la théorie des mutations urbaines du CNRS, GDF Suez et EDF) (AEF Habitat et Urbanisme n°251380). Pour Jérôme Gatier, il est difficile pour un banquier de comprendre ce « produit technico-financier ». « Il en traite deux fois par an. À chaque fois, il redécouvre le produit. »
Permettre à 60 propriétaires occupants modestes de toucher, en plus des aides de l'Anah, des aides bonifiées de l'État et de la collectivité pour rénover leur logement : c'est l'objectif du protocole d'aide pour la rénovation thermique des foyers les plus modestes, signé mercredi 27 octobre 2010 entre Valérie Létard, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Écologie, Dominique Braye, sénateur UMP et président de l'Anah (Agence nationale de l'habitat) et Pierre Jarlier, sénateur-maire (Groupe Union centriste) de Saint-Flour (Cantal). Sa commune, « déjà fortement engagée dans la lutte contre la précarité énergétique », axe 3 de son contrat social 2010-2012 (1) est la première à conclure ce type de partenariat dans le cadre du programme national de rénovation thermique « Habiter mieux ».
Les entrepreneurs interrogés en octobre 2010 estiment que « le climat conjoncturel reste hésitant dans le secteur du bâtiment », rapporte l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) dans sa note conjonturelle mensuelle publiée jeudi 21 octobre 2010 (1). « L'indicateur synthétique du climat des affaires demeure quasi stable à 95 tandis que l'indicateur de retournement accuse un profil très heurté ces derniers mois, signalant un climat incertain », précise l'institut. Les entrepreneurs sont cependant « moins nombreux qu'en septembre à indiquer que leur activité s'est contractée sur la période récente » et « la baisse de l'activité devrait en outre s'atténuer dans les prochains mois » (AEF Habitat et Urbanisme n°259883). Les perspectives générales, qui traduisent l'opinion des entrepreneurs sur l'évolution globale du secteur, sont donc « désormais supérieures à leur moyenne de longue période », commente l'Insee.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.