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« Mettre en place une plus grande articulation du CIF et du DIF pour couvrir des formations longues et coûteuses » est l'une des propositions formulées par l'UMP pour « faire davantage bénéficier les salariés qui en ont le plus besoin de la formation continue ». Elle est prévue dans un document consacré aux « mesures en faveur de la croissance des PME et de l'emploi » que le parti politique présente mardi 3 mai 2011, à l'occasion de sa convention sur l'emploi. Favoriser l'accès à la formation professionnelle des salariés qui en ont le plus besoin est l'un des deux volets des mesures que le parti de la majorité présidentielle entend consacrer au renforcement des compétences des salariés. Le second volet de ces mesures concerne le développement de l'apprentissage .
« Mettre en place un système d'attribution automatique des aides aux entreprises en matière d'alternance », « mettre en place un décompte mensuel du travail pour les apprentis » ou encore « étendre l'admission au Dima [dispositif d'initiation aux métiers en alternance] aux élèves de 14 ans » sont trois des propositions en faveur du développement de l'apprentissage formulées par l'UMP dans un document consacré aux « mesures en faveur de la croissance des PME et de l'emploi » que le parti politique présente mardi 3 mai 2011, à l'occasion de sa convention sur l'emploi. Le développement de l'apprentissage est en fait un des deux volets des mesures que le parti de la majorité présidentielle entend consacrer au renforcement des compétences des salariés. Le second volet de ces mesures prévoit diverses propositions visant à « faire davantage bénéficier les salariés qui en ont le plus besoin de la formation continue » (AEF n°241873).
« Les retouches qu'apporte la loi orientation/formation du 24 novembre 2009 à la 'boîte à outils' de la formation professionnelle continue, sont marquées par la volonté de décloisonner les systèmes et les publics, en créant des passerelles entres les systèmes de certification (apprentissage et CQP), en permettant avec la POE aux demandeurs d'emploi de bénéficier des fonds gérés par les partenaires sociaux, en établissant avec la portabilité du DIF une certaine continuité des droits à formation, indépendamment des aléas du chômage. La réussite de la mise en œuvre de ces réformes dépendra de la capacité des différents acteurs de la formation professionnelle à mieux travailler ensemble. En particulier, l'application de la POE et de la portabilité du DIF va obliger Pôle emploi et les Opca à établir entre eux, entre leurs agents, des relations de travail régulières alors que l'un et les autres s'ignoraient jusqu'à présent. » Telle est la principale conclusion intéressant les dispositifs de formation formulée par les députés Gérard Cherpion (UMP-Vosges) et Jean-Patrick Gille, (PS-Indre-et-Loire), dans leur rapport parlementaire sur la mise en application de la loi, présenté mardi 8 mars 2011 en commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.
"L'opportunité de 'mettre sur le marché' des produits et des services d'épargne formation (prévoyance, crédit...) assortis d'une fiscalité incitative, pour les personnes aussi bien que pour les entreprises, mérite sans doute d'être reconsidérée en 2008" dans le cadre de la nouvelle réforme de la formation professionnelle qui doit aboutir à l'adoption d'un projet de loi à la fin de cette année. C'est le constat auquel parviennent Jean-Marie Luttringer (Circé/Amnyos), Jacques Barthélémy (cabinet Jacques Barthélémy & associés) ainsi que leurs collaborateurs, dans un pré-rapport intitulé "Opportunité et faisabilité d'un compte d'épargne formation", qu'ils ont présenté le 26 mars 2008 au Sénat. Ce document, qui doit être encore enrichi d'analyses et d'interventions des participants, se présente comme "une contribution au débat sur la réforme de la formation tout au long de la vie en France", sans vouloir préempter le contenu de la négociation des partenaires sociaux.