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« La CPU souhaite « impliquer l'ensemble des acteurs concernés et conscients de l'intérêt d'une approche globale 'du niveau licence' », indique la Conférence sur le site internet du colloque 2011, qui a pour thème « le cycle licence ». Il se déroulera les 11, 12 et 13 mai à Toulouse. Ce colloque s'inscrit dans la continuité du celui de Lyon (2005) « l'université, acteur majeur de l'Europe des formations supérieures » et de celui de Metz (2007), « l'université, une chance pour la France ».
« Préparer progressivement tous les étudiants à la vie professionnelle » à travers une « initiation à la gestion de projets, à la démarche qualité, à la connaissance du monde socio-économique » et « si possible d'un stage », « à condition que soient clairement précisés son objectif, son déroulement et son évaluation ». C'est l'une des 22 propositions du président du comité de suivi licence, Gilles Raby, sur « la nouvelle licence » (AEF n°248808 et AEF n°252680). Le but est de rendre cette formation « attractive », « doublement qualifiante, permettant une poursuite d'études en master et une insertion professionnelle », « assurant un parcours de réussite aux étudiants ». Le document a été présenté pour discussion aux membres du comité jeudi 14 avril 2011. Avant de généraliser les stages, « il convient de mesurer la capacité du monde académique et socio-économique à accueillir ces stagiaires ». D'autres modalités « devraient être proposées afin de diversifier les mises en situation professionnelle », comme la réalisation d'un « projet en lien avec une entreprise », estime le président du comité de suivi licence.
« Nous souhaitons une initiative de l'État, que vous pourriez porter, en faveur de l'innovation pédagogique », déclarent Jean-Michel Jolion et Gilles Raby, respectivement président du comité de suivi master et président du comité de suivi licence, dans un courrier adressé à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et au Commissariat général à l'investissement, mercredi 16 février 2011. Estimant que l'innovation pédagogique, « source d'amélioration de notre dispositif de formation », est « l'oubliée du programme d'investissements d'avenir », les deux présidents souhaitent qu'elle soit « soutenue explicitement par l'État au même titre que l'innovation technologique ou l'innovation des services ». Ils ajoutent que « le recours aux Tice et le numérique ne sauraient résumer les seuls champs d'expression de l'innovation pédagogique ».
« Nous sommes déçus de ne pas faire partie du comité de pilotage de la licence, mais nous soutenons cette démarche qui vise à rénover l'arrêté de 2002, car la licence est un enjeu crucial pour la société et les universités. C'est pourquoi nous avons intitulé notre prochain colloque 'une ambition, la licence' », indique à AEF Françoise Moulin-Civil, vice-présidente de la commission formation et insertion professionnelle à la CPU (ex-commission pédagogie). Elle est également présidente de l'université de Cergy-Pontoise (1). Elle réagit à l'installation du comité de pilotage de la licence par Valérie Pécresse le 7 février 2011, qui doit faire des propositions pour modifier l'arrêté licence de 2002, dans le cadre de l'étape 2 du plan licence (AEF n°248808 et AEF n°248795).
« Je veux faire [de la licence] un diplôme de référence pour les étudiants comme pour les employeurs, renforcer sa dimension professionnalisante sans rien céder de l'exigence académique à laquelle nous sommes tous attachés, ni remettre en cause, naturellement, le contact avec la recherche, qui fait la force et la spécificité du modèle universitaire. » C'est ce que déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 7 février 2011 à l'occasion de l'installation du comité d'orientation chargé de proposer, « en lien étroit avec le comité licence », d'ici l'été, les fondements d'une « nouvelle licence » (AEF n°248808). Elle avait annoncé à la mi-décembre 2010 sa volonté de rénover l'arrêté de 2002, dans le cadre de l'étape 2 du plan « réussite en licence » (AEF n°252680). L'enjeu de cette réforme est également d'achever « le mouvement de démocratisation de l'enseignement supérieur engagé il y a trente ans en créant les conditions d'une véritable égalité des chances », assure-t-elle.