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Bouygues Immobilier entend se renforcer sur le marché de la vente de maisons individuelles « groupées », autrement dit en village (1). Le promoteur crée une direction générale Maisons France, dont Philippe Morel prend la direction générale. « La maison individuelle est un produit important pour reconquérir les primo-accédants », commente à AEF Habitat et Urbanisme, mercredi 4 mai 2011, Philippe Jossé, directeur général logement France Bouygues Immobilier. « Nous sommes présents sur le segment de la maison individuelle d'entrée de gamme avec notre filiale maison Elika, qui produit majoritairement des maisons en structure bois. Nous nous positionnons également sur les maisons de moyenne gamme avec un modèle plus traditionnel de maisons adaptées aux styles régionaux ». « Sachant que le marché de la maison individuelle groupée représente près de 30 000 maisons en volume et près de 600 millions d'euros en valeur, nous comptons porter notre part sur ce marché à 10 % en 2014, et nos ventes en la matière de 700 aujourd'hui à près de 3 000 d'ici trois ans », précise-t-il.
« Pour la première fois depuis le mois d'avril 2009, les constructeurs de maisons individuelles de notre échantillon enregistrent, au mois de mars 2011, une légère baisse (- 3 %) du nombre de leurs ventes par rapport au mois de mars 2010 », prévient, vendredi 29 avril 2011, le bureau d'études spécialisées Caron marketing qui réalise l'indicateur de conjoncture des ventes de maisons individuelles en diffus Markemétron (1). En outre, « après avoir enregistré une très forte hausse sur le premier semestre 2010 (à raison de + 27 %), puis une croissance plus mesurée au second semestre de l'année 2010 (à raison de + 6 %), le nombre de ventes de maisons individuelles au premier trimestre de l'année 2011 est identique à celui du premier trimestre de l'année 2010 (à raison de + 0,5 %) ».
« Ma conviction est que le marché du logement [privé] neuf devrait être à peu près stable » en 2011, annonce François Bertière, le PDG de Bouygues Immobilier, à l'occasion de la présentation, lundi 7 mars 2011, des résultats du promoteur sur l'exercice 2010. « La remontée modérée des taux d'intérêt, qui restent néanmoins à des niveaux historiquement bas, et l'orientation à la hausse des prix en raison de tensions sur le foncier, trop rare et donc trop cher » devraient être contrebalancées par la demande de logements, structurellement plus importante que l'offre existante, et les dispositifs d'aides gouvernementales dont le PTZ+ et le régime fiscal Scellier de soutien à l'investissement locatif.
« L'étalement urbain est aujourd'hui le produit d'un consensus entre les agglomérations, qui n'en veulent plus au nom du développement durable, et les communes rurales qui sont contentes d'accueillir de nouveaux habitants », résume Jean-Charles Castel, chef du groupe « observation urbaine » au Certu (Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques). « C'est un phénomène difficile à arrêter ». Selon le spécialiste, le « discours anti-étalement urbain » porté par les agglomérations, les agences d'urbanisme et d'architectes a contribué, en restreignant l'offre constructible située aux frontières des agglomérations, à repousser toujours plus loin des centre-villes la construction, alors que la maison individuelle reste un moyen privilégié pour des ménages modestes de concilier confort et surface. Dans un entretien à AEF Habitat et Urbanisme, Jean-Jacques Castel revient sur les causes de l'étalement urbain et de son « aggravation » et esquisse des pistes pour inverser la tendance.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :