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Un groupe de travail « chargé de l'élaboration d'un rapport d'analyse et de propositions » sur l'acte 2 du PNRU (Programme national de rénovation urbaine) va être mis en place sous l'autorité de Maurice Leroy « dans les tous prochains jours ». L'annonce a été faite, jeudi 14 avril 2011, par le ministre de la Ville, chargé du Grand Paris, lors d'un déplacement à Meaux (Seine-et-Marne) en présence du député-maire (UMP) de la ville, Jean-François Copé, en vue de valoriser la réalisation du programme de rénovation urbaine sur le quartier prioritaire « Beauval Pierre Collinet ». Ce groupe qui sera notamment composé de représentants des corps d'inspection de l'État, et de l'Anru, doit remettre son rapport à l'été 2011. Le ministre annonce par ailleurs la mise en place d'un dispositif d'accompagnement social de sortie des conventions Anru et « la réunion, le 19 avril prochain, des acteurs responsables des 33 sites retenus dans le cadre de l'expérimentation relative aux Cucs (contrats urbains de cohésion sociale), décidée lors du CIV (comité interministériel des villes) du 18 février dernier » (AEF Habitat et Urbanisme n°247714).
« La colonne vertébrale de ce CIV [Comité interministériel des villes] est l'emploi et il y a, à côté, un certain nombre d'actions pour structurer nos quartiers », déclare Maurice Leroy, ministre de la Ville, à l'issue de la réunion du Comité, vendredi 18 février 2011, à Matignon. Ce CIV, qui ne s'était pas réuni depuis janvier 2009, a permis de confirmer un certain nombre de mesures comme le lancement de 33 Cucs (contrats urbains de cohésion sociale) expérimentaux (AEF Habitat et Urbanisme n°253706) qui doivent permettre d'« examiner vers quelle géographie prioritaire de la ville on va aller ». Le calendrier de lancement de ces expérimentations reste selon le ministre « à déterminer », des travaux devant être encore menés avec l'Anru et l'Acsé pour en décider.
« Il y a une nuance entre prolonger [le plan national de rénovation urbaine] et faire un PNRU 2 », déclare le secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu, interrogé par AEF Habitat et Urbanisme, en marge des voeux de l'Anah (Agence nationale de l'habitat) mercredi 26 janvier 2011, sur la mise en oeuvre d'un second plan national de rénovation urbaine. Gérard Hamel, député (UMP) d'Eure-et-Loir et président de l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) a en effet présenté hier ce projet comme « acquis » lors des voeux de l'Agence (AEF Habitat et Urbanisme n°249921). Le ministre de la Ville, Maurice Leroy a lui, évoqué le prolongement, lors des questions orales au gouvernement, le 19 janvier dernier : « L'Agence nationale de rénovation urbaine […] joue pleinement son rôle. C'est si vrai que, de façon unanime, vous souhaitez le prolongement du plan national de rénovation urbaine. C'est pourquoi le Premier ministre m'a demandé de prolonger le plan national de rénovation urbaine : je vous l'annonce publiquement aujourd'hui. »
« Aujourd'hui, nous avons une commande du gouvernement consistant à réfléchir à la façon de prolonger le PNRU (plan national de rénovation urbaine) [au-delà de 2011] sur un ensemble de sites où il y a des besoins identifiés », se réjouit Pierre Sallenave, directeur général de l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) (AEF Habitat et Urbanisme n°256166) mardi 25 janvier 2011 à l'occasion de ses voeux. « Il y a six mois, on s'interrogeait tous sur un PNRU 2, aujourd'hui, cela semble acquis ! », ajoute Gérard Hamel, député (UMP) d'Eure-et-Loir et président de l'Anru, se réjouissant d'avoir en Maurice Leroy, le ministre de la Ville, « un interlocuteur direct ». Pierre Sallenave distingue « trois familles de sites » : « les quartiers d'habitat social qui ne sont pas finis » (par exemple, en région parisienne, à Sarcelles et Sevran), la poursuite de la requalification des quartiers anciens dégradés, « une partie visant l'outre-mer » et « beaucoup de logements privés et de copropriétés dégradées » (comme à Clichy-sous-bois en Seine-Saint-Denis). L'agence tentera au cours des années à venir de mieux étaler les dépenses dans le temps et de convaincre les acteurs privés d'investir dans la rénovation urbaine.