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« Devant les déclarations de Luc Chatel, qui veut lutter contre le harcèlement en coupant les profils Facebook des jeunes harceleurs, l'UNL s'interroge et doute du sérieux de cette proposition. Cette mesure apparaît une fois encore comme un prétexte pour se désengager du problème, une façon de ne pas aborder le problème de fond », indique l'organisation lycéenne, mercredi 4 mai 2011. Le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative a annoncé mardi 3 mai 2011, en clôture des assises nationales contre le harcèlement à l'école à Paris « un partenariat » avec Facebook prévoyant la fermeture du compte d'un élève auteur de harcèlement sur le réseau social (AEF n°241898). L'UNL estime que « face à la gravité de la situation » du harcèlement scolaire, « des mesures doivent être prises immédiatement : recrutement massif dans l'Éducation nationale, mise en place d'un suivi individuel et changement radical des méthodes pédagogiques ».
« Les assises nationales sur le harcèlement à l'École ont permis d'attirer l'attention sur un phénomène récurrent et généralisé. Comment rompre l'isolement ? Comment faire vivre la fraternité à l'école ? Comment repérer et soutenir les victimes de harcèlement à l'école ? Ces questions posées lors des assises sur le harcèlement à l'école n'ont pas obtenu des réponses à la hauteur des enjeux et de la responsabilité sociale de l'institution scolaire de la part du ministre », indique mardi 3 mai 2011, le Sgen-CFDT. Le syndicat réagit au plan d'action lancé par Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, à l'occasion des assises nationales contre le harcèlement scolaire, qui se sont tenues lundi 2 et mardi 3 mai au lycée Louis-Le-Grand à Paris (AEF n°241991) et (AEF n°241898).
« L'Éducation nationale a su se remettre en cause et admettre que le harcèlement scolaire c'est aussi de sa responsabilité », souligne Éric Debarbieux, lors de son discours de clôture des assises nationales contre le harcèlement scolaire, mardi 3 mai 2011, au lycée Louis-Le-Grand à Paris (AEF n°241898). Le président des États généraux de la sécurité à l'école et de l'Observatoire internationale de la violence à l'école estime que cet événement a permis de faire émerger « un certain nombre de consensus » autour du harcèlement parmi lesquels « la reconnaissance du problème » et « un changement de paradigme ». « Le harcèlement était pris par le biais de la délinquance à l'école. Avec ces assises, nous avons également pris en compte une approche de santé publique, ce qui est énorme », précise-t-il. Éric Debarbieux a remis en avril à Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative un rapport dans lequel il formule quinze propositions qui ont été débattues lors des assises (AEF n°242318). Le ministre a lancé à cette occasion un « plan d'action » contre le harcèlement à l'école reprenant certaines propositions de ce rapport (AEF n°241991).
« C'est à la question du harcèlement sur Internet que l'on doit s'attaquer plus fortement en fournissant des outils aux chefs d'établissement », indique Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, en clôture des assises nationales contre le harcèlement scolaire, mardi 3 mai 2011, au lycée Louis-Le-Grand à Paris (AEF n°241991). « Nous allons construire un partenariat avec Facebook pour faire en sorte que ce réseau social reste un espace de convivialité où les élèves harceleurs ne peuvent plus poursuivre impunément leur victime », annonce-t-il. « La solution est simple : nous signalerons systématiquement les élèves qui auront été convaincus de harcèlement sur ce réseau, ils verront leur compte fermé. Dans les cas plus graves, nous ferons en sorte que les familles des élèves victimes puissent bénéficier d'un accompagnement adapté pour déposer plainte et ce via un partenariat avec l'Office central de lutte contre la cybercriminalité », explique-t-il.
« La sécurité à l'école ne passe pas uniquement pas la sécurité physique, elle est aussi psychique. Il ne faut pas la définir uniquement de manière négative. La définition de la sécurité de l'administration de Barack Obama [le président des États-Unis] c'est également une ambiance positive où les jeunes peuvent se focaliser sur l'apprentissage », explique Kevin Jennings, le vice-ministre adjoint à l'éducation des États-Unis, à l'occasion des assises nationales contre le harcèlement à l'école, lundi 2 mai 2011, au lycée Louis-le-Grand à Paris (AEF n°241991). Kevin Jennings indique que « le travail anti-harcèlement a débuté en 2009 » avec la mise en place d'un « groupe de travail transversal au niveau de l'État national » et s'est poursuivi par « un sommet sur ce sujet dont les résultats ont été publiés sur internet ».
Connaître et faire reconnaître le phénomène de harcèlement scolaire, mobiliser toute la communauté éducative, intégrer dans les formations initiales le repérage et le traitement du harcèlement et former les personnels, construire et expérimenter une politique globale d'amélioration du climat scolaire et traiter les cas de harcèlement avérés : ce sont les cinq axes de l'action du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative pour prévenir le harcèlement scolaire. Ces axes d'action « mobiliseront le MENJVA dans les semaines qui viennent », annonce le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel, en ouverture des assises du harcèlement scolaire qui se tiennent jusqu'à demain, mardi 3 mai 2011 au lycée Louis-Le-Grand à Paris (AEF n°242345). Le ministre précise que ces pistes seront affinées dans le cadre du déroulement de ces assises.