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Judith Rees, professeur en management des ressources et de l'environnement, est nommée directrice de la LSE (London school of economics and political sciences), suite à la démission de Howard Davies intervenue au mois de mars dernier à cause des liens de l'école avec le fils du colonel Kadhafi (AEF n°246492). Judith Rees était jusqu'à présent directrice du centre de recherche Grantham sur le changement climatique et l'environnement de la LSE.
Le « Guardian » du 27 avril 2011 rapporte que le centre de recherche en études syriennes de l'université écossaise de St Andrews aurait reçu, en 2007, une dotation financière de « plus de 100 000 livres » (112 000 euros) de la part d'un homme d'affaires d'origine syrienne, Ayman Asfari, avec l'aide de l'ambassadeur de Syrie en Grande-Bretagne, Sami Khiyami. Ce centre, qui a ouvert en novembre 2006, fait partie de l'école d'études internationales de l'université. Ayman Asfari est le PDG de l'entreprise pétrolière Petrofac, basée en Angleterre, « un partenaire du gouvernement syrien dans deux projets majeurs du pays », selon le « Guardian ». De plus, le conseil d'orientation du centre d'études syriennes compterait des personnalités « proches du régime de Damas », comme Fawaz Akhras, un médecin basé en Grande-Bretagne qui est aussi le beau-frère de Bashar El-Assad.
La LSE (London school of economics) annonce la démission de son directeur, Howard Davies, lundi 7 mars 2011 sur son site internet, après avoir révélé les liens qui existent entre l'école et la Libye, plus précisément avec le fils du colonel Kadhafi, Saif-al-Islam (AEF n°247463). Le conseil d'administration de la LSE, qui a accepté cette démission, indique qu'il diligente une enquête extérieure indépendante sur le sujet, conduite par Lord Woolf, ancien président de la Haute Cour d'Angleterre et du Pays de Galles et ancien président du conseil d'administration de University College de Londres. Cette enquête devra mettre au jour tous les liens de la LSE avec la Libye, les erreurs possibles qui ont été faites et devra « établir des règles de conduite claires en matière de donations internationales ». « J'en suis arrivé à la conclusion qu'il était mieux pour moi de me retirer, même si je sais que cela va causer des difficultés pour cette institution que j'ai appris à aimer. En résumé, je suis responsable de la réputation de l'école, et celle-ci a souffert », déclare Howard Davies.
La LSE (London school of economics) « entretient de nombreux liens avec la Libye depuis des années » mais a décidé, « au vu des très inquiétantes nouvelles en provenance du pays depuis le week-end du 19-20 février, de reconsidérer d'urgence ces relations », annonce l'établissement britannique sur son site internet, mardi 22 février 2011. Ces liens concernent, d'une part, la branche de formation continue de la LSE, « LSE Enterprise », qui a formé des officiels libyens : « Ce programme est clos et aucun nouveau cours n'est en préparation », indique l'école, qui ajoute avoir également reçu des financements de bourses de la part du fonds souverain libyen (Libyan investment authority) mais qu'aucun autre n'est attendu. D'autre part, le centre de recherche « LSE global governance » a lui aussi reçu des dons, de la part de la fondation du fils du colonel Kadhafi, Saif-al-Islam, qui est un ancien élève de la LSE. Ce don d'environ 1,8 million d'euros sur 5 ans a servi à créer un programme d'études sur l'Afrique du Nord qui va « stopper ses activités », indique la LSE.