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« Le manque d'une formation initiale et continue, et donc de personnes qualifiées, est certainement un frein au développement de nouveaux services de pédagogie en France actuellement », soulignent Christian Hoffmann et Julien Douady, responsables du Sup (service universitaire de pédagogie) de l'UJF (université Joseph-Fourier) Grenoble-I, dans un entretien à AEF. Avec Christophe Durand, ces trois maîtres de conférences animent le service créé fin 2008. Outre des conférences et des forums de réflexion, le Sup de l'UJF propose des ateliers de formations aux pratiques pédagogiques et accompagne les enseignants qui souhaitent évaluer et améliorer la qualité de leurs cours. Pour la deuxième année, le service propose également un appel à projets pour des idées faisant appel à la pédagogie et/ou aux Tice. Christian Hoffmann et Julien Douady évoquent également le fonctionnement du réseau régional « Pensera » (Pédagogie de l'enseignement supérieur en Rhône-Alpes), qui associe leur service avec leurs homologues à Grenoble INP et à l'université Claude-Bernard Lyon-I, auxquels viendront s'ajouter cette année l'université Jean-Monnet de Saint-Étienne et l'École nationale supérieure d'architecture de Lyon.
« Nous souhaitons une initiative de l'État, que vous pourriez porter, en faveur de l'innovation pédagogique », déclarent Jean-Michel Jolion et Gilles Raby, respectivement président du comité de suivi master et président du comité de suivi licence, dans un courrier adressé à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et au Commissariat général à l'investissement, mercredi 16 février 2011. Estimant que l'innovation pédagogique, « source d'amélioration de notre dispositif de formation », est « l'oubliée du programme d'investissements d'avenir », les deux présidents souhaitent qu'elle soit « soutenue explicitement par l'État au même titre que l'innovation technologique ou l'innovation des services ». Ils ajoutent que « le recours aux Tice et le numérique ne sauraient résumer les seuls champs d'expression de l'innovation pédagogique ».
« L'évaluation par les étudiants, par les feed-back formatifs qu'elle produit, est de nature à contribuer à l'amélioration de la qualité des enseignements, à la condition d'avoir été implantée selon quelques principes simples, mais strictement indispensables », indique l'une des contributions à un ouvrage collectif intitulé « L'évaluation dans l'enseignement supérieur en questions » (1). Cette contribution émane de Marc Romainville, professeur aux facultés universitaires de Namur (Belgique), où il est responsable du service de pédagogie universitaire.
L'UCBL (université Claude-Bernard Lyon-I) lance un portail pour l'évaluation en ligne des enseignements par les étudiants, présenté le 23 mars 2010 à Lyon. L'outil, mis en place par le service iCAP (innovation conception et accompagnement pour la pédagogie) de l'université, est utilisé depuis janvier 2010. Pour cette politique d'évaluation, basée sur une démarche de volontariat des enseignants, le Cevu de l'UCBL a fixé comme objectif « que 100 % des cours soient évalués entre 2010 et 2014 », indique Patrick Boiron, vice-président Cevu délégué aux TIC et à la pédagogie.