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« Les débats ont montré la nécessité et l'urgence de desservir finement la zone dense de l'est parisien. Le projet adopté par l'État et la Région [le 25 janvier 2011] reconnaît cette exigence. Les franciliens ne comprendraient pas que ce projet puisse connaître un quelconque blocage eu égard à son aspect à la fois consensuel et indispensable. » Claude Bartolone, le président (PS) du conseil général de Seine-Saint-Denis, défend à nouveau, lundi 18 avril 2011, une double desserte de son département (1) qui a reçu le soutien de Maurice Leroy, ministre de la Ville en charge du Grand Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°251507), et figure dans l'accord sur le « Grand Paris Express » conclu entre l'État et la région Île-de-France le 25 janvier dernier (AEF Habitat et Urbanisme n°249811).
« Le mot sans doute le plus fréquemment prononcé pendant le débat [est] celui de maillage et la revendication la plus fréquemment formulée, celle de l'amélioration de l'existant », remarque Philippe Deslandes, le président de la CNDP (commission nationale du débat public), jeudi 31 mars 2011, à l'occasion de la publication des comptes rendus et des conclusions des deux débats publics sur le métro Grand Paris et sur Arc Express qui se sont déroulés du 30 septembre 2010 au 31 janvier 2011 (1). « Il y a eu l'expression d'un très grand malaise des voyageurs sur le réseau existant qui a vieilli », confirme François Leblond, le président de la CPDP (commission particulière du débat public) Grand Paris tandis que Jean-Pierre Richer, qui représente la CPDP Arc Express, renchérit : « l'amélioration immédiate de l'existant a été la revendication n° 1 ». Autres points marquants des deux débats publics : l'intermodalité, la complémentarité des deux projets et leur nécessaire convergence. La CNDP appelle également à poursuivre le travail initié par l'accord État-région du 26 janvier (AEF Habitat et Urbanisme n°249811), en particulier sur la répartition de la maîtrise d'ouvrage, l'emplacement des gares et le tracé de l'Arc Est.
« Pour le moment, la présence de cette variante [du tracé du Grand Paris Express] n'impacte pas nos discussions avec l'État sur le CDT (contrat de développement territorial) mais si jamais l'option par Le Bourget est privilégie au détriment de la desserte de la Plaine Saint Denis, il n'y aura pas de CDT. C'est très clair », déclare Patrick Braouezec, président (ex PCF) de Plaine Commune (1). Il s'exprime, vendredi 4 mars 2011, lors d'une réunion avec des élus et différents acteurs de ce territoire identifié comme l'un des « clusters » du Grand Paris. Patrick Braouezec fait référence à l'existence d'une variante dans le tracé du métro automatique en Seine-Saint-Denis sur le tronçon entre Bobigny et Saint-Denis Pleyel. Ce tracé optionnel éviterait la Plaine Saint Denis en passant par Le Bourget. À l'inverse, le tracé défendu par Plaine Commune - et prévu tant dans les plans d'Arc Express que du métro Grand Paris - dessert le fort et la mairie d'Aubervilliers. Autre sujet de préoccupation : le caractère optionnel de la station à La Courneuve qui permettrait ainsi de desservir la cité des 4 000.
Le Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional) d'Île-de-France « se félicite du rétablissement du dialogue entre l'État et le conseil régional ayant abouti au protocole d'accord sur le Grand Paris intervenu le 26 janvier 2011. Le contenu de ce protocole rejoint pour l'essentiel les propositions émises par le Ceser », indique l'assemblée régionale, mercredi 2 février 2011, deux jours après la fin des débats publics sur Arc Express et le métro Grand Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°249389). L'institution salue également « la volonté annoncée d'une solution législative permettant, enfin, la mise en œuvre du Sdrif (Schéma directeur de la région Île-de-France). » Pour rappel, le protocole prévoit 32,4 milliards d'euros d'ici à 2025 dont 20,5 milliards d'euros pour le réseau de transport du Grand Paris et 11,9 milliards pour le plan de modernisation du réseau existant. Il fixe également des principes en matière de gouvernance, de maîtrise d'ouvrage et d'adoption-révision du Sdrif (AEF Habitat et Urbanisme n°249811).
« Le protocole d'accord présenté par l'État et la région Île-de-France le 26 janvier est un événement qui a modifié profondément le débat. C'est un apport majeur pour la suite », déclare Jean-Luc Mathieu, le président de la CPDP (commission particulière du débat public) Arc express, lundi 31 janvier 2011, en introduction de la dernière réunion publique commune aux deux débats sur Arc Express et le métro Grand Paris qui avaient débuté le 30 septembre 2010. Même analyse chez François Leblond, son homologue de la CPDP Grand Paris, pour qui le protocole d'accord, transmis aux deux CPDP sous forme de contribution commune État-région, « répond à une demande forte des citoyens. Il constitue une contribution essentielle aux suites positives de ce débat public. » François Leblond insiste toutefois sur le fait que le protocole d'accord « ne se substitue, ni n'anticipe le bilan dressé par les commissions du débat public, ni l'acte motivé des maîtres d'ouvrages prévu à l'issue des débats ». À noter que cette dernière réunion de débat a vu une succession d'interventions de responsables des CPDP, des collectivités et de l'État, réduisant les questions du public à une heure sur les quelque 3h15 de la rencontre au total.
Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Île-de-France, et Maurice Leroy, ministre de la Ville en charge du Grand Paris, annoncent, mercredi 26 janvier 2011, « un accord historique » sur la mise en oeuvre d'un plan de modernisation des réseaux existants, le financement et le tracé du « Grand Paris express », un réseau de métro automatique de rocade autour de Paris. Celui-ci reprend des éléments du métro Grand Paris, soutenu par l'État (AEF Habitat et Urbanisme n°261590), d'Arc express, soutenu par la région (AEF Habitat et Urbanisme n°261490), des propositions de l'AIGP (Atelier international du Grand Paris) (AEF Habitat et Urbanisme n°255348), le tout pour un montant global d'investissement de 32,4 milliards d'euros d'ici à 2025, plan de mobilisation régional pour les transports inclus. Le protocole d'accord fera l'objet cette semaine d'une contribution conjointe État-région dans le cadre des deux débats publics qui s'achèvent lundi 31 janvier 2011. L'accord porte également sur la maîtrise d'ouvrage du réseau, la gouvernance de la SGP (Société du Grand Paris) et l'approbation du Sdrif (Schéma directeur de la région Île-de-France). Cependant, Maurice Leroy et Jean-Paul Huchon « prennent acte d'un désaccord » sur la desserte du plateau de Saclay.
« Nous travaillons vraiment bien avec Jean-Paul Huchon [le président (PS) de la région Île-de-France] et ses équipes. Les discussions avancent à un rythme soutenu et nous devrions aboutir à un projet intelligent de convergence dans les prochains jours », déclare Maurice Leroy, le ministre de la Ville, à Bondy (Seine-Saint-Denis) jeudi 6 janvier 2011, au sujet des discussions en cours entre l'État et la région sur l'avenir des transports en commun du Grand Paris. « Il est essentiel que cette vision partagée, qui aura un plan, un calendrier et des financements, soit intégrée aux débats publics actuels qui s'achèveront le 31 janvier 2011 », poursuit le ministre. Il souhaite s'inscrire dans le cadre légal et juridique de ces débats pour ne pas être contraint à en organiser un nouveau. « On va rendre ces tracés complémentaires et convergents. On s'est pratiquement mis d'accord sur un tracé qui reprend Arc Express pour l'essentiel », confirme le président du conseil régional, le même jour, sur l'antenne de France Bleu 107.1 alors que sa venue à Bondy, aux côtés de Maurice Leroy, avait été un temps annoncée par l'entourage du ministre.