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« Nous avons 11 projets, qui auront un impact sur environ 9 millions de personnes d'ici à 5 ans, contre 900 000 personnes aujourd'hui. C'est notre objectif, à condition de passer la barre de la rentabilité ». C'est ce que déclare Emmanuel Marchant, directeur général délégué de danone.communities, jeudi 28 avril 2011, lors de la présentation annuelle des projets du fonds d'investissement, organisée après l'assemblée générale de Danone. Cet « incubateur d'entreprises à vocation sociale » se donne pour mission de « promouvoir, accompagner et financer des 'social businesses' répondant à des questions de malnutrition et de pauvreté ». Ces projets concernent l'accès à l'eau potable, la nutrition, et la santé des enfants en Chine en zone rurale (projet NutriGo).
« Que propose-t-on pour les pauvres chez nous ? Dix millions de personnes en France sont classées dans la catégorie 'pauvre', soit 15 % de la population », rappelle Frédéric Dalsace, professeur associé et titulaire de la chaire « Social business / Entreprise et pauvreté » à HEC. Il intervient lors de la conférence sur « Les défis de durabilité et d'impact à la base de la pyramide », organisée par l'École Polytechnique, l'Essec Business School et HEC Paris, mardi 8 février 2011. D'après lui, les pays développés peuvent aussi s'inspirer de la théorie BOP (« bottom of the pyramid »).
« Un programme de nutrition infantile destiné aux familles les moins favorisées sera testé à Lille, Nantes et Nancy au premier trimestre 2011. Il est conduit par Blédina [groupe Danone] et la Croix rouge française », indique à AEF Emmanuel Faber, directeur général délégué de Danone, mardi 7 décembre 2010. Ce programme constitue l'un des « dix projets en cours » du « réservoir d'actions » (« action tank ») de la chaire « Social business/Entreprise et pauvreté » de HEC Paris, créée en décembre 2008 par l'école, avec Danone. Le réservoir d'action constitue le « troisième pilier » de la chaire, selon HEC Paris (1). Co-présidé par Emmanuel Faber et Martin Hirsch, président de l'Agence du service civique, il revendique « douze entreprises » partenaires, et veut « favoriser les projets des grandes entreprises dans les actions sociales à but non lucratif ».
« Une bourse de recherche de 40 000 euros annuels pendant trois ans. » Tel est le budget prévu dans le cadre du partenariat que viennent de conclure Veolia Eau et l'Institut de l'innovation et de l'entrepreneuriat social de l'Essec. Cet institut, créé officiellement le 1er février 2010, succède à la chaire Entrepreneuriat social de l'école de commerce, fondée en 2003. Cet institut regroupe l'activité enseignement et recherche de la chaire, ainsi que le programme d'ouverture sociale de l'école et un incubateur d'entreprises sociales, adossé à un fonds de capital-risque philanthropique.
Le fonds Danone pour l'écosystème va financer deux initiatives, six mois après sa création, annonce le groupe lundi 11 janvier 2010, après la deuxième réunion du conseil d'orientation du fonds, vendredi 8 janvier. Le fonds a pour objectif de « soutenir, renforcer et développer l'activité de son écosystème, c'est-à-dire l'ensemble des parties prenantes dont l'activité est impactée par Danone et qui agissent en proximité forte de ses filiales locales sur le plan économique, social et territorial ». Une trentaine de projets sont toujours à l'étude.
L'assemblée générale des actionnaires du groupe Danone a entériné la création d'un fonds de dotation, jeudi 23 avril 2009, à Paris. Il bénéficiera d'un apport initial de 100 millions d'euros, puis de 1 % du bénéfice net du groupe (de l'ordre de 13 millions d'euros en 2008) chaque année. Le fonds de dotation sera opérationnel en septembre et permettra de financer des projets locaux de développement de partenaires et de sous-traitants du groupe Danone. Franck Riboud, PDG du groupe, a annoncé début mars 2009 la création de ce fonds pour le financement d'initiatives destinées au renforcement « de l'écosystème » du groupe agro-alimentaire et de ses fournisseurs (L'AEF n°300805).