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« Les résultats de cette première vague montrent que notre conception de nos missions est en adéquation avec les attentes des Français », estime Thierry Repentin, président de l'USH (Union sociale pour l'habitat), à l'occasion de la présentation, jeudi 28 avril 2011, des résultats du premier baromètre d'image du logement social (1) réalisé par l'institut TNS Sofres, qui a vocation à devenir annuel. Parmi les objectifs des organismes HLM, les Français, qu'ils en soient ou non locataires, jugent prioritaire la réduction de la consommation énergétique pour diminuer les charges, la rénovation du parc public et la construction. « Ils nous reconnaissent comme des 'bâtisseurs' », souligne le président de l'Union qui rapporte que 54 % des personnes interrogées pensent que la principale activité des organismes HLM est de gérer les demandes et les attributions et que 48 % estiment que c'est la construction de logements neufs.
Donner des outils pour assurer la transparence des attributions de logement social. Tel est l'objectif du rapport intitulé « Accès au logement social : garantir l'égalité » publié récemment par la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité). A partir de douze actions locales de lutte contre les discriminations dans le traitement des demandes de logement social (1), le rapport tire une liste de bonnes pratiques mises en œuvre par les acteurs locaux et qu'il souhaite diffuser. Celles-ci portent à la fois sur la manière de sélectionner des candidats par des critères objectifs, mais aussi sur la façon de répondre à la diversité des besoins de logement. Au terme de son analyse, la Halde constate « la richesse d'actions intégrant l'égalité de traitement des demandeurs d'un logement social dans les objectifs poursuivis par les acteurs locaux de l'habitat ».
« Les logements sociaux affichent une consommation énergétique inférieure de 30 % en moyenne à celle du secteur résidentiel national », la consommation moyenne d'énergie primaire (1) étant de 170 kWhep/m2/an dans le premier contre 240 kWhep/m2/an dans le second. C'est ce qu'indique l'USH (Union sociale pour l'habitat), vendredi 25 février 2011, après la publication en début de semaine d'une étude d'UFC-Que choisir sur les DPE (diagnostics de performance énergétique) (AEF Habitat et Urbanisme n°247651) et peu avant la semaine du développement durable, qui aura lieu du 1er au 7 avril prochains. En faisant le bilan des performances énergétiques du parc locatif social, l'Union explique vouloir « contrer l'idée reçue consistant à dire que le monde HLM ne produit pas d'innovation en terme de développement durable ». Dans ce cadre, elle met en avant quelques exemples de projets phares réalisés par ses organismes membres.
« La politique du logement s'est davantage faite à Bercy qu'au ministère du Logement ces dernières années et on a davantage vendu des produits fiscaux qu'immobiliers, aboutissant ainsi à une politique du logement hors-sol. » C'est ce qu'affirme Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, mardi 28 septembre 2010, lors du 71e congrès de l'USH (1). Pour Patrick Doutreligne, cela explique les trois aspects de la crise du logement : « quantitatif d'abord avec un manque de 400 000 à 500 000 logements par an », « qualitatif ensuite avec seulement un tiers de la production accessible aux 2/3 de la population et les deux tiers restant pour le tiers le plus aisé » ; « enfin en terme de localisation puisque n'ayant pas ou peu de politique foncière, on a construit selon les volontés des bailleurs et des investisseurs, accentuant la dérégulation du marché ».
« Concilier droit au logement pour tous et diversité dans l'habitat ». C'est la « double exigence » à laquelle doit répondre le mouvement HLM et qui sera au centre des débats du 71e Congrès de l'USH (Union sociale pour l'habitat) qui s'est ouvert ce mardi 28 septembre 2010 pour trois jours à Strasbourg sur le thème « une place pour tous dans la cité » (1). Pour Pierre Quercy, le délégué général de l'Union, l'enjeu pour le mouvement est « de donner un toit mais aussi de travailler à l'inclusion dans la société », ce qui revient à « reconnaître le droit au logement comme indissociable d'un droit à la ville ». Mise en oeuvre du Dalo (droit au logement opposable), définition d'une nouvelle politique de cohésion sociale et réalisation du Grenelle de l'environnement dans les logements seront également abordés par les participants. Sans oublier la question de la sécurité dans les quartiers et les immeubles, « un point abordé à la demande de nos organismes adhérents », précise Pierre Quercy.
« Plusieurs réformes ont été engagées par la loi [de mobilisation pour le logement] du 25 mars 2009, comme la diminution des plafonds de ressources pour l'éligibilité au parc locatif social, la gestion de la demande de logement par un numéro unique d'enregistrement ou la suppression du droit au maintien dans les lieux dans certains cas, » note la Cour des comptes dans son rapport annuel 2010 rendu public le mardi 9 février 2010. La Haute juridiction financière, qui revient sur les suites données à ses propositions de 2007 à l'issue d'une enquête sur l'occupation et la gestion du parc locatif social, se félicite aussi de l'adoption d'un système de transfert « des moyens financiers surabondants dégagés par des bailleurs ayant une activité d'investissement réduite » en direction de ceux qui doivent faire face à une demande importante, et de l'obligation pour les organismes HLM de signer avec l'État une convention d'utilité sociale d'ici la fin 2010.
Les premiers résultats d'une étude qualitative de l'USH, lancée en mai 2009 et conduite notamment auprès du grand public, font apparaître des perceptions des HLM différenciées entre résidents de ces logements sociaux et non-résidents, avec trois grands registres d'appréhension spontanés : une « réalité très clivée » pour les non-résidents, opposant le stéréotype du grand ensemble et les nouveaux HLM, l' « adhésion à la mission fondamentale des HLM » pour les résidents et le « vécu d'un lieu de vie chaleureux et familial » pour les « cibles proches des HLM ». Cette étude, qui sera publiée « courant novembre 2009 », entend permettre l'élaboration d'une stratégie de communication des HLM, « afin de réinscrire pleinement l'action du mouvement HLM et de ses acteurs dans les enjeux d'opinion et les dynamiques de la société française ».