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L'atteinte d'ici 2020 des objectifs du Grenelle de l'environnement nécessite « un petit effort à faire » pour l'éolien, affirme Pierre-Franck Chevet, directeur général de l'énergie et du climat au MEDDTL, lors d'un colloque organisé par Amorce, mardi 3 mai 2011, consacré aux énergies renouvelables. Fin 2010, la capacité éolienne était d' « un peu moins de 6 000 mégawatts ». Depuis 2007, 1 000 mégawatts éoliens terrestres sont installés chaque année en France. « Cela nous fait arriver à 16 000 mégawatts en 2020, et non 19 000 », objectif que s'est donné la France. « Il faudrait parvenir à 1 500 mégawatts par an. » Cet effort est « loin d'être insurmontable ».
Le nouveau cadre tarifaire photovoltaïque « va conduire à une nette contraction du marché en 2011, et surtout en 2012 », estime le Ser (Syndicat des énergies renouvelables) deux jours après la parution au Journal officiel de deux arrêtés issus de la concertation entre les acteurs du secteur (L'AEF n°246533). « Plus de la moitié des projets de la file d'attente ne verront pas le jour en raison des délais imposés par le décret de suspension », affirme le syndicat professionnel. Quant au nouveau tarif, « inférieur au précédent de 20 % à 60 % et limité aux installations de moins de 100 kilowatts, [il] réduira le volume des nouveaux projets ». Le Ser rappelle qu'il est « stratégique » que la France « puisse prendre part au développement de ce marché et construise une filière industrielle compétitive ». Il « se tient prêt à participer à la rédaction du cahier des charges de ces appels d'offres avec l'administration afin de faire en sorte que ces nouveaux dispositifs soient efficaces ».
L'éolien représente une puissance raccordée de 5 729 mégawatts et 884 installations au 31 décembre 2010, en hausse de 24 % par rapport au 31 décembre 2009, indique le CGDD (Commissariat général au développement durable) dans son tableau de bord éolien-photovoltaïque du quatrième trimestre 2010. Le photovoltaïque connaît une hausse de 235 % entre fin 2009 et fin 2010, avec une puissance raccordée de 1 025 mégawatts, répartie entre 151 654 installations.
Cinq cents mégawatts de capacité photovoltaïque « constituent notre cible annuelle en rythme de croisière », déclare François Fillon, mardi 22 février 2011, lors d'un discours prononcé devant le Cese (Conseil économique, social, et environnemental). Le Premier ministre s'exprime alors que s'est tenue à Matignon, le matin même, une réunion interministérielle sur l'électricité d'origine photovoltaïque et la méthanisation. « Nous avons fixé nos choix pour poser les fondations de cette filière », indique-t-il. Le gouvernement doit élaborer un nouveau cadre réglementaire sur le photovoltaïque avant le 9 mars prochain, qui sonne la fin du moratoire de trois mois sur les tarifs d'achat.
« Le parc éolien français ne dépassera pas 15 000 mégawatts à terme, contre 25 000 mégawatts prévus par le Grenelle de l'environnement », assure le groupe Xerfi, lundi 10 janvier 2011, dans une étude intitulée « Le marché français de l'éolien à l'horizon 2020 : la rentabilité des exploitants de parcs, la structure de la concurrence et les mutations à l'oeuvre au sein de la filière ». Le spécialiste des études économiques sectorielles prend notamment en compte un « certain nombre de décisions politiques » prises dans le cadre de la loi Grenelle II (L'AEF n°265131) qui « secouent la profession depuis deux ans ». Il estime que ces mesures correspondent à une « hausse du ticket d'entrée » : « Treize millions d'euros minimum seront désormais nécessaires pour implanter une ferme éolienne en France. »