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Un projet de cahier des charges des maisons de santé est en cours d'élaboration sous l'autorité de l'Asip Santé avec des professionnels exerçant au sein de maisons et pôles de santé et une nouvelle mouture, susceptible d'être amendée, sera présentée mi-mai 2011 lors du salon HIT, dédié aux technologies de l'information et santé, dont le thème est cette année « systèmes d'information de santé et coopérations ». C'est ce qu'indique à AEF, Jean-Yves Robin, directeur de l'Asip Santé, qui précise que l'élaboration de ce document se fait selon les méthodes habituelles de l'agence à savoir tout d'abord l'élaboration d'un projet par un groupe de travail composé de professionnels et d'experts de l'agence, présentation du projet aux acteurs, dont les SSII, et échanges à travers des commentaires et des amendements postés sur le site de l'Asip.
« La première priorité pour les familles, qu'elles soient jeunes ou âgées, qui s'installent dans un territoire rural, c'est l'accès aux soins de santé. La deuxième, ce sont les transports, la troisième l'école et la garde des enfants et la quatrième, le raccordement à l'ADSL haut débit », assure Thierry Damien, président de la Fédération nationale Familles rurales lors du débat intitulé « Comment favoriser l'accès aux services publics et à la santé ? », dans le cadre du colloque sur le thème de la « ruralité » organisé jeudi 28 octobre 2010 au Sénat. Le président de Familles rurales dénonce une « course au médecin » dans les départements très ruraux et l'octroi d'avantages « indécents » par les collectivités (logement gratuit, voiture, emploi à l'épouse, etc.) aux médecins pour qu'ils s'installent. Au contraire, le représentant associatif des familles réclame que « chaque territoire ait un projet de santé et que les élus s'y impliquent pour que dans dix ans, les étudiants qui entrent dans les études médicales sachent à quoi s'en tenir par rapport à leur future installation ».
Dix syndicats de professionnels de santé en formation invitent jeudi 21 janvier 2010 les pouvoirs publics à « rapidement trouver une traduction sur le terrain » aux propositions du rapport de la mission Vallancien, Touba, Crochemore et Juilhard sur les pôles et maisons de santé remises mardi 19 janvier 2010 à Roselyne Bachelot (AEF n°277707). « Si l'on souhaite un essor rapide et efficace des maisons de santé, les propositions de la mission doivent rapidement trouver une traduction sur le terrain », insistent, dans un communiqué commun, les présidents de l'Anemf, de la Fnesi, de l'Isnih, de l'Isnar-IMG, de la Fnek, de la FNSIP, de l'Unaee, de l'Anesf, de la Fneo et de l'Unecd.
Un foisonnement d'initiatives, « difficile à quantifier car ne faisant pas l'objet d'un recensement exhaustif », une montée en charge de nouvelles structures « en voie d'accélération rapide mais dont la répartition territoriale reste très inégale », des attentes qui ne sont « pas totalement similaires » de la part des professionnels et des autorités publiques, une « fragilité juridique et financière » obligeant les promoteurs-professionnels de santé à des « montages complexes » : tels sont les constats du « Bilan des maisons et des pôles de santé et propositions pour leur déploiement » réalisé par Guy Vallancien, professeur à l'Université Paris Descartes, Bérengère Crochemore (ex-présidente de l'Isnar-IMG), Annick Touba (présidente du Syndicat national des infirmiers et infirmières libéraux) et Jean-Marc Juilhard (sénateur UMP, Puy-de-Dôme), et remis officiellement ce mardi 19 janvier 2010 à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, Fadela Amara, secrétaire d'État à la Ville, et Hubert Falco, secrétaire d'État à l'aménagement du territoire.
« Le projet de santé constitue le socle des maisons de santé », insiste Béatrice Bonnaval, chargée de mission à l'Urcam des Pays-de-la-Loire, au cours de l'atelier « Maisons de santé : la panacée ? », organisé lors du onzième congrès national de l'ISNAR-IMG (Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale), qui s'est tenu les 8 et 9 janvier 2010 à Nantes. Pression démographique, aspiration à une réduction du temps de travail et au salariat, lassitude de l'exercice isolée, installation tardive… Autant d'éléments qui incitent les internes de médecine générale à s'intéresser à ces maisons de santé « qui ont le vent en poupe », note Fabien Gruselle, secrétaire général adjoint de l'ISNAR-IMG, « et qui semblent plébiscitées par les jeunes générations ». Voici quelques échos de cet atelier: