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« Pour pérenniser les actions développées au sein du projet 'Université de la Grande Région' (1), nos sept universités partenaires ont engagé une réflexion sur les formes juridiques de groupements universitaires pouvant être mis en place, courant 2012 », indique Jean-Pierre Finance, président de l'université Henri-Poincaré, qui a présidé ce réseau durant les six derniers mois, à l'issue du 5e « conseil de l'UGR » réuni mercredi 27 avril 2011 à Nancy. Lancé fin 2008 pour une durée de 42 mois, ce projet, cofinancé par le programme Interreg IV A Grande Région, a permis la mise en oeuvre de diverses initiatives mutualisées : formation, recherche, mobilité, communication, etc. « Une demande de prolongation d'un an du dispositif a été adressée en février auprès de la Commission européenne, dans le but d'asseoir solidement les actions qui montent en puissance », explique Jean-Pierre Finance. Mercredi dernier, la présidence tournante a été confiée aux présidents des universités allemandes de la Technische Universität de Kaiserslautern, Helmut Schmidt, et de l'université de Trèves, Peter Schwenkmezger.
Le projet d'idex « IngEXys » (ingénierie éco-systémique), présenté notamment par le PRES de l'Université de Lorraine et non présélectionné (AEF n°243621), « a su convaincre le jury sur le plan de la gouvernance », indique Luc Johann, président du PRES, le 15 avril 2011. Il interprète la note « A » obtenue sur ce critère comme « un signe d'encouragement » pour la communauté universitaire à concourir à la 2e vague de cet appel à projets. Si le projet lorrain a achoppé, notamment en raison « d'une attractivité limitée pour les scientifiques de renommée internationale », le jury a dégagé les « principaux points forts » suivants : « un projet très crédible pour renforcer le paysage universitaire de la région, incluant un processus de fusion, déjà entamé » ; « une approche intéressante pour développer de nouvelles facettes des sciences de l'ingénieur » ; « un centrage fort sur des sujets liés aux ressources comme l'eau, les minéraux, les nouveaux matériaux et les procédés associés » ; « un fort potentiel pour développer une université forte, centrée sur l'ingénierie dans l'Est de la France » ; et « une intégration convaincante de la formation, de la recherche et de l'innovation », énumère Luc Johann, auprès d'AEF.
« Dans le cadre du projet européen d' 'UGR' [université de la Grande Région], nous sommes rentrés dans le dur […]. Nous avons bien travaillé sur la reconnaissance mutuelle des diplômes et sur la définition d'un cahier des charges pour la mise en place d'une chaire de chercheurs invités ; de plus, nous avons bien avancé sur la convention inter-bibliothèques de nos 7 universités » : c'est ce qu'indique le président de l'UPV-M Luc Johann, après six mois de présidence de ce réseau, à l'occasion du 4e « conseil de l'UGR » tenu jeudi 28 octobre 2010 à l'Hôtel de région à Metz. Ce projet, lancé en octobre 2008 pour un coût de 6 millions d'euros (1), bénéficie d'un cofinancement dans le cadre du programme Interreg IV A « Grande région » durant 42 mois (AEF n°303183). A cette occasion, les représentants de l'UGR ont effectué un point d'étape des chantiers engagés et annoncé leur volonté de « pérenniser » leurs modes de coopération.
Les sept présidents et recteurs des universités de l'espace européen de la Grande Région (Sarre, Rhénanie-Palatinat, Lorraine, Grand-Duché de Luxembourg, Région wallonne, communautés française et germanophone de Belgique) ont donné le coup d'envoi, le 15 décembre 2008 à Sarrebrück (Allemagne), du projet d' "Université de la Grande Région". Validé en octobre par le comité de coordination du programme de coopération transfrontalière "Interreg IV A – Grande Région 2007-2013", ce projet est financé à 50% par des fonds européens (Feder). "Les différents établissements d'enseignement supérieur veulent fonder les assises d'un espace intégré d'enseignement supérieur dans la Grande Région", indiquent-ils par communiqué.