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L'annonce, dans un courrier du mercredi 27 avril 2011, du retrait du collectif d'associations 3R (1) de la concertation sur l'incinérateur d'Ivry-Paris XIII « aura somme toute une portée limitée », estime le Syctom dans un courrier daté du lundi 2 mai. La reconstruction d'ici 2019 de l'incinérateur, qui arrive en fin d'exploitation, a fait l'objet d'un débat public en 2009, suivi d'une concertation supplémentaire en 2010 destinée à « adapter et (…) enrichir le projet », selon le cahier de cette concertation. Or selon le collectif 3R, « le Syctom n'a (…) pas apporté de changements significatifs au projet de reconstruction du centre de traitement des déchets d'Ivry-Paris XIII ».
« La situation environnementale est dégradée » du fait du blocage du centre de traitement de déchets d'Ivry-sur-Seine-Paris XIII depuis mardi 19 octobre 2010 par des opposants à la réforme des retraites, indique à AEF un représentant du Syctom (Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères) de l'agglomération parisienne, lundi 25 octobre 2010. L'usine de traitement des déchets des 84 communes du Syctom, l'une des plus grandes de France, comporte deux fours dont la capacité d'incinération est de 50 tonnes par heure chacun, soit 2 400 tonnes par jour. Le premier four est arrêté depuis mardi 19 octobre, et le deuxième depuis vendredi 22 octobre. « Nous sommes passés de 700 tonnes par jour de déchets non incinérés la semaine dernière à 1 700 tonnes de déchets par jour depuis ce lundi", explique-t-on au Syctom.
« Au terme d'une procédure d'appel d'offres lancée le 21 octobre 2009, la commission d'appel d'offres du Syctom (syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l'agglomération parisienne) a choisi, à l'unanimité le 7 juillet 2010, de confier l'exploitation de l'unité d'incinération avec valorisation énergétique des ordures ménagères à Ivry-Paris XIII - pour trois ans en tranche ferme, plus trois ans en tranches conditionnelles - à la société Novergie, qui est une filiale de Suez. » C'est ce que déclare le syndicat le 7 juillet dernier. Interrogé par AEF lundi 12 juillet 2010, le Syctom précise qu'ils étaient « quatre candidats en lice » : Novergie, Veolia, Tiru (qui est une filiale à 51 % du groupe EDF, 25 % Suez et 24 % Veolia), ainsi que l'Espagnol Urbaser.
« Il faut tenir compte des besoins réels. Si l'on mène des études sérieuses, et si l'on applique la loi Grenelle, on se rend compte que le vrai problème porte sur le tri et pas sur l'incinération » à Ivry-sur-Seine, déclare à AEF Yves Contassot, conseiller de Paris et élu Verts, mardi 8 juin 2010, alors que le Syctom (syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l'agglomération parisienne) a affirmé, le 12 mai dernier, avoir « fixé à l'unanimité les modalités de la poursuite du projet du futur centre de valorisation organique et énergétique à Ivry-Paris XIII ». « Si le principe du maintien d'une unité de traitement sur le site a fait consensus, le projet reste à finaliser. Le Syctom entend poursuivre la réflexion engagée sur ce projet il y a sept ans, dans le cadre nouveau d'un comité des partenaires de la concertation », poursuit le syndicat.
Le conseil régional d'Île-de-France a voté jeudi 26 novembre 2009 trois plans d'élimination des déchets : le Predma pour les déchets ménagers, le Predas pour les déchets de soins et le Predd pour les déchets dangereux. La région a fixé trois axes prioritaires : « moins produire, par prévention des déchets », « mieux recycler par la poursuite des valorisations matières ou énergie » et favoriser un traitement « de proximité (limitation des distances parcourues par les déchets, utilisation de la voie d'eau, du rail) ».