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« Sur la base du projet actuel, les tests proposés par l'Union européenne sont loin d'avoir la rigueur nécessaire pour évaluer correctement la sûreté de nos réacteurs et réduire le risque d'accident. Tels qu'ils sont actuellement établis, ces tests ne permettent pas d'évaluer les risques pour des scénarios comme les attentats, la chute d'un avion de ligne ou une erreur humaine ou technique. » C'est ce que dénonce le groupe des Verts/Alliance libre européenne du Parlement européen, mercredi 4 mai 2011, sur la base du projet de critères de tests de résistance des centrales nucléaires européenne proposé par Wenra (association des autorités de régulation nucléaire d'Europe de l'ouest). La version définitive de ces tests sera publiée les 12 et 13 mai, lors de la réunion de l'Ensreg, le groupe de régulation européen de la sûreté nucléaire.
« En France, si une centrale ne passait pas les tests, elle serait fermée, c'est clair. Tous les tests seront conduits en France et nous en tirerons les conséquences », indique le président de la République, Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse, vendredi 25 mars 2011 à la mi-journée. Le chef d'État s'exprime depuis Bruxelles, où se tenait, jeudi 24 et vendredi 25, une réunion du Conseil européen. Les chefs d'État et de gouvernement des 27 États membres de l'Union européenne ont adopté lors de cette réunion le principe de « tests de résistance » pour les 143 réacteurs des centrales nucléaires européennes (dont 58 en France). Cette idée avait précédemment été débattue par les ministres de l'Énergie, lundi 21 mars 2011 (L'AEF n°245373). Elle fait suite au débat suscité par les accidents nucléaires de la centrale japonaise de Fukushima.