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« Le rapprochement emploi - logement est une préoccupation lourde des élus. Il est essentiel que l'extension de la ligne 14 du métro serve les territoires. Ce que nous craignons, c'est que les habitants voient simplement passer les nouveaux transports », déclare Dominique Giry, président du Conseil de développement du Val-de-Marne, lors d'un colloque, organisé par la RATP, mardi 26 avril 2011, sur le prolongement de la ligne 14 jusqu'au deux aéroports franciliens dans le cadre du Grand Paris (1). « Aujourd'hui, les salariés potentiels qui habitent les nombreux logements sociaux situés autour d'Orly ont beaucoup de mal à aller travailler sur la plate-forme aéroportuaire. S'ils voient la ligne 14 passer sans s'arrêter, ce ne sera pas satisfaisant », poursuit Dominique Giry, qui est également délégué général de la conférence territoriale de la Vallée scientifique de la Bièvre.
Claude Bartolone, président du conseil général de Seine-Saint-Denis, et Christian Favier, président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne doivent présenter lors du conseil de surveillance de la SGP (société du Grand Paris), mercredi 27 avril 2011 après-midi, un voeu commun en faveur d'une double desserte de la Seine-Saint-Denis par le métro Grand Paris Express (1), indiquent-ils à AEF Habitat et Urbanisme. Cette double desserte, qui figure dans l'accord État-région du 25 janvier dernier sur le « Grand Paris Express » (AEF Habitat et Urbanisme n°249811), a fait l'objet d'une mission d'étude dirigée par Pascal Auzannet, chargé de mission Grand Paris à la Datar (Direction interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale), remis à Maurice Leroy, ministre de la Ville en charge du Grand Paris, mardi 26 avril. « Pascal Auzannet conclut à la nécessité de la double desserte de la Seine-Saint-Denis », assure à AEF Habitat et Urbanisme Claude Bartolone en marge d'un colloque organisé par la RATP sur le prolongement de la ligne 14 du métro jusqu'aux deux aéroports franciliens (AEF Habitat et Urbanisme n°242324).
« Les débats ont montré la nécessité et l'urgence de desservir finement la zone dense de l'est parisien. Le projet adopté par l'État et la Région [le 25 janvier 2011] reconnaît cette exigence. Les franciliens ne comprendraient pas que ce projet puisse connaître un quelconque blocage eu égard à son aspect à la fois consensuel et indispensable. » Claude Bartolone, le président (PS) du conseil général de Seine-Saint-Denis, défend à nouveau, lundi 18 avril 2011, une double desserte de son département (1) qui a reçu le soutien de Maurice Leroy, ministre de la Ville en charge du Grand Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°251507), et figure dans l'accord sur le « Grand Paris Express » conclu entre l'État et la région Île-de-France le 25 janvier dernier (AEF Habitat et Urbanisme n°249811).
« Le mot sans doute le plus fréquemment prononcé pendant le débat [est] celui de maillage et la revendication la plus fréquemment formulée, celle de l'amélioration de l'existant », remarque Philippe Deslandes, le président de la CNDP (commission nationale du débat public), jeudi 31 mars 2011, à l'occasion de la publication des comptes rendus et des conclusions des deux débats publics sur le métro Grand Paris et sur Arc Express qui se sont déroulés du 30 septembre 2010 au 31 janvier 2011 (1). « Il y a eu l'expression d'un très grand malaise des voyageurs sur le réseau existant qui a vieilli », confirme François Leblond, le président de la CPDP (commission particulière du débat public) Grand Paris tandis que Jean-Pierre Richer, qui représente la CPDP Arc Express, renchérit : « l'amélioration immédiate de l'existant a été la revendication n° 1 ». Autres points marquants des deux débats publics : l'intermodalité, la complémentarité des deux projets et leur nécessaire convergence. La CNDP appelle également à poursuivre le travail initié par l'accord État-région du 26 janvier (AEF Habitat et Urbanisme n°249811), en particulier sur la répartition de la maîtrise d'ouvrage, l'emplacement des gares et le tracé de l'Arc Est.
Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Île-de-France, et Maurice Leroy, ministre de la Ville en charge du Grand Paris, annoncent, mercredi 26 janvier 2011, « un accord historique » sur la mise en oeuvre d'un plan de modernisation des réseaux existants, le financement et le tracé du « Grand Paris express », un réseau de métro automatique de rocade autour de Paris. Celui-ci reprend des éléments du métro Grand Paris, soutenu par l'État (AEF Habitat et Urbanisme n°261590), d'Arc express, soutenu par la région (AEF Habitat et Urbanisme n°261490), des propositions de l'AIGP (Atelier international du Grand Paris) (AEF Habitat et Urbanisme n°255348), le tout pour un montant global d'investissement de 32,4 milliards d'euros d'ici à 2025, plan de mobilisation régional pour les transports inclus. Le protocole d'accord fera l'objet cette semaine d'une contribution conjointe État-région dans le cadre des deux débats publics qui s'achèvent lundi 31 janvier 2011. L'accord porte également sur la maîtrise d'ouvrage du réseau, la gouvernance de la SGP (Société du Grand Paris) et l'approbation du Sdrif (Schéma directeur de la région Île-de-France). Cependant, Maurice Leroy et Jean-Paul Huchon « prennent acte d'un désaccord » sur la desserte du plateau de Saclay.