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Quatorze établissements de santé picards devraient être connectés au DMP (dossier médical personnel) national d'ici l'été 2011. « L'objectif est de créer un écosystème associant ces établissements, les médecins et autres professionnels de santé libéraux, les plateaux techniques et d'autres établissements comme les EPHAD », indique à AEF, vendredi 6 mai 2011, le docteur Christine Boutet-Rixe, directrice médicale du GCS (groupement de coopération sanitaire) e-santé Picardie, maître d'ouvrage du déploiement du DMP. La Picardie est l'une des premières régions, avec la Franche-Comté (AEF n°243890), l'Aquitaine, Rhône Alpes et l'Alsace, à mettre en place le DMP (AEF n°251580).
« Le GCS (groupement de coopération sanitaire) Emosist-fc, chargé en Franche-Comté de coordonner les systèmes d'information auprès des professionnels de la santé, déploie le DMP (dossier médical personnel) sur les quatre départements que compte la région. Mercredi 23 mars 2011, un espace patient, situé dans le hall d'accueil de l'hôpital Jean-Minjoz de Besançon, au CHRU, a été inauguré. « L'espace patient a vocation à accueillir l'ensemble des patients de l'établissement pour les informer sur ce nouveau service », indique le CHRU dans un communiqué. « Ce sera un lieu privilégié pour mieux faire connaître le DMP, au travers de brochures et de dépliants d'information. Un espace privé permettra également aux patients qui le souhaitent de demander la création de leur DMP et de poser toutes leurs questions sur le sujet. »
« C'est l'amorçage du DMP, pas le démarrage du DMP. Le démarrage du DMP, c'est quand le patient aura son dossier médical personnel », a déclaré le ministre de la Santé Xavier Bertrand lors de la conférence annuelle de l'Asip santé, mercredi 5 janvier 2011, au cours de laquelle a été annoncée « l'ouverture nationale du service DMP ». C'est « le début d'un processus, précise Michel Gagneux, président de l'Asip santé. Ce dispositif est évolutif et appelé à s'enrichir à travers les usages ». De son côté, Jean-Yves Robin, directeur général de l'Asip, insiste sur le « changement de paradigme » que constitue le DMP : « c'est un bénéfice potentiel majeur, qui peut contribuer à tourner une page de l'histoire de la médecine ». Le ministre de la Santé ne minimise pas non plus « l'étape importante » que constitue le démarrage du DMP, qui à ses yeux est « bien plus qu'un outil. Il participe à l'évolution des pratiques professionnelles, à l'amélioration du rapport soignant-soigné du XXIe siècle. Il permet une meilleure qualité, une meilleure coordination des soins, et aussi une réduction des dépenses ».
74 % des Français sont favorables au DMP, annonce, mardi 21 décembre 2010, le groupe Pasteur Mutualité, qui a fait réaliser un sondage par l'insitut Viavoice (1). « L'intérêt pour le DMP est partagé par l'ensemble des catégories socio-professionnelles », souligne Pasteur Mutualité : selon ce sondage, 82 % des cadres et professions intermédiaires, 76 % des employés et 70 % des ouvriers se montrent très favorables au DMP. Les habitants des grandes villes se montrent un peu plus enthousiastes (76 %) que ceux des régions rurales (69 %). Parmi les classes d'âge, ce sont les personnes âgées qui sont les plus réticentes (22 %). Les premiers DMP seront officiellement ouverts à partir du 5 janvier 2011 (AEF n°252676).
« Une nouvelle étape, décisive, commence pour le dossier médical personnel. Dès le mois de décembre prochain, le DMP sera lancé sur l'ensemble du territoire, et ce déploiement se poursuivra tout au long de l'année 20111. Les patients vont disposer d'un accès direct à leur DMP via l'Internet. Cet accès direct sera déployé progressivement en 2011 ». C'est ce qu'annonce la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, ce jeudi 22 juillet 2010 depuis l'ARS Aquitaine lors d'un déplacement à Bordeaux. Roselyne Bachelot souligne que le DMP jouera un « rôle majeur dans le développement de l'ensemble des pratiques coopératives et constituera, dès 2011, un service incontournable pour les pôles et maisons de santé ». Elle détaille par ailleurs les différents « nouveaux services » qui feront pour certains l'objet d'expérimentations en région : rappels automatiques de vaccins, de dépistage, d'examens ou de prévention de complications, service de promotion de l'auto-surveillance (diabète) pour les patients mais aussi avertissement des médecins traitants par l'hôpital de l'hospitalisation ou de la sortie d'hospitalisation de leurs patients.
« D'ici la fin de l'année, nous allons organiser une campagne de communication dans les médias lorsque nous aurons atteint un flux suffisant d'utilisateurs du DMP, soit entre 40 000 et 50 000, et quand le DMP se sera bien installé dans un gros établissement comme le CHU par exemple. J'espère que dans six mois, tout Aquitain aura entendu parler du DMP, soit par sa caisse primaire d'assurance maladie, soit par la presse », indique à AEF Noëlle Saint-Upéry, la directrice de Télésanté Aquitaine (1), l'opérateur régional chargé de la diffusion de ce dossier médical personnel. Testé en Aquitaine depuis 2006, ce dossier informatisé y concerne aujourd'hui 10 établissements de soins, un laboratoire d'analyses, deux cabinets de radiologie, 325 professionnels de santé (médecins, kinésithérapeutes, pharmaciens, infirmières…) et 18 000 patients, alors que la région compte une centaine d'établissements et entre 5 000 et 6 000 libéraux.