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La direction de la sûreté de la SNCF doit « repenser l'organisation » de la formation de ses agents Suge (surveillance générale) à la suite de l'annonce du recrutement de 300 agents supplémentaires, demandé par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant (AEF Sécurité globale n°246037). Dans un entretien accordé à AEF Sécurité globale, le nouveau directeur de la sûreté de l'entreprise publique, Didier Schwartz (AEF Sécurité globale n°251639), indique que « cet apport de personnel, représentant plus de 10 % de l'effectif actuel de la Suge, associé au turnover naturel au sein des équipes, impacte toute la chaîne 'formation', de la phase de recrutement au suivi des nouveaux agents une fois qu'ils sont sur le terrain ». Didier Schwartz évoque également la réorganisation en cours de la direction de la sûreté et la création récente d'une « unité nationale d'intervention rapide », composée d'agents Suge et déployée sur le terrain en fonction des événements. « La sûreté est un service comportant une structure de pilotage, représentée par la direction centrale d'une centaine de personnes et par près de 2 400 agents Suge répartis dans les entités locales. L'idée selon laquelle il y a deux 'communautés' est terminée. La philosophie qui m'anime est d'avoir une entité unie au service de l'entreprise », déclare en outre Didier Schwartz.
« La police nationale renforcera de 300 fonctionnaires les effectits du SRPT (service régional de la police des transports) » d'Île-de-France, annonce le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, lors d'un déplacement à la Préfecture de police de Paris sur le thème de la sécurité dans les transports, vendredi 11 mars 2011. Le ministre, qui était accompagné des P-DG de la RATP, Pierre Mongin, et de la SNCF, Guillaume Pépy, demande aux deux entreprises d'examiner « la possibilité de faire un effort de même ampleur dans les semaines qui viennent, afin d'apporter un supplément de sécurité aux usagers des transports en commun ». Le ministre de l'Intérieur rappelle qu'aujourd'hui, le SRPT comprend « environ 1 250 fonctionnaires » et qu' « environ 1 000 trains et 1 900 gares font chaque jour l'objet d'une surveillance ». « Compte tenu de l'attente des franciliens, je souhaiterais développer les moyens mis au service de leur sécurité », précise-t-il.
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, et Thierry Mariani, secrétaire d'État chargé des Transports, dévoilent les détails du plan de sécurisation des voies de la SNCF lors d'une conférence de presse, jeudi 3 mars 2011. Plusieurs mesures sont prévues, pour un total de de 40 millions d'euros, financés à hauteur de 30 millions d'euros par RFF (Réseau ferré de France) et de 10 millions d'euros par l'État. Annoncé le samedi 26 février 2011 (AEF Sécurité globale n°247070), ce plan vise notamment à réduire le vol de métaux sur le réseau de la SNCF et de RFF (Réseau ferré de France), qui représente un préjudice estimé à 30 millions d'euros en 2010. La conférence avait lieu au ministère de l'Écologie en présence de Guillaume Pépy, président de la SNCF, et d'Hubert Mesnil, président de RFF (Réseau ferré de France).
Nathalie Kosciusko-Morizet et Thierry Mariani lancent « un plan d'urgence de 40 millions d'euros pour prévenir les actes de délinquance sur le réseau » de la SNCF. La ministre de l'Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement et le secrétaire d'État chargé des Transports l'annoncent dans un communiqué commun, samedi 26 février 2011, à la suite d'un « acte de malveillance sur des câbles SNCF à proximité d'Albertville » (Savoie). « Plusieurs mesures sont envisagées : un contrôle renforcé des installations, un marquage des câbles, la mise en place d'un dispositif d'alerte automatique en cas de rupture du câble. Les ministres réuniront prochainement les différents acteurs concernés », indiquent-ils.
Guillaume Pépy, président de la SNCF, et le général Jacques Mignaux, directeur général de la gendarmerie nationale, signent une convention de partenariat, lundi 14 février 2011 à Paris. « Il s'agit de mettre à la disposition de la SNCF les moyens aériens de la gendarmerie pour effectuer des missions de surveillance ferroviaire » afin de lutter contre les vols de câbles, indique la SNCF. L'accord « porte sur un plafond annuel fixé à 100 heures de vol qui sera consacré à la stricte surveillance des infrastructures ferroviaires en fonction des priorités définies par la SNCF ». Au total, 48 hélicoptères de la gendarmerie nationale pourront être mobilisés sur cette mission. « À noter que les vols de métaux ont triplé en deux ans », pointe l'entreprise publique.
Les sénateurs achèvent l'examen des chapitres V et V bis du projet de Loppsi lors de la séance du soir, mercredi 19 janvier 2011. Ils avaient entamé la discussion du chapitre V, consacré au « renforcement de la lutte contre la criminalité et de l'efficacité des moyens de répression », plus tôt dans la journée (AEF Sécurité globale n°250426), et ont poursuivi par le chapitre V bis, « sécurité quotidienne et prévention de la délinquance ». Parmi les dispositions adoptées figurent la saisine directe du tribunal pour enfants par le procureur dans les cas de mineurs condamnés dans les six mois précédant la commission d'une nouvelle infraction, la suppression de la contravention pour l'occupation de halls d'immeubles, ou encore la possibilité pour les agents de la SNCF et de la RATP de conduire un voyageur auprès d'un officier de police judiciaire. Cette dernière disposition avait été supprimée par la commission des Lois du Sénat le 14 janvier 2011 (AEF Sécurité globale n°250796). Les articles qui n'ont pas été modifiés par la commission des Lois et n'ont pas fait l'objet d'amendements sénatoriaux ne sont pas débattus en séance publique. L'ensemble du projet de loi est par ailleurs adopté par les sénateurs, jeudi 20 janvier 2011 en fin de matinée (AEF Sécurité globale n°250404).