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« Le groupe Cegos a réalisé un chiffre d'affaires de 175 millions d'euros en 2010 (contre 168,5 millions d'euros en 2009 (AEF n°268437)), soit une progression de 4 % sur l'année. Cette croissance a été particulièrement forte en Chine et dans les pays de l'Est : +23 %. Le groupe voit également son chiffre d'affaires progresser de +7 % sur la zone France, Allemagne, Grande-Bretagne et Suisse. Les filiales du groupe en Espagne, au Portugal et en Italie ont quant à elles réalisé un chiffre d'affaires en baisse de 9 %, la sortie de crise s'avérant plus difficile sur ces marchés. » C'est ce qu'annonce le groupe dans un communiqué diffusé lundi 9 mai 2011. Par ailleurs, Cegos connaît une forte progression des contrats internationaux, « avec des ventes de 12 millions d'euros sur ces grands projets, en croissance de 50 % par rapport à 2009 ».
« En matière de formation, la méthode d'apprentissage incontournable reste bien entendu le présentiel, c'est-à-dire la formation en groupe dans une salle avec un formateur, qui concerne 91 % des personnes interrogées qui ont eu accès à la formation au cours des trois dernières années. » C'est l'une des principales conclusions de l'enquête de l'observatoire Cegos sur les pratiques de formation professionnelle en Europe, présentée mercredi 30 mars 2011. Le Groupe Cegos a interrogé 2 542 salariés en France, Allemagne, Espagne, Italie et au Royaume-Uni afin de mieux comprendre leurs pratiques et leurs attentes en matière de formation. Pour Jacques Coquerel, PDG du groupe Cegos « cette prédominance du présentiel montre que les salariés se réfugient dans un certain confort ».
La fonction ressources humaines et formation est la quatrième fonction la plus souvent externalisée dans les entreprises : elle concerne aujourd'hui 30 % des entreprises interrogées dans le cadre d'une enquête de l'observatoire Cegos sur « les stratégies d'externalisation des entreprises françaises » (1), dont les résultats ont été rendus publics le 8 février 2011. Parmi les fonctions les plus externalisées l'ensemble « RH-formation » se situe derrière l'ensemble « systèmes d'information et télécommunications » (externalisé dans 49 % des entreprises), la fonction « logistique-transport et distribution » (48 %) et les fonctions « production et maintenance industrielle » (36 %). L'externalisation de la fonction « ressources humaines-formation » se hisse même au troisième rang des projets avec 6 % des entreprises concernées, juste derrière les chantiers d'externalisation des systèmes d'information et télécommunications (8 % des entreprises interrogées) et des chantiers d'externalisation marketing-vente (7 %).
« Cegos et Dii (Development institute international) (1), organisme de conférences et de formations spécialiste du monde bancaire et financier, s'associent et lancent 28 programmes de formation afin d'accompagner les professionnels de la banque. » Selon un communiqué de l'organisme de formation, diffusé mardi 5 octobre 2010, « ces formations s'adressent à l'ensemble des salariés de la banque : du gestionnaire de patrimoine au contrôleur interne, des comptables bancaires à l'ensemble des métiers de front et back office ».
Le groupe Cegos annonce un chiffre d'affaires en recul de près de 14 % sur l'année 2009 à 169 millions d'euros contre 196 millions d'euros en 2008, selon les résultats rendus publics par le groupe jeudi 20 mai 2010. Toutefois, dans ce contexte difficile, le groupe confirme « qu'il a su préserver sa rentabilité », comme le laissant entendre Jacques Coquerel, président du groupe, dans un entretien à l'AEF en février 2010 (AEF n°276236). Le résultat d'exploitation 2009 s'élève à 11,7 millions d'euros soit 7 % du chiffre d'affaires, pour un résultat net de 7 millions d'euros soit 4,2 % du chiffre d'affaires, contre, respectivement, 19 et 11,7 millions d'euros en 2008. La profitabilité du groupe reste conforme au plan stratégique adopté par Cegos lors de son premier LMBO (Leverage management buy out - rachat par le management avec effet de levier) mené en 2006. Cette opération capitalistique faisait suite aux tentatives de prise contrôle du groupe menées par EFE et Demos. À titre de comparaison, le résultat net part du groupe était à l'époque inférieur à 1 % du chiffre d'affaires.