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« La stratégie 2020 de l'Union européenne est sous-tendue par la reconnaissance que la biodiversité et les services qu'elle rend - en plus de leur valeur intrinsèque - ont une valeur économique significative, rarement pris en compte par les marchés. » Voici une des affirmations de la stratégie 2020 de la Commission européenne sur la biodiversité, publiée mardi 3 mai 2011. Prévue de longue date, elle devait être publiée à la fin de l'année 2010, puis au premier trimestre 2011, mais a été reportée par la DG Environnement, officiellement pour prendre en compte les conclusions de la conférence de Nagoya puis s'appuyer sur la politique de réforme de la PAC (politique agricole commune).
« D'ici à 2050, la diversité biologique est valorisée, conservée, restaurée et utilisée avec sagesse, en assurant le maintien des services d'écosystèmes, en maintenant la planète en bonne santé et en procurant des avantages essentiels à tous les peuples ». C'est ce que mentionne le plan stratégique post-2010 pour protéger la biodiversité, adopté par la dixième conférence des 193 parties à la convention sur la diversité biologique, qui s'est achevée dans la nuit de vendredi 29 à samedi 30 octobre 2010 à Nagoya (Japon). Cette conférence a permis d'adopter trois décisions principales, présentées comme « les trois piliers » de la conférence, parmi une quarantaine de décisions (L'AEF n°256729). Ces trois piliers sont le protocole APA (accès et partage des avantages tirés des ressources génétiques), le plan d'action post-2010 contre l'érosion de la biodiversité et la mobilisation de ressources financières.
« Les gouvernements doivent mettre au point un tableau de bord d'indicateurs pour surveiller les changements du capital physique, naturel, humain et social de manière continue. De plus, l'établissement de comptes physiques cohérents des stocks forestiers et services écosystémiques, nécessaires notamment pour le développement de nouveaux mécanismes de carbone forestier et de mesures d'incitation, représente une priorité absolue. » Voici une des recommandations du cinquième et dernier volet du rapport TEEB (« L'économie des écosystèmes et de la biodiversité ») publié mercredi 20 octobre 2010, à Nagoya (Japon), où se déroule la dixième conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, jusqu'au 29 octobre (L'AEF n°257927). Le rapport s'intitule « Intégration de l'Économie de la nature. Une synthèse de l'approche, des conclusions et des recommandations de la TEEB » et a été coordonné par l'économiste de la Deutsche Bank Pavan Sukhdev. La TEEB est hébergée par le Programme des Nations unies pour l'environnement et soutenue par la Commission européenne, le ministère fédéral allemand de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sûreté nucléaire, le ministère britannique de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales et le Département britannique pour le Développement international, le ministère norvégien des Affaires étrangères, le ministère suédois de l'Environnement, le ministère néerlandais du Logement, de l'Aménagement spatial et de l'Environnement et le ministère japonais de l'Environnement.
Les ministres de l'Environnement de l'UE « font valoir que, dans le contexte du régime international d'accès aux ressources génétiques et de partage des avantages, il y a lieu de créer un cadre réglementaire transparent grâce à un protocole à la CDB [convention sur la diversité biologique] qui comporterait à la fois des dispositions contraignantes et facultatives », dans leurs conclusions sur la biodiversité et l'après-2010, lundi 15 mars 2010. L'année 2010 a été déclarée « année internationale de la biodiversité ».