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Le crime organisé est en mutation et devient de « plus en plus varié, dans ses méthodes, ses structures ou son impact sur la société », affirme Europol dans l'OCTA (Organised Crime Threat Assessment) 2011, dévoilé mercredi 4 mai 2011. Ce rapport, publié un an sur deux, est réalisé à partir des informations des forces de police. Il a pour objectif d'aider les dirigeants à établir des priorités dans la lutte contre le crime organisé. Le « nouveau paysage criminel », dépeint dans le rapport, est marqué par des groupes plus mobiles et plus flexibles. Ils investissent différents territoires et types de criminalité, aidés par un usage illicite d'internet.
« Face à la criminalité organisée, la diplomatie a deux types d'approches. Elle oeuvre pour la production de droit international, de résolutions aux Nations Unies. Elle met aussi en place des systèmes de coopération entre États », explique Olivier Weber, ambassadeur chargé de la lutte contre la criminalité organisée lors d'une conférence organisée par l'ANAJ-IHEDN (Association nationale des auditeurs jeunes de l'Institut des hautes études de défense nationale). Il s'agit de former les représentants des appareils de l'État, les professionnels de la police et de la justice, mais aussi la société civile. « Il est extrêmement important d'intégrer les ONG, de réfléchir et d'oeuvrer en amont », ajoute-t-il .
« Nous devons nous ouvrir aux informations [sur le crime organisé et la fraude identitaire] détenues à l'extérieur du monde policier, car l'information est souvent dans les entreprises, qui sont parfois victimes, parfois complices, volontaires ou non, de ces pratiques », indique Jean-Dominique Nollet, chef de l'unité d'analyse d'Europol, jeudi 28 octobre 2010. « Il faut donc essayer de travailler davantage avec des partenariats public/privé. […] C'est dans la collaboration qu'on va pouvoir avancer, mais il y a un changement culturel à opérer en France », affirme-t-il à l'occasion du premier forum européen sur le le crime organisé et la fraude identitaire, organisé par l'association Réso-club à Paris.
La 5e session de la conférence des parties de la convention des Nations-Unies contre la criminalité transnationale organisée, s'est tenue à Vienne du 18 au 22 octobre 2010. Cette convention « s'est imposée comme un texte fondamental pour lutter contre la criminalité transnationale organisée », affirme Jean-Marie Bockel, secrétaire d État à la Justice, qui représentait la France à l'ouverture de la convention le 18 octobre 2010. « En dix ans, les engagements fermes souscrits par l'Assemblée générale des Nations-Unies dans sa résolution du 15 novembre 2000 n'ont rien perdu de leur force ni de leur actualité », ajoute-t-il. La convention de Palerme a été signée en 2000, et compte désormais 157 États parties.
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