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« Sur la délicate question de la valeur ajoutée, laissez-nous aller jusqu'au bout », déclare à l'intention du gouvernement la présidente du Medef Laurence Parisot, lors de sa conférence de presse mensuelle mardi 12 avril 2011. La problématique du partage de la valeur ajoutée doit être débattue par les partenaires sociaux dans le cadre de la délibération sur la modernisation du dialogue social, qui peine à avancer depuis son ouverture en juin 2009. Selon la nouvelle méthode de travail proposée par les organisations syndicales, la valeur ajoutée doit être le point d'entrée de cette délibération sociale (AEF n°245231). « Depuis des mois, nous travaillons difficilement mais continûment avec les organisations syndicales sur ce thème. Il faut laisser les partenaires sociaux avancer dans leur travail », souligne Laurence Parisot, craignant que l'exécutif ne veuille reprendre la main sur le sujet. La quinzième réunion paritaire sur la modernisation du dialogue social est programmée le 26 avril 2011, « il ne faut pas anticiper sur les décisions » qui seront prises par les partenaires sociaux.
« S'il y a une prime pour les actionnaires, il doit y avoir aussi une prime pour les salariés », c'est ce qu'a affirmé, à « propos du « partage des profits », le président de la République en déplacement sur le site de la fonderie Alcan EP dans le Puy-de-Dôme, jeudi 7 avril 2011, à l'occasion de la Semaine de l'Industrie.
« On nous a transmis un texte intersyndical ce matin et avant de répondre, il faut l'analyser », déclare à l'AEF, mardi 22 mars 2011, Patrick Bernasconi, chef de file (Medef) de la délégation patronale dans le cadre de la délibération sociale sur la modernisation du dialogue social. Ainsi, la réunion paritaire programmée mercredi 23 mars 2011 est annulée. La prochaine est prévue le 26 avril. « Si nous avons ainsi une chance de poursuivre cette délibération sociale, nous prendrons le temps nécessaire », ajoute le négociateur patronal. En pratique, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT et FO se sont réunies vendredi 18 mars pour élaborer et mettre en forme une nouvelle méthode de travail ne partant plus des IRP (Institutions de représentation du personnel) et de leurs prérogatives mais du partage de la valeur ajoutée pour poursuivre ces discussions paritaires qui peinent à progresser depuis leur ouverture en juin 2009.
La quatorzième séance de délibération sociale sur la modernisation du dialogue social, lundi 28 février 2011, au siège du Medef, a globalement consisté en une interruption de séance de plus de deux heures, à l'occasion de laquelle les organisations syndicales ont tâché de gommer leurs divergences pour élaborer une nouvelle méthodologie de travail. Il ne s'agirait plus d'entrer dans le sujet par les IRP (Instances de représentation du personnel) mais par le partage de la valeur ajoutée. Avant la prochaine réunion paritaire prévue le 23 mars prochain, les syndicats, à l'exception de FO qui souhaite suspendre ces discussions et potentiellement de la CFTC qui réserve sa position, doivent se retrouver le vendredi 18 mars pour essayer d'affiner cette nouvelle approche. « Aujourd'hui, la balle est dans le camp des organisations syndicales », déclare Patrick Bernasconi (Medef) chef de file de la délégation patronale. « Lors de la prochaine réunion, nous resterons ouverts et déterminés à rendre le dialogue social plus efficace », ajoute Patrick Bernasconi qui dit ne pas savoir quelle suite prendront les discussions.
« Il n'est pas question d'interdire » les délocalisations, déclare le président de la République, lundi 25 janvier 2010, lors de son intervention devant onze Français, sur TF1. Cependant, Nicolas Sarkozy « n'accepte pas que des voitures vendues en France soient construites à l'étranger ». Ainsi, il récuse « la stratégie de Renault depuis dix ans », dont « un tiers de l'effectif est situé en France, et les deux tiers à l'étranger », alors que la proportion est inverse chez PSA Peugeot Citroën. « Je n'ai pas accepté ce système, et je ne l'accepterai jamais. »