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Une délégation à la stratégie des SIS (systèmes d'information de santé), placée sous l'autorité du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales, est officiellement créée par un décret du 5 mai 2011 publié au journal officiel du 6 mai. La création de cette délégation fait suite à la mission de préfiguration qui avait été confiée, fin 2009, à Michel Gagneux, membre de l'Igas et président de l'Asip Santé (AEF n°304398). Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé et des Sports, avait notamment demandé à l'auteur du rapport Igas sur le pilotage des systèmes d'information de santé de « conduire le processus de création de la délégation à la stratégie des systèmes d'information de santé » appelé à se substituer à la mission pour l'informatisation du système de santé (Miss). Cette « nouvelle gouvernance » des SIS devait, selon le ministère, « reposer sur le renforcement de la capacité de maîtrise d'ouvrage des services de l'État » et « être mise en place rapidement ».
En matière de TIC et santé, « nous sommes en train de passer à une phase opérationnelle de mise en place d'une nouvelle politique publique avec la définition d'une stratégie nationale à dimension interministérielle », indique Michel Gagneux, président de l'Asip santé, lors d'un colloque organisé à Paris par la DGCIS du ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, le 1er février 2011. Chargé de la préfiguration d'une future « délégation à la stratégie des systèmes d'information de santé », il annonce qu'une « politique nationale de télémédecine est en cours de définition, qui verra le jour dans ses grands axes avant la fin de l'année 2011 ». L' « effort de refondation de la gouvernance » se traduit par la création de « structures au sein du ministère pour la coordination et la mise en cohérence des politiques ». Ainsi, la délégation à la stratégie des systèmes d'information, que supervisera l'Asip santé, « contribuera à l'élaboration d'une stratégie nationale qui sera validée par un conseil national des TIC en santé ».
« Une nouvelle étape, décisive, commence pour le dossier médical personnel. Dès le mois de décembre prochain, le DMP sera lancé sur l'ensemble du territoire, et ce déploiement se poursuivra tout au long de l'année 20111. Les patients vont disposer d'un accès direct à leur DMP via l'Internet. Cet accès direct sera déployé progressivement en 2011 ». C'est ce qu'annonce la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, ce jeudi 22 juillet 2010 depuis l'ARS Aquitaine lors d'un déplacement à Bordeaux. Roselyne Bachelot souligne que le DMP jouera un « rôle majeur dans le développement de l'ensemble des pratiques coopératives et constituera, dès 2011, un service incontournable pour les pôles et maisons de santé ». Elle détaille par ailleurs les différents « nouveaux services » qui feront pour certains l'objet d'expérimentations en région : rappels automatiques de vaccins, de dépistage, d'examens ou de prévention de complications, service de promotion de l'auto-surveillance (diabète) pour les patients mais aussi avertissement des médecins traitants par l'hôpital de l'hospitalisation ou de la sortie d'hospitalisation de leurs patients.
"Le GIP DMP a fait l'objet d'un traitement particulier lié à l'importance politique attachée à ce projet. Mais, précisément, la volonté politique ne pouvant suffire, cette importance aurait dû conduire à renforcer les conditions du succès en faisant pleinement appel aux directions d'administration centrale concernées, ce qui ne fut pas toujours le cas", telle est l'une des observations majeures du chapitre consacré à la gestion du GIP "dossier médical personnel" dans le rapport annuel de la Cour des Comptes 2009 publié mercredi 4 février 2009.
Le sénateur centriste du Val-de-Marne, Jean-Jacques Jegou insiste sur l'urgence d'élaborer "un système commun" à partir des différents canaux d'information utilisés par les acteurs de la santé: "aujourd'hui, chacun bricole dans son coin" déplore-t-il. Jean-Jacques Jegou, rapporteur spécial de la mission "santé" au nom de la Commission des Finances du Sénat, et auteur d'un rapport sur l'informatisation dans le secteur de la santé en 2006, s'exprimait hier soir, mardi 16 octobre 2007, dans le cadre d'une audition publique organisée autour des conclusions de la Cour des comptes sur les systèmes d'information dans le secteur de la santé.